Transat Jacques Vabre
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    28 septembre 2018 • Course au Large, Multi50 - Ocean Fifty, Route du Rhum • Vues: 2017

  • Un nouveau trimaran MACIF remis à l’eau, objectif Rhum !

    Six mois et demi après être entré en chantier, le trimaran MACIF a été remis à l’eau mardi matin à Lorient. Profondément transformé dans un objectif de performance, le bateau de 30 mètres, doté de nouveaux

    31 juillet 2018 • Course au Large, Route du Rhum, Ultime • Vues: 4259

  • FenêtreA-Mix Buffet qualifié, objectif le doublé pour Erwan Le Roux !

    Durant près de 3 jours, Erwan Le Roux, à la barre du trimaran Multi50 FenêtréA-Mix Buffet, a avalé les 1100 milles nécessaires à sa qualification pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Parti le 8 juillet dernier, il

    19 juillet 2018 • Course au Large, Multi50 - Ocean Fifty, Route du Rhum • Vues: 2280

  • L’IMOCA soutient l’appel pour l’océan, bien commun de l’humanité

    Les océans de la planète sont le terrain d’expression des skippers de la Classe IMOCA lors de courses transocéaniques auxquelles ils participent. Témoins hélas des conséquences de certains usages, la protection des

    14 juin 2018 • Course au Large, Divers, Environnement, IMOCA • Vues: 2263

  • François Gabart fin prêt avant de retrouver le trimaran MACIF

    C’est dans un peu plus d’un mois que François Gabart reprendra la barre de son trimaran MACIF, qui sortira fin juillet d’un important chantier d’optimisation. « J’ai hâte de découvrir le résultat de tout le travail

    14 juin 2018 • Course au Large, Route du Rhum, Ultime • Vues: 2712

  • Le nouveau Championnat du Monde IMOCA est lancé !

    C’est dimanche prochain, le 3 juin, que sera donné le départ des Monaco Globe Series. Ce rendez-vous constitue la première épreuve du nouveau Championnat du monde IMOCA GLOBE SERIES, résultat d’une volonté commune

    2 juin 2018 • Course au Large, IMOCA, Monaco Globe Series • Vues: 1854

  • Cette semaine a été chargée et constructive pour l’IMOCA. Après le stage sécurité organisé à la Trinité-sur-Mer mercredi 4 avril, les acteurs de la classe se sont retrouvés le lendemain à Lorient pour l’Assemblée Générale 2018. Incitation à utiliser les énergies renouvelables à bord, accord pour poursuivre les discussions avec la Volvo Ocean Race, nouvelle règle concernant les radars : trois grandes décisions ont été votées et validées à une large majorité.

    C’est dans les locaux du Football Club de Lorient que s’est tenue le jeudi 5 avril l’Assemblée Générale annuelle destinée à fixer les grandes orientations de la classe IMOCA. Une soixantaine de personnes étaient présentes, skippers et teams managers. Plusieurs décisions ont été approuvées avec un taux d’acceptation de 85 à 90 %.

    Inciter à l’utilisation d’IMOCA sans énergie fossile

    Les participants à l’AG ont voté une nouvelle règle devant favoriser les énergies renouvelables à bord des bateaux afin qu’ils n’utilisent plus de gasoil. Certains skippers ont déjà annoncé leur volonté de faire évoluer leurs bateaux en passant d’un moteur à explosion à un moteur électrique. Cette volonté de suppression de l’énergie fossile est clairement dans l’ère du temps et répond à une prise de conscience partagée entre les skippers d’aller vers des bateaux plus optimisés en terme de développement durable.

    Poursuivre les discussions engagées avec la Volvo Ocean Race

    Les skippers IMOCA ont aussi voté en faveur d’un possible inscription de la Volvo Ocean Race au programme des courses IMOCA. Les acteurs de la classe donnent donc leur accord de principe sur le fait que le prochain tour du monde en équipage avec escales puisse se disputer sur des 60 pieds IMOCA. C’est désormais au Conseil d’Administration de poursuivre les discussions avec la Volvo Ocean Race.

    Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA :

     » Globalement les skippers ont voté massivement pour ce rapprochement. Maintenant les discussions vont se poursuivre dans les semaines qui viennent entre l’IMOCA et la VOR, afin de définir ensemble les bases de ce partenariat. Les skippers ont une vraie envie d’avancer dans ce sens et on est prêts. La balle est maintenant dans le camps de la VOR… ».

    Des radars plus performants pour diminuer les risques de collision

    Augmenter la sécurité des bateaux constitue un enjeu majeur pour la classe IMOCA. Ainsi, une nouvelle règle imposera d’embarquer des radars plus performants à partir du départ de la Route du Rhum 2018. L’objectif est de donner aux marins solitaires un meilleur outil de veille pour diminuer, autant que faire se peut, les risques de collision.

