The Transat
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  • Retour sur le passé

    The Transat bakerly est la première course en solitaire de l’histoire ! Une première qui convainquit cinq skippers de s’affronter sur un parcours particulièrement exigeant entre Plymouth (Cornouaille Britannique) et

    21 avril 2016 • Class40, Course au Large, IMOCA, MOD70, Multi50 - Ocean Fifty, The Transat, Ultime • Vues: 2728

  • Objectif The Transat bakerly pour Paul Meilhat

    Ce mardi 19 avril à 16h00, SMA a été mis à l’eau à Port La Forêt après deux mois et demi de chantier. Le 60 pieds IMOCA bleu et blanc a été entièrement révisé et réparé. Cette « remise en service » est

    19 avril 2016 • Course au Large, IMOCA, The Transat • Vues: 2741

  • Philip Sharp affronte l’Atlantique

    Il y a dix ans Phil Sharp gagnait la Route du Rhum en Class40. En 2016 il est de retour pour s’attaquer à la plus ancienne et exigeante transatlantique : the Transat Bakerly. Le 2 mai prochain, jour du départ de cette

    17 avril 2016 • Course au Large, The Transat • Vues: 2446

  • Le Multi50 FenêtréA-Cardinal est à vendre !

    Route du Rhum, Transat Jacques Vabre, Transat Québec – Saint-Malo, Trophée du Port de Fécamp, Trophée Prince de Bretagne, Challenge de Port Médoc, Grand Prix Guyader, Ar Men Race, Grand Prix Las Palmas Gran Canaria…

  • V and B à la conquêtes des Etats-Unis !

    Après 4 jours, seul en mer, Maxime Sorel s’est qualifié pour la course en solitaire The Transat Bakerly, qui partira le 2 mai prochain de Plymouth, direction New-York ! Il nous livre ses premières impressions. Le skipper V

    12 avril 2016 • Class40, Course au Large, Divers, Multimedia, The Transat, Vidéo • Vues: 2595

  • Tous à Saint-Malo !

    Avant le départ de The Transat bakerly le 2 mai de Plymouth en direction de New-York, tous les concurrents vont se retrouver à Saint-Malo durant quatre jours (du mercredi 20 avril au samedi 23 avril) pour un enchaînement

  • 52 ans après avoir été le premier bateau à franchir la ligne d’arrivée lors de la deuxième Transat de l’histoire, Pen Duick II s’apprête à retraverser l’océan Atlantique d’est en ouest. Cette fois-ci ce n’est pas Éric Tabarly mais Loïck Peyron qui prendra la barre du légendaire voilier floqué du numéro 14. Pen Duick II, remis en état notamment grâce aux efforts de l’Association Éric Tabarly soutenue par Banque Populaire, sera dans les mêmes conditions de navigation qu’à l’époque lorsqu’il prendra le départ de The Transat Bakerly, le 2 mai prochain, aux côtés des Imoca nouvelle génération.

    Loïck Peyron nous parle de cette nouvelle aventure.

    COMMENT VOUS EST VENUE CETTE IDÉE DE PARTICIPER À THE TRANSAT À LA BARRE DE PEN DUICK II ?

    « Cette idée est venue il y a environ 5 ans. J’avais envie de re-naviguer à l’ancienne revivre mes premières émotions au large, quand j’avais 19 ans. D’autre part, j’ai toujours aimé rendre hommage aux autres et respecter ceux qui ont été ou mes concurrents, ou mes maîtres, ou les deux : c’est le cas d’Éric Tabarly. »

    CELA FAIT 52 ANS QU’ÉRIC TABARLY A REMPORTÉ CETTE COURSE SUR CE MÊME BATEAU, QU’EST-CE QUE CELA REPRÉSENTE POUR VOUS ?

    « Il y a 52 ans j’avais 4 ans donc je ne m’en souviens pas vraiment… Quand Éric gagne cette Transat c’est le début, en France et pas seulement, de toute l’épopée de la course au large en solitaire comme en équipage et d’un grand intérêt médiatique français pour cette discipline. Nous autres navigateurs bénéficions tous de cette victoire aujourd’hui. »

    APPRÉHENDEZ-VOUS LE MANQUE DE REPÈRES ET D’AIDES TECHNOLOGIQUES SUR CETTE COURSE EN « MODE VINTAGE » ?

