Team SCA
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  • Alvimedica prend l’avantage pour Göteborg

    « Il n’y a rien à perdre, ni rien à gagner à La Haye » expliquait cet après-midi Rafa Trujillo depuis son bateau MAPFRE. C’est vrai que l’enjeu de ce pit-stop à La Haye ne s’exprime pas en points pour le

    19 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2730

  • La Volvo fait un saut à La Haye

    Les concurrents de la Volvo Ocean Race, partis mardi dernier de Lorient, sont attendus cette nuit, vers minuit, à La Haye. Le port néerlandais ne constitue pas une escale mais seulement un « pit – stop » sur la route de

    18 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2448

  • La bataille de la Manche

    La flotte a réussi à naviguer à naviguer au travers des îles de la Manche plutôt facilement hier soir avant d’empanner devant l’île de Wight pour revenir vers les côtes françaises. Team Alvimedica est arrivé le

    18 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2968

  • Le saut de l’Ange !

    Il est une tradition sur cette Volvo que les équipages aiment à respecter. Lors des départs d’étape, ils peuvent embarquer une personne qui doit sauter du bateau après le départ, à l’issue de la course en baie. Un

    17 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3828

  • Franck Cammas, vainqueur de la dernière Volvo Ocean Race, est chez lui, à Lorient. C’est là qu’il vit quand il n’est pas aux quatre coins du monde pour naviguer en Nacra 17, en Diam 24 ou en AC45.
    C’est là aussi qu’est installée la base du Team Groupama. A peine rentré de Weymouth où il a terminé 6ème dimanche, il a ouvert les portes de son hangar pour sortir l’AC45 Groupama. L’un des projets qui l’occupe le plus en ce moment avec sa préparation aux JO est la Coupe de l’America. Il espère annoncer prochainement de bonnes nouvelles. En attendant, cet après-midi sur la base des sous-marins, il est venu inaugurer un immense portrait de lui réalisé à partir de visages de Lorientais. Et il assistera au départ de la dernière étape de la Volvo Ocean Race à bord de son AC45. Alors que son équipe installait l’impressionnante aile rigide avant la mise à l’eau du catamaran, Franck Cammas a pris le temps de répondre à quelques questions.

    Voir la flotte de la Volvo amarrée juste devant ta base à Lorient, cela doit te rappeler d’excellents souvenirs…

    Franck Cammas : Oui c’est vrai. Il y a trois ans, nous étions arrivés ici avec Groupama 4 avec une victoire d’étape et une très belle position au classement général. Ce n’était pas encore la fin de la Volvo mais ça sentait bon. La dernière fois, l’escale était plus longue. On a passé 15 jours, c’était de très bons moments. Et puis, nous avions bénéficié d’un accueil formidable du public français !

    As-tu eu le temps d’aller voir les bateaux et les équipages ?

    Franck Cammas : Je n’ai pas eu le temps de faire un tour sur les pontons même s’ils sont à quelques mètres de notre base. J’ai juste vu Charles, nous sommes tous très occupés dans ces moments-là. Par contre, je pense qu’on fera un long debrief plus tard, quand la course sera finie.

    Malgré ton emploi du temps chargé, as-tu suivi attentivement cette Volvo ?

    Franck Cammas : Oui, j’ai beaucoup suivi. C’est une course palpitante en mer comme à terre. Et puis, il y a beaucoup de moyens mis en place pour que l’on puisse suivre la course. C’est sympa. J’ai suivi particulièrement le parcours de Charles. C’est un bateau qui était vraiment en position de gagner. C’est dommage qu’il n’ait pas eu la réussite pour. Mais avec des moyens qui n’étaient pas forcément les meilleurs et un équipage qui devait inclure des Chinois, il a réussi à faire une belle alchimie. Le tout, dans un bel esprit. Il a fait un bon job.

    Plusieurs de tes anciens équipiers sont présents sur cette édition sur Dongfeng mais aussi MAPFRE (Jean-Luc Nélias) ou Team Alvimedica (Sébastien Marsset), portes-tu un regard spécifique sur leurs performances ?

