Vendée Globe
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  • Paul Meilhat sérieusement blessé demande assistance

    Alors qu’il occupait la deuxième position de la Transat St Barth Port-La-Forêt, à 20 mn des Açores, dans une dépression active avec plus de 50 nœuds de vent, Paul Meilhat, le skipper du bateau SMA s’est sérieusement

    14 décembre 2015 • Course au Large, IMOCA, Transat B to B • Vues: 2200

  • Première transat en solitaire pour Paul Meilhat

    Voilà presqu’un mois que SMA et son équipe sont postés aux Antilles. Mais dans trois jours, sonnera l’heure du retour vers la maison et l’hiver. Dimanche 6 décembre à 16h00 (heure française), Paul Meilhat prendra le

    5 décembre 2015 • Course au Large, IMOCA, Transat B to B • Vues: 2227

  • Banque Populaire, une année 2016 dense !

    Point de trêve hivernale pour le Team Banque Populaire. Le chapitre d’une belle deuxième place d’Armel le Cléac’h dans la Transat Jacques Vabre à peine clôturé, l’équipe placée sous la houlette de Ronan Lucas

    4 décembre 2015 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, New York - Les Sables, The Transat, Vendée Globe • Vues: 4353

  • Fabrice Amedeo de nouveau en course

    Trois petites semaines après son arrivée en 8ème position de la Transat Jacques Vabre à Itajai au Brésil, Fabrice Amedeo renoue, plein d’envie, avec la compétition. Il prendra dimanche prochain 6 décembre à 15 heures le

    4 décembre 2015 • Course au Large, IMOCA, Transat B to B • Vues: 2839

  • Les cinq enseignements de la Transat Jacques Vabre

    Après la belle victoire de PRB, les neuf IMOCA qui ont réussi à boucler la Transat Jacques Vabre 2015 sont à Itajai depuis quelques jours. L’heure est à l’analyse et au bilan de course, afin de savoir notamment

    24 novembre 2015 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2907

  • Alors que le dernier des IMOCA a franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à Itajai, qu’une partie de la flotte s’apprête à rallier Saint-Barth en convoyage pour le départ de la Transat Saint-Barth – Port-la-Forêt le 6 décembre prochain, un bilan s’impose. Etat de la flotte à l’arrivée, apport des foils, comportement des anciens bateaux et bonne tenue des éléments standardisés, sont quelques-uns des éléments d’analyse d’une course très difficile qui n’aura pas épargné les participants engagés.

    Le contexte

    On le sait, un départ à la fin du mois d’octobre des côtes françaises comporte une part de risque météorologique non négligeable. Cette édition 2015 de la Transat Jacques Vabre n’a pas échappé à la règle avec une première semaine de course particulièrement éprouvante pour les bateaux comme pour les hommes. Des vents de 40 à 45 nœuds, une mer grosse, trois centres dépressionnaires consécutifs à négocier, les huit premiers jours de course ont été particulièrement durs.

    La flotte IMOCA, forte de 20 équipages au départ, était sans conteste la plus emblématique. C’est ici que les enjeux sportifs étaient les plus forts avec notamment la confrontation des voiliers de dernière génération munis de foils avec les meilleures unités issues du dernier Vendée Globe.

    Les raisons de la casse

    Après un départ dans le petit temps, la flotte des IMOCA allait subir de plein fouet le passage de plusieurs trains de dépressions qui n’épargnaient personne. Les tenants de la route ouest, la plus rapide suivant les routages, devaient négocier le contournement d’un premier centre dépressionnaire avant de pouvoir faire route au sud où deux autres fronts particulièrement musclés les attendaient. D’autres équipages avaient opté pour une route plus à l’est qui s’est révélée au final tout aussi cabossée que la première.
    La liste des abandons est évidemment importante. Si le bilan ne peut pas être satisfaisant il reste très instructif, et il importe aussi de regarder clairement les raisons de cette casse.
    La volonté de ménager le bateau : pour certains, la décision d’abandonner a été prise dans la perspective des échéances à venir, notamment le Vendée Globe et la Transat New York – Vendée qui sera la dernière course qualificative avant le tour du monde. C’est le cas notamment de Maître CoQ, d’Edmond de Rothschild. En proie à des soucis techniques qui pouvaient être résolus, ils ont préféré, à partir du moment où ils ne jouaient plus pour la gagne se concentrer sur la suite de la saison de course du Championnat IMOCA Ocean Masters.