    « Au contraire, c’est ce que je recherche ! Je suis dans cette Transat à la fois en course car sous la responsabilité de l’organisation, et hors course car sans objectif de résultat. J’ai donc à bord tout le matériel obligatoire, mais l’idée est de ne pas l’utiliser sauf pour des besoins de communication afin de raconter mon aventure. Je ne veux pas recevoir de fichiers météo, mais j’ai un radar obligatoire, ce qui n’est pas plus mal car je n’ai aucune envie de prendre de risques personnels et pour le bateau.
    Ce bateau c’est une pièce de collection, un fauteuil Louis XV classé au patrimoine national, donc il faut au moins que je le ramène à bon port. »

    JUSTEMENT, QUELLES DIFFÉRENCES FONDAMENTALES Y A-T-IL ENTRE LES BATEAUX ACTUELS ET PEN DUICK II ?

    « C’est toute la problématique. Un bateau d’aujourd’hui est considéré comme moderne voire futuriste. J’ai ici l’occasion de remettre la lumière sur Pen Duick II qui était futuriste à son époque. C’est passionnant de valoriser toutes les innovations de chaque période. Le fait que je navigue sur les engins les plus rapides du monde à plus de 40 nœuds sur la Coupe de l’America ne m’empêche absolument pas d’être passionné par les engins futuristes d’hier. Je dis souvent que c’est en respectant le passé qu’on a une meilleure vision de l’avenir. »

    QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE LA TRANSAT ANGLAISE DE 1964 DE ÉRIC TABARLY ET CELLE DE LOÏCK PEYRON CETTE ANNÉE ?

    « La différence fondamentale et que je n’ai pas la pression de la gagner et heureusement. L’autre différence notable est qu’en 1964 c’était la première Transat pour Éric qui avait 24 ans et qui découvrait un peu les choses sur un bateau révolutionnaire pour l’époque. Personnellement je vais attaquer ma cinquantième transatlantique donc ce n’est pas tout à fait le même registre. Enfin, il y a maintenant beaucoup plus de cargos sur la route, donc il faut vraiment se méfier. »

    COMMENT SE PASSE VOTRE COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION ÉRIC TABARLY ?

    « Cela se passe très bien, car grâce à l’Association Éric Tabarly dont Banque Populaire est mécène, on a pu faire un jeu de voiles neuf à l’ancienne avec les mêmes coupes, les mêmes mousquetons, etc. L’autre aspect sympathique est que l’on va se retrouver à Saint Malo avec toute la flotte des Pen Duick avant le départ de la Transat. »
    Le mot de Jean-Pierre Couteleau, secrétaire de l’Association Éric Tabarly :

    QUE REPRÉSENTE POUR VOUS PEN DUICK II, À BORD DUQUEL ÉRIC TABARLY A REMPORTÉ LA TRANSAT ANGLAISE EN 1964 ?

    « Ce bateau a une histoire intéressante. Avec Pen Duick II, on est passé du yachting à la voile sportive : avant, un bateau était fait pour le plaisir du propriétaire et participait éventuellement à des courses ; là, Éric a eu la démarche de construire un bateau spécifiquement pour la Transat Anglaise. »
    « Les Pen Duick fascinent. Quand ils arrivent dans un port, ils attirent les curieux. Éric jouit aujourd’hui encore d’une aura extraordinaire. »

    PARLEZ-NOUS DU PARTENARIAT ENTRE BANQUE POPULAIRE ET L’ASSOCIATION…

    « Le partenariat dure et nous avons la chance de recevoir le soutien d’un mécène fidèle. Ce n’est pas la Banque de La Voile pour rien. Les conventions de mécénat de Banque Populaire courent sur trois ans. Cela nous permet d’avoir davantage de visibilité et ainsi de programmer des chantiers plus conséquents sur les Pen Duick. Nous pouvons ainsi poursuivre l’œuvre maritime et éducative d’Éric Tabarly en favorisant le développement de la culture maritime, en suscitant l’intérêt, la recherche et l’innovation dans les différents domaines de la plaisance. »
    Rendez-vous à Saint-Malo le 23 avril lors du Prologue de The Transat pour admirer Pen Duick II entouré de toute la flotte des Pen Duick.

    • Pen Duick II – Le défi de Loïck Peyron •

  • Un chantier d’hiver pas comme les autres pour SMA

    Le monocoque SMA a retrouvé, au début du mois de février, l’atelier de Mer Agitée à Port-la-Forêt pour un chantier d’hiver particulièrement dense. Il s’agit d’effacer les stigmates de trois semaines de dérive dans

    15 mars 2016 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, The Transat, Vendée Globe • Vues: 3104

  • Après trois mois de chantier consacrés à optimiser la performance du bateau, Sodebo Ultim’ a été remis à l’eau ce matin. Pour le skipper trinitain et son équipe technique, cette période a été capitale pour améliorer « toujours et encore » la configuration solitaire de ce trimaran de 30 mètres.