    Un Conseil d’Administration international

    Outre ces trois décisions importantes, l’Assemblée Générale a permis d’élire deux nouveaux membres au Conseil d’Administration : le Suisse Alan Roura et l’Allemand Boris Herrmann. Ils rejoignent ainsi Louis Burton, Paul Meilhat et le Néo-Zélandais Conrad Colman. Antoine Mermod reste Président, le Britannique Alex Thomson vice-Président et Charles Euverte trésorier. Parmi les huit membres du CA, quatre sont étrangers, ce qui reflète bien la volonté d’internationalisation de la classe IMOCA.

    Réaction du skipper Boris Herrmann suite à l’AG IMOCA :

     » Cette Assemblée Générale a été un grand succès. Toutes les propositions de changement de règles ont été acceptées. La poursuite du rapprochement avec la Volvo Ocean Race est une excellente nouvelle. Si les deux plus prestigieuses courses offshore (Vendée Globe et Volvo) se disputent en IMOCA, ce sera un atout majeur pour augmenter la popularité de la classe à l’international et monter des nouveaux projets encore plus vendeurs auprès des sponsors. Quant à la décision sur les énergies renouvelables, elle va aussi dans le bon sens. Se dire que l’on peut boucler un tour du monde en produisant sa propre énergie, sans gasoil, est très inspirant. En prônant les énergies propres, nous apportons notre petite contribution dans une problématique plus vaste qui touche l’ensemble de nos sociétés. C’est l’âme de la classe IMOCA que de chercher l’innovation en permanence, dans tous les domaines. A titre personnel, j’ai un partenariat avec la marque BMW qui fait beaucoup de recherches pour les batteries des voitures hybrides et électriques. Nous travaillons sur la mise en place de ces batteries sur mon IMOCA et la décision sur les énergies renouvelables prise lors de l’Assemblée Générale va beaucoup m’aider pour cela. Nous espérons fiabiliser le système pour la saison 2019. »

    Paul Meilhat à propos du rapprochement avec la VOR :

     » Je suis hyper content et très enthousiaste de ce projet d’accord car la Volvo Ocean Race est vraiment une course que je rêve de faire pour plusieurs raisons. Sportive d’abord car la VOR est sans doute la course la plus dure, qui permet de se confronter aux meilleurs marins et de réunir un vrai plateau international. Pour un porteur de projet comme moi, c’est donc un vrai plus de pouvoir proposer la VOR car sa dimension internationale permet d’approcher des grandes marques mondiales. Et pour ceux qui n’ont pas de bateau, cela permet de faire valoir un savoir-faire pour embarquer. Tout est donc très positif… ».

    • Trois grandes décisions validées •

  • Après un hiver studieux, la compétition reprend dans quelques jours pour Armel Tripon, avec notamment les 1000 milles des Sables. Le skipper du Multi50 RÉAUTÉ CHOCOLAT passe en revue les travaux d’hiver – tous liés à la fois à la sécurité et à la performance – ainsi que son programme 2018 qui est évidemment orienté vers la navigation en solitaire en perspective du grand objectif du programme : la Route du Rhum, en novembre prochain.

    Armel, le retour à la compétition est maintenant tout proche et avec l’équipe de RÉAUTÉ CHOCOLAT, vous avez particulièrement bien préparé cette saison 2018…

    « C’est le printemps, oui, on reprend la compète ! Nous avons choisi de faire un chantier d’hiver assez condensé, sur quelques semaines, afin de pouvoir remettre le bateau à l’eau très tôt, dès le début du mois de mars. L’idée était de pouvoir naviguer en solitaire le plus vite possible puisque, effectivement, nous sommes maintenant totalement concentrés sur l’objectif de la Route du Rhum. Après avoir ramené le bateau par la mer de ce côté-ci de l’Atlantique suite à la Transat Jacques Vabre, nous avons par exemple choisi de rester aux Canaries pour une dizaine de jours d’entraînement en janvier, ce qui a permis de faire du solitaire dans des conditions beaucoup plus maniables que chez nous à cette époque ; mais aussi d’anticiper sur l’ergonomie de bateau, le plan de pont, l’organisation des manœuvres et le type de voiles que je voulais pour la Route du Rhum… Et ça a été hyper profitable ! D’une part parce que j’ai pu m’entraîner beaucoup plus qu’en Bretagne où les dépressions s’enchaînaient et d’autre part parce que cela a permis de gagner beaucoup de temps en anticipant sur le chantier d’hiver. Nous sommes rentrés des Canaries entre deux tempêtes fin janvier et avons condensé le chantier sur un mois et demi. »

    Quelles ont été les grandes lignes de ce chantier, les améliorations principales apportées à bord de RÉAUTÉ CHOCOLAT ?

