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  • Le trimaran MACIF en pleine préparation

    Mis à l’eau le 18 août à Lorient, le trimaran MACIF a d’abord passé avec succès la phase des tests statiques, consistant à solliciter la structure au port pour s’assurer de sa fiabilité. Après une première sortie

  • Trois ronds dans l’eau avec François Gabart

    Partagez un moment rare… celui de naviguer avec François Gabart sur son tout nouveau trimaran de 100 pieds. Certes, vous devrez laisser un peu de place à Pascal Bidégorry, son partenaire pour la Transat Jacques Vabre, mais

  • François Gabart prêt pour de nouveaux défis

    Dix-huit mois après le début de sa construction, le trimaran MACIF a quitté le chantier CDK Keroman Technologies ce mardi 18 août pour être mis à l’eau au pied de la base des Sous-Marins de Lorient. Un moment attendu et

  • François Gabart embarque Pascal Bidégorry

    François Gabart disputera sa première course à bord du nouveau trimaran MACIF sur la Transat Jacques Vabre le 25 octobre prochain. Il aura pour objectif de prendre la mesure de sa nouvelle monture de 30 mètres en conditions

    16 juin 2015 • 2015, Course au Large, Transat Jacques Vabre • Vues: 4142

  • Focus sur les innovations du trimaran MACIF

    Le trimaran MACIF prend forme ! L’assemblage de toutes les pièces du gigantesque puzzle se termine au chantier CDK Keroman de Lorient, tandis que les premiers éléments de décoration apparaissent. Début juin, seront

    26 mai 2015 • Course au Large, Records, Tour du Monde en Solitaire, Ultime • Vues: 6097

  • Le prochain bateau est étudié pour naviguer de façon plus aérienne…

    Dans « Carte blanche », MacifCourseauLarge.com donne la parole aux acteurs et observateurs qui gravitent de près ou de loin autour du chantier du trimaran… Cette semaine, l’architecte du trimaran MACIF, Vincent Lauriot-Prévost*, s’est prêté à l’exercice en se remémorant ses premiers échanges avec François Gabart autour de ce projet d’envergure…

    (*) : Vincent Lauriot-Prévost est un architecte naval qui a créé l’agence d’architecture navale VPLP avec Marc Van Peteghem en 1983 lorsqu’ils ont conçu leur premier bateau qui allait courir l’OSTAR en 1984. C’était la première fois que des foils étaient ajoutés à des flotteurs sur un trimaran. Basée à Vannes, VPLP est aujourd’hui à la pointe du développement technologique des bateaux depuis 30 ans.

    Deux mois après sa victoire sur le Vendée Globe (printemps 2013, ndlr), François Gabart est venu à Vannes avec Antoine Gautier pour un déjeuner un peu informel. On a discuté de l’avenir, et notamment de ce projet de multicoque auquel il avait réfléchi ces derniers mois en mer, pour lequel il souhaitait faire avancer la réflexion : en solitaire toujours, le tour du monde en ligne de mire, en restant le plus rapide possible… On commente les bateaux concurrents existants, on évalue nos chances d’en améliorer la performance, le maniement, et l’efficacité. Il les connait déjà par cœur, il nous en apprendrait presque sur nos propres projets, c’est tout dire !

    Si François Gabart est un homme pressé, il est également réfléchi et quand il parle d’égaler des temps de parcours en équipage, j’apprécie sa vision sans que cela paraisse une chimère.

    Décision est rapidement prise de faire une étude de faisabilité, avant même un feu vert de la Macif, pour gagner du temps car déjà le compteur tourne… C’est en confiance que nous démarrons les études, j’ai la conviction qu’il ira au bout et qu’il ne nous fera pas bosser pour des prunes !

    Un voyage à San Francisco, une réunion informelle avec Michel Kermarec et Herve Devaux, affairés à faire voler les bateaux de la 34ème Coupe de l’America, et nous confirmons ce que nous évoquions déjà à Vannes, et ce qui motive son équipe et la mienne, dans l’évolution de ces bateaux : le prochain bateau sera étudié pour pouvoir naviguer de façon beaucoup plus aérienne que les bateaux précédents, le tout en solitaire pour élever un peu le niveau du défi bien sûr !