    Franck Cammas : C’est sympa de voir que les Français ont la cote cette fois –ci grâce à l’engagement et aux résultats que nous avons pu avoir avec Groupama. Je pense qu’il y a un très bon vivier de coureurs au large en France grâce à la Solitaire du Figaro et à toutes les courses certes un peu franco-française mais le niveau est excellent. J’espère que cela va continuer à l’avenir. Les équipiers français ont prouvé qu’ils avaient le niveau. Il ne faut pas qu’il n’y ait que des Australiens et des Néo-Zélandais sur les bateaux !

    Ian Walker réalise une belle campagne, que penses-tu du parcours d’Abu Dhabi Ocean Racing ?

    Franck Cammas : C’était un concurrent la fois précédente. C’est celui qui a préparé le mieux son affaire cette fois-ci en commençant très tôt et en assurant une continuité avec sa campagne précédente. Il n’est pas tombé dans les pièges. Il a été très constant même s’il n’a pas gagné beaucoup d’étape. Sur la Volvo, il ne faut pas forcément gagner beaucoup, il faut réussir à être régulier sur l’eau. Ne pas avoir de gros problème.Ca a été son cas. Rien à dire, il a rendu une copie très propre !

    Est-ce que l’on peut imaginer te revoir un jour sur la Volvo Ocean Race ?

    Franck Cammas : Oui pourquoi pas. C’est une course passionnante mais aussi assez épuisante. C’est pour ça que la faire deux fois de suite, c’est difficile. Mais avec la Coupe de l’America, c’est l’une des plus grandes courses au monde, donc pourquoi pas y participer de nouveau un jour avec un programme qui permette de pouvoir accéder à la victoire.

    Et du côté de la Coupe, où en es-tu ?

    Franck Cammas : On travaille cette année pour mettre en place le projet français de la Coupe de l’America. On va être dans un mois sur le programme des ACWS à Portsmouth. C’est pour ça que l’on navigue ici avec l’AC 45 Groupama. Puis, j’espère qu’on annoncera de bonnes nouvelles dans les semaines à venir. On pourra alors partir dans ce projet et commencer réellement la construction du bateau pour la coupe.

    • Rencontre avec Franck Cammas •

  • Merci Lorient !

    C’est sous un soleil estival et dans un vent modéré que la Volvo Ocean Race a quitté, aujourd’hui à 17h00, Lorient pour la 9ème et dernière étape de ce tour du monde. Et ces neuf mois de compétition n’ont en rien

    16 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2722

  • Les mots des skippers

    Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team :

    « On sait que l’on ne navigue plus pour la première place mais quatre bateaux peuvent encore finir 2ème. Ca va être une sacrée bagarre, tous les regards vont être tournés vers ça. On a fait un très beau tour du monde. Donc ce serait difficile de descendre du podium maintenant. »

    Ian Walker, skipper d’Abu Dhabi Ocean Racing :

    « On se prépare pour cette 9ème étape exactement de la même manière que pour les précédentes et comme le font nos adversaires. On va naviguer dans des zones de plus en plus restreintes au fur et à mesure de notre approche vers La Haye. C’est l’un des endroits les plus fréquentés au monde. Il y a énormément de trafic. Il va y avoir une grosse bagarre derrière nous et ce que nous allons faire peut influencer les uns ou les autres. On va essayer de naviguer le mieux possible. »

    Charlie Enright, skipper de Team Alvimedica :

    « Bien sûr on avait quand même imaginé se battre pour le podium. Parce que quand tu t’engages dans une course, tu y vas pour la gagne. Mais c’est vraiment un accomplissement pour moi car c’est la première fois que j’endosse le rôle de skipper pour un équipage de la Volvo. C’est surtout un accomplissement pour toute l’équipe. On a vraiment travaillé dur pour ça. On a mis beaucoup d’intensité dans cette course depuis que nous sommes partis. Finir sur le podium serait absolument fantastique. On a tellement appris depuis le départ d’Alicante. Nous avons forcément envie de refaire une Volvo ! On est très concentré pour cette dernière étape. »

