Le Cap
Posts

  • La tension monte d’un cran

    « Sur le pont, l’atmosphère est excellente. Les conditions de navigation sont exceptionnelles. La mer est plate. Il fait beau, la température est toujours agréable. On a des poissons volants. Il y a un peu d’eau sur le

    19 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2203

  • Safran cassé sur Dongfeng

    À 0210 UTC, Thomas était à la barre quand on a tapé quelque chose. Un choc violent. On ne sait pas ce qu’on a touché. On a vérifié le safran au vent, commencé à regarder la quille, puis on a complètement dérapé.

    18 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2243

  • MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    Nous avons empanné deux fois durant la nuit et avons pris quelques milles à Abu Dhabi. On est en train d’entrer dans une zone où le vent est plus stable et ça s’annonce plus comme une très longue course In-port et que comme une véritable course au large. D’ailleurs, on a renommé la course : Volvo Inshore Race.
    On a reçu un appel sur la VHF hier après-midi. La personne nous demandait de changer de canal pour pouvoir parler. C’était en fait l’armée espagnole qui nous disait bonjour et nous souhaitait bonne chance pour la suite de la course. Ils nous ont dit qu’ils étaient dans le coin si jamais on avait besoin d’aide.

    20 minutes après cet échange, on a vu un zodiac arriver très vite à l’horizon. Comme nous naviguions non loin des côtes africaines, les gars sur le pont ont été un peu surpris. A 200 mètres du bateau, ils ont commencé à agiter un drapeau espagnol à bord du zodiac et se sont approchés très doucement de nous. On les a entendus nous crier tout leur soutien.

    C’était les gars de l’armée qui avaient mis à l’eau un zodiac pour venir nous voir et nous encourager. Ils nous ont demandé si le menton de Carlos allait mieux. A bord, nous lui avons tous dit de ne pas s’en faire maintenant qu’il était célèbre !

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    Tout à coup, un petit bateau apparait à l’horizon, armé. Des pirates ! C’est la première chose qui vient en tête à ce moment là. C’est la chose à laquelle nous avons tous été sensibilisés. Le long de la côte du Sénégal, la piraterie n’est pas une chose exceptionnelle.

    Le zodiac est arrivé à toute allure vers nous. Alors qu’ils étaient tout près, j’avais un peu la trouille de voir ces huit gars avec leur gilet de l’armée, prêts à attaquer. L’un d’entre eux a alors cherché quelque chose dans un coffre et a sorti un immense drapeau espagnol. C’était un zodiac de la marine espagnole. Le drapeau rouge-jaune-rouge dansait avec le vent. L’arme était en fait juste un appareil photo pour immortaliser cette rencontre avec les équipages de la Volvo Ocean Race.

    Les gars sur le pont étaient très excités, particulièrement l’espagnol Pablo Arrarte qui a salué ses compatriotes. Il souriait. « Est ce que vous croyez qu’ils nous ont apporté quelque chose de délicieux ? Du jambon par exemple ? » Andrew Cape a quitté son ordinateur pour rejoindre les autres dehors : « Dites leur que le bateau bleu, Vestas, transporte de la drogue ! ». Puis il s’est mis à rire. Le petit zodiac a ralenti et on leur a dit au revoir.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Alors qu’Abu Dhabi Ocean Racing progresse le long de la côte africaine, le rythme s’installe à bord. Une routine qui n’est pas facile à s’installer dans cette compétition de monotypes. Pendant les dernières 48 heures, c’était des bonnes conditions de navigation en Atlantique Nord.

    Nous allons maintenant empanner très régulièrement à la rechercher d’un vent plus soutenu. On va regarder les moindres changements de position de la flotte. Tous ensembles, nous vivons les mêmes phases d’épuisement, de découragement et d’enthousiasme.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    La journée commence à 4h du matin. Il ne faut pas se mentir, tu dois être éveillé, habillé, tes affaires rangées et prêt à pousser rapidement la maison que tu partages avec huit autres gars. Cela n’a rien à voir avec les journées passées sous la couette ou les journées où tu n’es pas bien et que tu demandes l’autorisation à ta mère de rester à la maison. C’est toujours : « Allez on y va ! ». Si tu penses autrement, cette course n’est pas pour toi. Il n’y a pas de confort, pas d’excuses, pas de possibilité de s’échapper.

    Pendant quatre heures, tu es sur le pont. Ton job peut varier selon la manière dont on mène le bateau : régler les voiles, faire un café, surveiller les adversaires et leurs voilures, faire la navigation et y croire ou pas ! Regarder tout simplement. Regarder absolument tout… La façon dont les vagues peuvent changer de direction, la forme des nuages qui évoluent, le lever du soleil, la lune qui filtre à travers les nuages et qui éclaire les bateaux… Observer, toujours observer.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Le championnat du monde des Volvo 65, on est en plein dedans. C’est incroyable. Vraiment, nous faisons de la régate au coude à coude depuis que nous avons quitté Alicante.
    Doucement, nous longeons la côte africaine, près du Sahara occidental et de la Mauritanie. Will et Charlie continuent de scruter le positionnement de la flotte. En d’autres termes, on mène le bateau très différemment comparé à la manière de naviguer quand on est seul.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    Horace aimerait envoyer un mail à sa famille. Mais il y a juste un problème : l’ordinateur du bord que nous utilisons pour les communications personnelles n’a pas de clavier chinois. Du coup, c’est depuis l’ordinateur media, via l’option vocale qu’il écrit ses mails. Ce n’est pas un problème pour Wolf qui écrit à sa petite amie en anglais.
    Et après ? Navigation au portant, plus de navigation au portant. Nous sommes totalement dans notre rythme maintenant et nous passons la plupart de notre quart de pause à dormir. Sur le pont, nous essayons de garder le petit écart que nous possédons en tête de la flotte et si possible de l’augmenter.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    Pour être honnête, on a connu des jours meilleurs. A 15h15 hier (HF), nous avons reçu les positions de l’après-midi. Et ce n’était pas une bonne nouvelle nous concernant. Quand tu vois un bateau s’échapper, ça fait parfois mal au cœur. Hier après-midi, malgré le temps ensoleillé, l’humeur à bord du bateau était à peu près aussi faible que le vent que nous avions.