    La jeunesse de certains projets : Safran, Hugo Boss, St Michel-Virbac, tous ces bateaux ont été mis à l’eau tardivement et n’ont bénéficié que de très peu de temps d’entraînement. De plus, les conditions météo des semaines qui ont précédé la Transat Jacques Vabre ont été relativement clémentes et n’ont pas permis aux équipages de se confronter véritablement au mauvais temps. Et c’est bien ce mauvais temps qui reste le juge de paix implacable de la préparation des bateaux. Pour être paré à affronter les mers du Sud, il faut être passé plusieurs fois par de telles conditions. Le mauvais temps de la Transat Jacques Vabre était le premier que rencontraient ces nouveaux bateaux.

    Une casse mécanique due à l’usure et à la prise de main tardive de son bateau : pour certains projets, le fait d’être sur la ligne de départ de la Transat Jacques Vabre était une victoire en soi. A l’instar des bateaux neufs, bon nombre de skippers faisaient connaissance avec leur bateau qu’ils venaient d’acquérir. Dans ces conditions il est très difficile d’apprécier l’état exact de sa machine et la course reste le meilleur moyen pour apprendre à le connaître. Mais, souvent par faute de budget suffisant, plusieurs de ces bateaux n’ont pas pu se préparer comme ils l’auraient souhaité dans l’idéal. C’est le cas de O Canada, d’Adopteunskipper.net, du Bateau des Métiers by Aerocampus ou bien encore de Bastide Otio.

    Les impondérables : la voile est un sport mécanique, on ne l’oublie pas. Les abandons de SMA suite au délaminage de son voile de quille suite à un choc avec un OFNI, et de Spirit of Hungary, sont clairement à ranger dans cette catégorie. Malheureusement l’océan reste semé d’embuches et trop souvent d’objets flottants qui peuvent abîmer les bateaux. Si l’accident d’Hugo Boss n’est pas encore totalement expliqué, sa coque a été endommagée par un impact qui a contraint son équipage à faire route vers l’Espagne.

    Des raisons d’être optimiste

    Le podium :

    Deux IMOCA parmi les plus affutés de la génération du dernier Vendée Globe encadrant un des derniers-nés munis de foils. La victoire de PRB et la 3e place de Quéguiner / Leucémie Espoir montrent que l’on peut être compétitif sans disposer du bateau de l’année. La deuxième place de Banque Populaire VIII est aussi le signe que les améliorations proposées ont de l’avenir. Le débat est ouvert et c’est bien l’un des objectifs des règles de l’IMOCA que de permettre aux bateaux de générations différentes de concourir entre eux. Quand l’innovation côtoie le sport la régate n’en est que plus belle.

    La course à tous les étages :

    Qu’il s’agisse du podium, de la formidable bagarre pour la quatrième place entre Le Souffle du Nord et Initiatives Cœur, de la lutte entre les quatre bateaux les plus anciens, MACSF, Comme un Seul Homme – Stand as One, Newrest/Matmut et Bureau Vallée, pour la sixième place, la régate a été intense du début jusqu’à la fin. Il y avait plusieurs courses dans la course. C’est rassurant dans la perspective des épreuves à venir.
    Les éléments standardisés : les mâts et les quilles standardisés des nouveaux bateaux ont donné toute satisfaction. Aucun des abandons constatés n’a pour origine les pièces qu’impose la nouvelle règle IMOCA. C’est un fait qui contribue à valider les choix de l’IMOCA.

    La suite du Championnat IMOCA Ocean Masters

    La Transat Saint-Barth – Port-la-Forêt va maintenant permettre à plusieurs des skippers inscrits au prochain Vendée Globe de valider leur ticket d’entrée. La course va aussi être l’occasion de mieux connaître la génération montante, de Paul Meilhat et Fabrice Amedeo à Thomas Ruyant, face à des navigateurs expérimentés comme Yann Eliès. Une confrontation prometteuse qui augure d’un programme 2016 particulièrement alléchant.