    Iker Martinez, skipper de MAPFRE :

    « Pour tous les navigateurs, cette étape va être compliquée. Dès que l’on est sur l’eau, on se bat au maximum. Ca va être difficile d’aller chercher la deuxième place car Brunel a 4 points d’avance mais on va tout faire pour monter sur le podium car nous sommes proches de Dongfeng. On va aussi surveiller derrière car Team Alvimedica est juste derrière nous, avec deux points. Dans une équipe normale, changer régulièrement de skipper pourrait poser des problèmes. Mais nous nous connaissons tellement bien que cela n’en pose pas. »

    Bouwe Bekking, skipper de Team Brunel :

    « Le pit stop de La Haye est très important pour nous, c’est le retour à la maison pour l’équipe. Si nous n’étions pas là, ce pit stop n’existerait pas. Ca va être énorme. Evidemment, ce serait bien d’y arriver en tête. On va tout faire pour ! Je ne crois pas que cette étape soit très différente des autres. Car si tu arrives en premier à La Haye, tu repartiras aussi en premier vers Göteborg. La deuxième partie de cette étape sera décisive. La météo est encore en train de changer mais quoi qu’il en soit, l’objectif est de gagner en Suède. Je crois qu’il faut juste essayer de bien naviguer, prendre du plaisir et j’espère finir premier. »

    Sam Davies, skipper de Team SCA :

    « On avait choisi de changer l’équipage dès Lisbonne car cette escale est vraiment courte. Choisir les filles qui feront ou pas l’étape est toujours une décision difficile à prendre. Notre force est de réussir à changer d’équipage sans changer notre façon de naviguer. Nous n’avons pas encore réalisé que l’on a gagné cette étape. Et je crois qu’on ne le réalisera pas tant que nous serons toutes rentrées à la maison et que l’on aura pu se reposer un peu. »

    Chris Nicholson, skipper de Team Vestas Wind :

    « Nous avons été agréablement surpris de terminer si bien à Lorient. L’objectif est de faire aussi bien pour la prochaine étape. »

    • Il va y avoir une grosse bagarre derrière nous ! •

  • Quatre bateaux pour deux fauteuils

    Demain, à 17h, les équipages engagés dans la Volvo Ocean Race quitteront Lorient pour rejoindre Göteborg avec un pit-stop de 24 heures à La Haye. Ce matin, l’ambiance lors de la traditionnelle conférence de presse

    15 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2400

  • Loick Peyron, quatre tours du monde au compteur, n’a jamais participé à la Volvo Ocean Race. Il est venu saluer à Lorient les marins français et étrangers qu’il connaît quasiment tous. L’occasion d’une rencontre passionnante. Un regard franc et direct sur la course et une ode au « Made in France ».

    Quel regardes portes-tu sur la Volvo Ocean Race ?

    Loïck Peyron  » C’est une histoire que je suis depuis tout petit quand elle s’appelait Whitbread avant même Volvo. Par contre, je ne l’ai jamais faite. J’étais assez occupé par ailleurs avec des histoires de bateaux à voile en solitaire comme en équipage. Des tours du monde, j’en ai fait quelques uns. J’en ai fait quatre. Un coup en solo, un coup en équipage mais plutôt en multi. J’aime bien quand ça va plus vite. Je ne sais pas si ça m’arrivera un jour d’y participer. On ne sait jamais. Cela montre que le paysage voile est large. On n’est pas obligé de tout faire pour se sentir bien là où on est. Mais j’aime bien la course, j’aime la suivre. C’est l’une des grandes confrontations internationales. C’est ce qui est sympa.

    Nous sommes dans un monde où tout se passe vite. La Volvo est un long sacerdoce rien qu’au niveau de la préparation. C’est un vrai engagement. C’est ce qui fait le challenge de la course. C’est sur la durée que l’on reconnait une belle équipe et ce n’est pas simple à gérer. Mais c’est superbe. C’est devenu un peu plus intéressant grâce au one design. La problématique du one design, c’est que ça fige une période de l’architecture et de l’intelligence humaine alors qu’elle évolue tous les jours. Mais ça a l’intérêt de comparer les bonhommes et pas les budgets. »

    Justement, la course est très différente avec l’arrivée de la monotypie, qu’en penses-tu ?