    François Gabart aime les défis, nous sommes en phase, Macif est motivé par l’aventure, dès lors, elle peut démarrer…

    On est alors à la fin de l’été 2013, le bateau doit être mis à l’eau au début de l’été 2015 ; entre les deux, il faut concevoir… Cette période est notamment celle des échanges et des choix architecturaux grâce à un rythme de réunions soutenu avec François Gabart et son équipe, à laquelle a succédé la phase de construction, celle des relations avec le team structure, le chantier et le team Macif. Au cours de cette dernière, on suit le chantier et on contrôle que nos objectifs de masse sont validés. La prochaine grande étape arrive maintenant à grand pas, celle de la mise à l’eau qui sera suivie de la validation de la structure grâce aux tests d’efforts sur la plateforme avant navigation.

    Finalement, après toutes ces phases, peut-être la plus excitante sera celle des premiers essais ou nous retrouverons les grands thèmes de la phase de conception, et partagerons avec François Gabart et son équipe la découverte du trimaran, les sensations, les données chiffrées, bien décidés à rester sur le pont pour contribuer à valider, rectifier ou améliorer ce qui doit l’être, et être prêt pour le premier défi !

    • Carte blanche à Vincent Lauriot-Prévost •

  • L’ultime MACIF en phase d’assemblage

    Toute l’équipe MACIF est sur le pont depuis ce début d’année 2015 avec le suivi de la construction du trimaran MACIF, l’assemblage des différentes pièces de ce puzzle géant a débuté au chantier CDK Keroman de

    18 mars 2015 • Course au Large, Records, Tour du Monde en Solitaire, Ultime • Vues: 5608

  • La coque centrale du trimaran MACIF transférée à Lorient

    Une étape importante dans la construction du trimaran MACIF a eu lieu ce jour. La coque centrale – longue de 30 mètres – vient d’être transférée du chantier Multiplast au chantier CDK Keroman. Le convoi

    13 décembre 2014 • Course au Large, Records, Tour du Monde en Solitaire, Ultime • Vues: 6496

  • L’Ultime MACIF dévoilé

    En 2013, le groupe Macif annonçait la poursuite de son engagement dans la course au large et lançait la construction d’un multicoque océanique de 100 pieds, qui sera skippé par François Gabart sur la période 2015-2019.

  • Pour leur dernière course, François et son 60 pieds MACIF écrivent une nouvelle page dans l’histoire de la voile. A chaque première tentative, François Gabart a su transformer l’essai en succès :

    • Vendée Globe 2012 : victoire et record en un peu plus de 78 jours pour le plus jeune vainqueur de la circumnavigation.
    • Route du Rhum 2014 : victoire et record en 12 jours 4 heures et 38 minutes. Sans omettre en 2011, la transatlantique d’ouest en est, B to B qualificative pour le Vendée Globe.

    Ce grand chelem sans faute vient parachever un programme IMOCA ambitieux lancé avec Macif il y a quatre ans. En accrochant successivement à son palmarès les mythiques tour du monde et transatlantique, François réussit, à 31 ans, un exploit digne des plus grands sportifs. Titouan Lamazou l’avait réalisé en son temps sur son monocoque en 1990. Plus récemment, Michel Desjoyeaux avait remporté dans la foulée le Vendée Globe 2000 en monocoque avant de s’emparer en 2002 de la Route du Rhum sur un multicoque.
    Avec son sponsor Macif, François va désormais se concentrer sur son multicoque océanique de 100 pieds, actuellement en chantier. Une nouvelle histoire et des défis en perspective plein la tête pour un skipper hors normes.

    Quel est ton premier sentiment en franchissant la ligne d’arrivée ?

    C’est énorme ! Je me suis donné comme jamais sur la course. Alors, je suis content du résultat, content de la façon dont je l’ai obtenu. C’était ma dernière navigation avec le bateau, je ne pouvais rêver mieux. C’est la fin d’un projet, celui que nous avions en Imoca avec la Macif, c’est la fin d’une partie de ma vie aussi avec ce bateau. Alors je voulais vivre autant d’émotions sur cette Route du Rhum que j’en avais vécues sur le Vendée Globe. Et je me suis régalé ! Il y a quatre ans, j’étais déjà là, à Pointe-à-Pitre et nous lancions un bateau Imoca. C’est énorme ! 