    Ils ont dit :

    Jean Kerhoas, Président de la Classe IMOCA

    « Tout d’abord je dois constater que malgré le nombre important d’abandons, tous ont été gérés par d’excellents marins qui ont su ramener leur bateau au port. Le cas d’Hugo Boss est différent puisque c’est visiblement un OFNI qui a provoqué le naufrage.
    Je constate aussi que mâts et quilles standardisés ont parfaitement joué leur rôle et ce, malgré des conditions très dures.
    Je n’oublie pas non plus que cette Transat Jacques Vabre était un banc d’essai pour nombre de bateaux neufs. Nul doute qu’architectes et chantiers vont en tirer les bons enseignements pour les prochaines échéances. Certains des abandons sont aussi dus au fait que plusieurs skippers n’ont pas pu bénéficier, faute de moyens, du niveau de préparation qu’exige une course en IMOCA.
    Enfin, je n’oublie pas la fantastique bagarre en tête de course qui a fait vibrer le public. De l’incertitude, des rebondissements, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette Transat Jacques Vabre, un formidable défi sportif. »

    Gaëtan Gouérou, Délégué général de l’IMOCA

    « Cette transat aura été particulièrement difficile, on le savait dès le départ et nous avions des raisons d’être inquiets. C’était aussi un test très attendu par tous et qui apporterait sans conteste des informations indispensables pour fiabiliser les bateaux en vue du Vendée Globe 2016.
    Les nouveaux bateaux à foils ont montré leur potentiel et les anciens ont rappelé qu’il faudra compter sur leurs performances, loin d’être obsolètes.
    L’une des interrogations concernait le comportement des pièces standardisées. Il n’y avait pas de raison particulière de s’inquiéter pour les quilles dont la conception s’inscrivait dans un processus de fiabilité souhaité et accepté par tous. Quant aux mâts, il restait à démontrer que les hypothèses prises en compte pour leur conception étaient bien adaptées. On peut aujourd’hui raisonnablement penser que oui. »

    • La Jacques Vabre, une étape essentielle •

  • En Guadeloupe, début des travaux sur SMA

    SMA est arrivé le dimanche 8 novembre à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) après 9 jours de convoyage. Posé sur des bers improvisés, le bateau est déjà en chantier. La réparation de la quille (pose d’un nouveau bord de fuite)

    14 novembre 2015 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Transat Jacques Vabre, Vendée Globe • Vues: 3451

  • Retour sur la course

    En prenant la deuxième place de la Transat Jacques Vabre 2015, Armel Le Cléac’h et Erwan Tabarly remplissent, au delà de leurs aspirations, les objectifs sportifs, mais aussi de tests et de validations envisagés cinq mois

    14 novembre 2015 • 2015, 2016-17, Course au Large, IMOCA, Transat Jacques Vabre, Vendée Globe • Vues: 5168

  • Suite au problème structurel rencontré à bord de StMichel-Virbac lors de la Transat Jacques Vabre, l’équipe technique a inspecté le bateau à Madère. Son état ne lui permet pas de participer à la BtoB en décembre (transatlantique entre St Barth et Port la Forêt). Le renforcement de la structure de StMichel-Virbac pour participer aux prochaines épreuves en 2016, dont le Vendée Globe, nécessite une intervention en chantier à Lorient où StMichel-Virbac vient d’arriver ce jeudi soir.

    Jean-Pierre Dick :

    « La coque a été endommagée. Nous travaillons avec les architectes sur le renforcement du bateau. Cela va nécessiter une intervention dans notre chantier à Lorient pour être réalisée dans de bonnes conditions. »

    Objectif Vendée Globe

    « Pour combler l’absence de navigations depuis la mise à l’eau le 12 septembre dernier, nous envisageons un programme intensif d’entrainement cet hiver. Nous participerons ensuite à la Transat Anglaise et la course retour entre New-York et Les Sables d’Olonne. L’objectif est de naviguer au maximum pour être compétitif sur le prochain Vendée Globe. Nous ne sommes pas partis pour nous ennuyer ! »

    Programme 2016

    • Transat Anglaise : Plymouth / New-York (2 mai)
    • Course New-York / Vendée (29 mai)
    • Vendée Globe (6 novembre)

    • Case Chantier sans passer par la case arrivée ! •

  • Déjà 14 inscrits officiels et 13 pré-inscrits

    Le départ du huitième Vendée Globe sera donné dans exactement un an, le 6 novembre 2016. Douze mois jour pour jour avant le top départ, on peut déjà affirmer que le plateau sera fourni, en quantité et en qualité. A ce

    6 novembre 2015 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2100