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  • Depuis la mi-février et la mise à l’eau de son bateau, un Ruster 36 aux couleurs de PRB, Philippe Péché est lancé à un train d’enfer vers le projet de sa vie : participer à la Golden Globe Race. Même quelques jours de vacances récents en Ecosse n’auront pas suffi à lui vider la tête de ce défi de taille : s’engager sur une course autour du monde en solitaire, sans escale, sans assistance et sans technologie moderne…

    Seuls 30 petits jours le séparent désormais du coup d’envoi de la course. Un moment qu’il attend depuis trois ans… Au coup de pistolet, il sera seul pendant environ 9 mois à bord de son bateau de 11 mètres. Une folie ? Un coup de génie ? Une manière de remonter le temps ? Une envie d’introspection ? Philippe nous dit tout de ses motivations et de ce qu’il reste à accomplir pour être fin prêt le 1er juillet prochain.

    Dans quel état d’esprit es-tu à quelques jours du départ ?

    « Je vois ce moment arriver, se rapprocher. Je monte en Angleterre jeudi prochain pour le prologue. Nous devons être dimanche 10 juin à Falmouth. Cela signifie que le bateau doit être prêt à 99% pour ce moment-là. Je sens aussi que les gens autour de moi montent un peu en pression même si leur regard bienveillant sur mon projet ne change pas à mesure qu’approche le départ. Je me dis surtout qu’il faut y aller maintenant. Je prépare ce projet depuis 3 ans. Nous sommes au bout du chemin. Mais je me rends compte qu’il y a toujours plein de petites choses à gérer au dernier moment. Tu ne peux pas tout maitriser. Mais je suis très bien loti, j’ai un soutien énorme autour de moi. Je ne peux absolument pas me plaindre ! »

    Qu’est ce qui a motivé ton engagement sur la Golden Globe Race ?

    « J’avais une très grosse envie de solo. J’ai envie de me prouver que j’en suis capable. Beaucoup de mes copains ont fait des tours du monde en solitaire, souvent par obligation parce que c’était leur métier. Ma carrière de marin est derrière moi. Aujourd’hui je ne suis pas obligé de me lancer dans cette aventure. Mais j’y vais par choix. Rien ni personne ne m’y oblige. J’avais envie d’essayer. Je veux voir si ça me plait. C’est aussi pour moi une manière de marquer mon respect par rapport à tous ceux qui ont déjà réalisé un tour du monde en solo et qui forcent mon admiration ; des gens comme Alain Gautier (vainqueur du Vendée Globe 1992-1993 et ami de Philippe, NDLR).

     

    Dans la vie d’un marin ou d’un régatier comme je l’ai été, c’est formidable d’avoir la possibilité de s’offrir un tour du monde, de ne pas s’y engager sous une forme de contrainte. J’ai toujours eu un peu un sentiment d’inachevé dans ma carrière parce que je n’ai fait que de l’équipage. Aujourd’hui, je sais mieux doser l’effort que cela représente d’être skipper, de mener son propre projet solo. Par le passé, j’ai toujours eu mon job à faire sans ce rôle de skipper, sans l’implication totale que cela représente. C’est un rôle difficile mais je suis très fier de le découvrir. Et puis, il y a tout l’aspect compétition. Car c’est aussi cela qui a motivé mon engagement. Je suis régatier, j’aime la performance, j’aime être dans le match. Et je sais qu’avec ce projet, je peux régater au meilleur niveau. En tout cas, je vais tout faire pour ! »

    Y-a-t-il des choses que tu appréhendes ?

    « Oui bien sûr ! La casse ! Je ne parle pas d’un démâtage car là, évidemment, la sanction est directe. Mais je parle de la casse très handicapante qui peut t’empêcher d’accomplir ton projet dans de bonnes conditions. Avoir des grosses galères d’électronique par exemple… Ou alors me faire mal. Je serai très vigilant sur ce point. C’est très clair, je serai tout le temps clipsé au bateau. Je ne prendrai pas de risques pour moi. »

    Que te reste-t-il encore à faire ?

    « Je dois préparer les rangements pour faire l’avitaillement. Et puis j’ai aussi de l’électricité à terminer notamment pour répondre aux exigences de sécurité. Par exemple, je dois finir l’installation du système AIS anti-collision et le câblage de la balise. J’ai fait mon antifouling en début de semaine et j’ai terminé les installations de confort. J’ai mis une prise 12 volts pour recharger mes batteries et une autre pour ma bouilloire. Il me reste aussi mon système de barre de secours à installer. J’ai encore un peu de boulot. C’est un peu stressant car la date approche. C’est pour cela que je dis qu’il faut y aller. Si tu restes une semaine de plus, tu trouveras toujours de quoi faire pour une semaine de plus. »

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