    Loïck Peyron  » Avec la monotypie, les équipages gèrent différemment leur course en effet. Avec les mêmes logiciels de routage et les mêmes bateaux, tout le monde va au même endroit. Ou alors quand ils ne le font pas, c’est un peu comme au casino. Ils misent car leur situation au classement leur permet de prendre des risques. Et c’est vrai qu’à certains moments, on aimerait ne plus avoir d’information météo, ne plus avoir la position des autres pour ré-ouvrir le jeu et éviter le panurgisme. Il n’y a pas que sur la Volvo que ça existe. C’est peut être frustrant même si cette course au contact est géniale. Mais globalement, c’est sympa à voir, ce sont de belles machines. »

    Et les Français dans cette Volvo ?

    Loïck Peyron  » Les Français ? Ils font les choses bien ! Même si tout ne leur a pas souri entre le démâtage et cette dernière étape. Ils montrent une chose passionnante : la spécificité française qu’est le solitaire, génère les meilleurs skippers qui soient et les meilleurs équipiers qui soient. Pourquoi ? Parce qu’on est obligé de tout faire. Notre spécialité finalement est d’être généraliste. Cette école française est vraisemblablement la mieux adaptée aujourd’hui pour ce type de problématique à l’image des projets comme Dongfeng ou même Oman sur d’autres circuits. Nous avons une meilleure façon de naviguer dans le respect d’un équipage.

    Quand on est tout seul sur un immense bateau qui a été conçu pour un équipage, il faut bien se débrouiller. Les Anglo-saxons ne savent même pas comment on fait. Et ils ont bien raison ! Nous avons une sorte de technique, d’expérience et d’histoire. Et ça, c’est vraiment intéressant. Ce n’est pas du tout un défaut d’avoir fait du solo. C’est un vrai plus. Je pense que beaucoup de gens devraient faire un peu de solo dans beaucoup de disciplines de la voile pour mieux respecter leur équipage, pour mieux anticiper sur leurs demandes et leurs difficultés. D’où les résultats que l’on n’attendait absolument pas. On les prenait pour des jeunes peintres. Maintenant ils sont pris au sérieux tout comme l’ensemble de la voile française depuis pas mal d’années maintenant et comme Groupama la dernière fois ou dans le domaine de la coupe ou ailleurs.

    Etonnamment, même si le milieu de la voile anglo-saxonne est assez fermé, ce milieu respecte beaucoup ce qui part d’ici. Ca ne veut surtout pas dire qu’une bonne équipe n’est faite que de Français, ça ne présenterait aucun intérêt. »

    Vous avez un conseil à donner à Dongfeng avant cette dernière étape ?

    Loïck Peyron  » Dongfeng a un peu touché le fond et il n’y a rien de mieux que ça pour rebondir. Ils ont peu de choses à se reprocher. Ils sont déjà dans une position dans laquelle personne ne les attendait. L’essentiel du travail a été fait. Après, les aléas d’une course à la voile font qu’ils sont là où ils sont, c’est tout. Ils ont fait beaucoup plus que ce que l’on pouvait espérer. Il faut juste profiter et peut être même avoir un peu de fun sur la fin. Tout simplement. Car c’est la fin d’une très belle histoire quelle que soit son issue. On n’est pas obligé de gagner pour réussir. Ils ont déjà réussi ! »

    • On n’est pas obligé de gagner pour réussir ! •

  • Alvimedica vainqueur de la course In-Port à Lorient

    Trois jours après être arrivés à Lorient, les monotypes de la Volvo Ocean Race ont disputé aujourd’hui la course In-Port de l’escale française. Le départ initialement prévu à 14h00 a du être légèrement retardé en

    14 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2932