    Une participation au Vendée Globe, une victoire et un record. Tout est-il aussi facile que cela ?

    Clairement non ! Ce n’est pas parce que l’on gagne, ce n’est pas parce que l’on est en tête tout le temps de la course, que la chose est facile. Les temps changent, les temps passent, je ne sais pas si cela a un intérêt de comparer les temps de traversée. Mais c’est vrai que si on m’avait dit ça il y a quatre ans, je ne l’aurais pas cru. Je cherchais la difficulté sur cette course, je l’ai trouvée. J’ai toujours dit que les premières fois restent à jamais les premières fois, quelque chose d’unique. Sur le dernier bord, je savourais, je pensais à la suite. A la fois c’est triste de quitter le bateau, mais je ferai le prochain Rhum dans quatre ans avec un multicoque qui ira vite, et ce sera une première fois !

    Comment as-tu fait pour performer tout au long de la course ?

    Je m’étais fixé un niveau d’exigence très élevé, j’avais mis la barre très haut. Je voulais être à fond, mentalement, physiquement. Mais en terme de pression, ce n’est pas facile. J’ai eu aussi quelques problèmes techniques dont je n’ai pas voulu parler. Je n’ai plus de spi depuis les Açores par exemple. Cela aurait pu être important ces dernières 24 heures et je ne voulais pas laisser cet espoir à Jérémie (Beyou).

    Qu’est-ce qui a fait la différence ?

    J’ai réussi à plus attaquer, je crois et cela dès le départ. J’avais confiance en mon bateau. C’est difficile à exprimer, mais c’est une sensation, un feeling que tu ressens avec lui. J’ai énormément barré depuis les Açores, plus de la moitié du temps je pense. Je n’avais plus de spi, je devais attaquer ! Surtout qu’il y avait de grandes chances pour que cela se termine poussivement… Et Jérémie était là. J’ai réussi à le distancer il y a trois jours. J’ai sans doute eu plus de réussite à un moment où nous rencontrions de gros grains. J’ai peut-être eu aussi plus de fraîcheur physique sur la fin. Personnellement, je serai incapable de faire une Solitaire du Figaro et une Route du Rhum la même année !

    Quels ont été tes problèmes techniques durant la course ?

     Alors, la liste : j’ai eu un problème d’électronique dès les deux premières nuits. Plus de pilote, plus de compas au moment où cela tapait vraiment fort ! J’ai passé trois heures à la barre, dans le noir total et 35 nœuds de vent… Dans le bazar, ça laissait le temps de réfléchir. En croisant et recroisant des trucs, ça a fini par remarcher. Mais je pense que cela était dû aux mouvements violents du bateau. Ensuite il y a eu la galette de J3 et puis ce spi. Le front est rentré fort, je suis parti au tas. En choquant le spi, il s’est bloqué. J’ai essayé de l’affaler comme à la volée, mais cela n’a pas marché. Et c’était dangereux. Le lendemain, j’ai ouvert le gennaker, ma deuxième voile de portant. Elle s’est ouverte sur 1 mètre quand elle s’est prise dans l’outrigger. Je l’ai réparé de suite. Mais tous ces soucis, c’est la Route du Rhum ! Quand tu vas à fond la caisse, avec les contraintes qui jouent sur le bateau, c’est quelque chose de normal, qui fait partie du jeu.

    Classement

    1. MACIF / François Gabart arrivé le 14 novembre à 18h 38 min et 55 sec.
      3542 milles en 12 jours 4 heures 38 minutes et 55 secondes, à la vitesse moyenne de 12,10 nœuds (Il a parcouru en réalité 3963 milles à 13,54 nœuds de moyenne).
    2. Maître Coq / Jérémie Beyou à 36.6 milles de l’arrivée
    3. Safran / Marc Guillemot à 175.1 milles de l’arrivée

    • Après le Vendée Globe, la Route du Rhum ! •