    « Nous avons bien sûr procédé à un check complet et refait les carènes du bateau pour que les trois coques glissent de manière optimale. Nous avons surtout modifié la casquette centrale de manière à avoir un vrai poste de veille bien protégé… et franchement ça change tout, c’est sans comparaison en mer ! Nous avons désormais une vraie casquette fixe en composite assez légère avec un panneau coulissant que tu viens tirer quand tu es en veille et que tu peux repousser quand tu es en manœuvre. Quand tu es en veille sous pilote, ce qui est très souvent le cas en solo, tu es maintenant hyper protégé, à l’abri, prêt à choquer les écoutes. C’est un point fondamental sur une course en solo de longue haleine comme la Route du Rhum. Je suis vraiment content de ça parce que sur la Transat on s’était bien rendu compte que nous n’étions vraiment pas assez protégés. Cette protection pèse 9 kilos mais ce n’est pas grave car on a regagné ces kilos ailleurs, notamment sur le jeu de voiles et en optant pour de nouvelles batteries. »

    D’autres améliorations, en plus de cette nouvelle protection ?

    « Oui, nous avons par exemple bien travaillé sur le pilote avec notre partenaire NKE ainsi que sur les voiles, repensé l’ergonomie des manœuvres pour centraliser encore plus tout sur le piano, ce qui est à la fois un gage de sécurité et de performance quand tu n’as plus besoin d’aller chercher tel ou tel bout un peu loin du cockpit. Et puis, nous avons fait un réglage de mât important et qui donne des résultats étonnants : pour résumer nous avons ajouté un degré de quête du mât vers l’arrière (de 3° à 4°)… et cela n’a l’air de rien mais ça a beaucoup changé le comportement du bateau : il plante beaucoup moins dans la mer. De ce point de vue-là aussi le bateau est plus ‘secure’… et donc plus performant ! Sur ma dernière session d’entrainement en solo, j’ai fait des runs à 34 nœuds de manière très stable sous pilote, sans trop de stress. C’est vraiment un réglage qui promet sur une course comme la Route du Rhum. »

    Pas moins de 10 courses sont au programme de RÉAUTÉ CHOCOLAT cette année…

    « Oui, ça peut paraitre beaucoup mais en réalité un grand nombre d’entre elles sont des épreuves courtes sur deux ou trois jours. Ce que je retiens c’est que la toute première, la 1000 milles des Sables, sera aussi ma qualification pour la Route du Rhum, à laquelle je suis maintenant officiellement inscrit et qui est évidemment le grand objectif de la saison. C’est dans 15 jours, départ le 23 avril, ça permettra de valider une fois de plus ce que nous avons fait sur le bateau et de m’entraîner en conditions réelles de compétition. C’est positif parce que – contrairement à l’an dernier où nous n’avions pas eu de vraie confrontation en double avant la Transat Jacques Vabre – cette année il y a trois occasions de vraiment se jauger par rapport aux autres en solitaire : cette 1000 milles des Sables, le Mille SNSM en juin et la Drheam Cup en juillet. C’est une bonne chose et de toutes façons les autres courses en équipage seront aussi l’occasion de travailler. Cette année, chaque convoyage, chaque ralliement, chaque course seront axés sur le travail et l’entraînement en solitaire. Mes premiers entraînements en vrai solo cette année ont été vraiment réussis, je prends à la fois du plaisir et de la confiance… c’est ce qu’il faut quand on a pour objectif de s’aligner sur une course aussi exigeante que le Rhum ! »

    Le programme 2018 de RÉAUTÉ CHOCOLAT et Armel Tripon

    • 1000 milles des Sables : 23 au 26 avril
    • Grand Prix Guyader : 5 au 7 mai
    • Grand Prix de Brest : 10 au 13 mai
    • Tour de Belle-Ile : 2 juin
    • Mille SNSM : 22 au 24 juin
    • Drheam Cup : 21 au 28 juillet
    • Grand Prix St Quay : 24 au 26 aout
    • Grand Prix Valdys : 1er au 8 septembre

    • Objectif Rhum pour Armel Tripon •

  • Un nouveau partenaire pour Isabelle Joschke

    Isabelle Joschke poursuit sur sa lancée dans le milieu de la course au large, avec un objectif ambitieux à l’horizon 2020 : être sur la ligne de départ du Vendée Globe. En vue de ce grand événement, la navigatrice

    28 mars 2018 • 2020-21, Course au Large, IMOCA, Transat Jacques Vabre, Vendée Globe • Vues: 3375

  • Mer et montagne, des mondes pas si différents

    La mer et la montagne ont comme particularité d’isoler du monde ceux qui s’y aventurent. Ces deux univers qui peuvent sembler opposés en apparence, sont en réalité bien plus proches qu’il n’y parait. Le temps d’un

    25 mars 2018 • Course au Large, H2O, IMOCA, Neige • Vues: 1729