    Dans moins de deux mois, le 2 mai, le skipper de Sodebo Ultim’ s’élancera au départ de The Transat pour un sprint sur l’Atlantique nord entre Plymouth et New York. Ce sera pour lui l’occasion de renouer avec cette course mythique. The Transat est un objectif majeur pour Thomas Coville. Deuxième de la dernière édition en 2004, il ne cache pas son ambition et sa fierté d’être inscrit à cette course qui appartient aux événements légendaires de l’histoire de la course au large internationale.

    « L’Atlantique nord pour un marin, c’est toujours impressionnant. Enfant, j’ai vu mon père tellement heureux quand Eric Tabarly a gagné en 1976. J’avais 8 ans, mais j’ai été très touché par son émotion. Aujourd’hui, je fais partie de l’histoire. »

    Autre saison, autre défi. Dès le 15 octobre, Sodebo Ultim’ sera amarré à Brest. Thomas Coville se mettra alors en stand by pour une cinquième tentative de record autour du monde en solitaire avec ce rêve qui ne le quitte pas : devenir le solitaire le plus rapide autour du monde à la voile.

    Afin de gagner en performance, l’équipe technique de Sodebo Ultim’ a exploité tout ses savoir- faires. Suite aux enseignements de la Transat Jacques Vabre, c’est un bateau plus affuté qui ressort de ce chantier hivernal, un voilier taillé pour les plus grandes traversées des océans en solitaire.

    Passage en revue de certaines évolutions majeures du trimaran géant avec Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim’

    Avec ces nouveaux appendices, Sodebo Ultim’ devrait pouvoir s’élever davantage au dessus de l’eau !

    Une nouvelle dérive

    « Nous avions gardé la dérive d’origine version Geronimo qui n’avait pas été améliorée par manque de temps. Aujourd’hui, le profil de la nouvelle dérive est beaucoup plus fin et son poids a été diminué d’environ 80 kg. Nous avons donc gagné en hydrodynamisme. Vraiment typée pour le tour du monde qui se court en grande partie au portant, le gain de cette nouvelle dérive devrait être substantiel pour The Transat. La traversée de l’Atlantique nord d’est en ouest réserve en effet du près et du reaching. »

    De nouveaux safrans

    « Les safrans avec plans porteurs ont été construits à l’automne pendant que j’étais en mer pour participer à la Transat Jacques Vabre. Ils ont été mis en place à notre retour en France fin novembre. Avant le chantier hivernal, nous avons analysé leurs nouvelles incidences pendant 15 jours de navigations-tests. Les réglages des foils ont également été améliorés : ils sont désormais incurvés vers l’intérieur (vers l’extérieur auparavant). Ce changement d’angle permet une plus forte poussée pour surélever le bateau au dessus de l’eau. La combinaison de ces nouveaux foils avec les plans porteurs des safrans vont offrir un meilleur empennage (comme pour les avions il s’agit de l’ensemble des plans fixes et mobiles qui assure la stabilité en tangage et en trajectoire). »

    Peut-on dire que le bateau vole ?

    « C’est difficile de dire que l’on vole. Il y a des moments où le bateau est porté par les foils et les plans porteurs arrière. C’est hyper grisant de sentir le bateau devenir très léger, tout en accélérant à une vitesse folle. Sur des bateaux de cette taille (30m) et de cette puissance, c’est phénoménal ! C’est comme si tu passais le mur du son. »

    Des pilotes automatiques uniques au monde

    « C’est le sujet sur lequel l’équipe de Sodebo est en pointe. Le nouveau pilote est ce qui se fait de mieux ! C’est un pur produit Sodebo et je suis fier du rendu. Nous y avons mis beaucoup d’énergie et de travail. Mais pour l’instant, nous restons discrets sur cette évolution stratégique. »

    Qui dit sécurité et confort, dit aussi sérénité pour le marin

    Sur ces bolides des mers pouvant aller à plus de 30 nœuds (55 km/h), la sécurité du marin est primordiale, notamment en solitaire où la navigation est très engageante. Il faut pouvoir réagir très vite en cas de forte gîte ou d’enfournement. Le moteur principal du bateau étant la grand-voile, un système de largage automatique agit en direct pour choquer les écoutes et remettre Sodebo Ultim’ à plat. Les nouvelles bulles installées sur la casquette et la nouvelle configuration de la cellule de vie faciliteront la veille de Thomas Coville.

    Un système de largage automatique de la grand-voile

    « Celui-ci est spécifique à la navigation en solitaire et il est plus évolué que ce que nous avions auparavant avec un mode progressif ou radical. Doté d’un capteur à l’intérieur du bateau, le largage est lié à l’enfournement ou à la gîte du bateau. Grosso modo, à 9° la coque centrale sort de l’eau et nous avons programmé le largage de la grand-voile à 15°, là où le bateau n’est plus que sur un flotteur ou sur un foil. C’est un élément de sécurité important.»

    Chaque mise à l’eau est un moment particulier pour Thomas Coville. C’est la passation entre l’équipe de l’atelier et l’équipe des techniciens navigants. Basé à Lorient pour ce chantier, le trimaran rejoindra aujourd’hui son port d’attache à La Trinité-sur-Mer.

    Place au sport ! Le compte à rebours est lancé avant le départ de The Transat, le 2 mai prochain.

    « C’est toujours un moment humain très sympa. Depuis quelques jours, quelques semaines, il y a un mélange d’impatience et de stress. C’est une jubilation incroyable. Après ces trois mois de chantier, où nous avons concentré nos efforts sur l’optimisation, l’amélioration et la performance, nous sommes dans l’expectative, espérant que tout va marcher. Il est tant d’aller naviguer et de valider le travail mis en œuvre »

    The Transat, celle qui compte le plus !

    « J’ai un souvenir très fort de 2004, où j’étais à la bagarre contre Michel Desjoyeaux. Il a franchi la ligne une heure devant moi. J’ai adoré cette course car elle m’a poussée dans mes retranchements. Je m’étais vraiment épanoui, surpris et j’étais fier du résultat. Depuis décembre dernier, c’est mon objectif numéro un : je m’entraîne pour être au top, j’y pense tous les jours. Je suis heureux de renouer avec cette mythique transat. Sodebo Ultim’ est compétitif et on y va pour gagner. »

    Préparation commando

    « Les cinq prochaines semaines vont être intenses avant de rejoindre St-Malo pour le prologue de The Transat (le 23 avril). Au total, je devrais naviguer l’équivalent de quatre semaines non stop. L’enjeu sera de reprendre vite mes marques en solitaire. Je dois effectuer ma qualification de 1000 milles (1852 km) et j’ai hâte de me retrouver seul en mer ! Avec les autres Ultim’ MACIF et Actual, nous allons faire des entraînements communs afin d’intensifier notre préparation.»

    Le programme de Sodebo Ultim’ en 2016

    • 11 mars : remise à l’eau de Sodebo Ultim’
    • 23 avril : Prologue de The Transat à St-Malo
    • 24 avril : Arrivée à Plymouth
    • 2 mai : Départ de The Transat
    • A partir du 15 octobre : Stand by pour la tentative de record autour du monde en solitaire

    The Transat

    • Départ Plymouth – Arrivée New York
    • 3 500 milles – soit 6 482 km
    • Temps estimé pour les trimarans Ultim : entre 8-10 jours

    Palmarès de Thomas Coville né le 10 mai 1968, marié, deux enfants

    • 7 tours du monde dont 3 en solitaire, 5 en multicoque et 2 en monocoque.
    • 7 records en solitaire et 4 en équipage
    • 9 passages du Cap Horn
    • Plus de 15 transatlantiques

    Et aussi :

    • Vainqueur de la Volvo Ocean Race 2011-2012 (course autour du monde en monocoque et en équipage)
    • Détenteur du Trophée Jules Verne 2010 et 1997 (record du tour du monde en multicoque et en équipage)
    • Transat Jacques Vabre : 2ème en 2015 (course en double)
    • Route du Rhum : 3ème en 2010 et 2006, (course en solitaire)
    • The Transat : 2ème en 2004 (course en solitaire)

    Langage de marin :

    • Au portant : le vent est sur le côté, ou derrière les voiles sont ouvertes
    • Au près : vous remontez contre le vent
    • Au reaching : on est au près débridé, le vent vient un peu plus de côté

    • Sodebo Ultim’ et Thomas Coville de nouveau en solitaire ! •

  • 2016 : une saison qui s’annonce riche !

    Si l’année 2015 a été couronnée de succès avec des premières places au Grand Prix Guyader, à l’Ar Men Race, au Grand Prix Las Palmas – Gran Canaria et au Grand Prix Prince de Bretagne – Sud Goëlo puis une

    23 février 2016 • Course au Large, Multi50 - Ocean Fifty, Québec-St-Malo, The Transat • Vues: 2908