    Libby et Sam étaient particulièrement désolées de voir la tête de flotte creuser l’écart. Mais nous sommes une équipe. Et nous travaillons toutes ensembles comme une équipe, donc quand une des filles a le moral dans les chaussettes, ca fait partie du job, d’essayer de lui redonner le sourire. C’est une étape de 6 700 milles, tout peut arriver dans les prochaines semaines. Il y aura des pertes et des gains.

    • Les nouvelles du bord •

  • La distance ou le manque de distance

    Les yeux fatigués des navigateurs scrutent les écrans de l’ordinateur. Reprendre un fichier, décortiquer les données, revoir la stratégie… Cela fait maintenant cinq jours qu’ils analysent leurs performances, essayent

    16 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2308

  • Après une nuit encore difficile, la flotte progresse vers le sud dans un flux plus léger

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    L’équipage a vécu un peu sur le fil pendant quarante huit heures en raison des vents faibles. Nous sommes neuf dans un tout petit espace avec toutes nos affaires, nos odeurs et nos ronflements. Il y a beaucoup de bricolages à faire à bord après notre navigation au près dans 30 nœuds de vent.
    L’une des plus grosses réparations que nous avons à faire est de fixer l’outrigger que nous avons cassé. Nous avons aussi prévu de jeter un coup d’œil sur les voiles et de les réparer. On essaye de s’organiser pour que la vie soit plus facile à bord même si rien n’est vraiment confortable ici.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Toujours apprendre. C’est ce que nous faisons. Et particulièrement hier. C’est incroyable de voir à quel point les bateaux sont toujours aussi proches. Les habitués de la Volvo Ocean Race n’en reviennent pas !

    A bord d’Abu Dhabi Ocean Racing, les gars commencent tout juste à prendre leur rythme après trois premiers jours de course sans sommeil. Mais c’est vrai que c’est difficile de se reposer quand tu sais que les autres bateaux sont tous autour de toi et que tu peux voir leurs feux à l’horizon..

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    On peut vivre avec des rêves brisés, mais pas avec un bateau cassé. Après la nuit, nous avons été pas mal contrariés. Les choses ne fonctionnaient pas comme prévu à bord. Ça a commencé par Wouter qui s’est rendu compte que notre AIS ne fonctionnait pas sur l’ordinateur du bord. Comme je vous l’ai raconté hier, un de nos ordinateurs a pris l’eau et ne fonctionne plus. L’état de la mer était encore assez dur et nous avons décidé de prendre les problèmes les uns après les autres.
    A priori, les outils de base semblaient fonctionner. La seule question était de savoir si les antennes n’étaient pas tombées ! On a fait monter Tom en haut du mât dès que les conditions se sont calmées. Et la réponse a fusé : « Oui ! » La girouette s’est envolée ! Chris a essayé d’imaginer quand c’est arrivé. Il pense que c’est peut-être le long de l’Espagne. Trae a commenté en souriant et en regardant vers le haut du mât : « Je n’aurais vraiment pas voulu être une girouette ou une antenne la nuit dernière. »
    Ensuite, les problèmes ont continué … Impossible de pousser la quille à son angle maxi de 40 degrés. Chris a fait des mails et passé des coups de fils toute la journée pour trouver une solution.
    Et on a plusieurs fuites à bord. C’est d’ailleurs comme ça que l’ordinateur de Wouter a été inondé. Nicolai a passé pas mal de temps hier avec un tube de Sikaflex à la main.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Aujourd’hui, nous étions à l’école. On est passé de l’appartement de grand standing à une petite dépendance au fond du jardin… On a perdu beaucoup de terrain. Tout le monde avait cela en tête en permanence. Mais le défi de ces dernières 24 heures était d’apprendre de ces erreurs. Cette qualité est en train de devenir la principale de tout le team. Charlie entretient un journal de bord dans lequel il raconte ces quelques jours de météo de dingue, guidés par les nuages et les conditions imprévisibles, ces conditions qui demandent de la patience et de la chance, bien plus que la capacité physique à bien faire avancer le bateau.
    Des conditions difficiles mais il garde et partage son optimisme :  » Quatrième jour, heureux d’aller vers un vent qui va nous permettre de commencer à naviguer réellement avec le bateau ». On peut parier que le prochain résumé dans le carnet de bord de Charlie commencera par quelque chose du type « Et nous sommes toujours aussi lent dans notre progression…”.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    n.c.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    L’excitation de découvrir de nouveaux mails comme on reçoit du courrier est la même qu’à terre. En réalité, elle est même probablement amplifiée. 6 000 milles du Cap et seulement cinq jours que nous avons quitté Alicante sur ce Volvo Ocean 65.
    Hier, Sophie est arrivée sur le pont en courant et en s’exclamant : « J’ai un e mail ». Ce mail, c’était juste quatre phrases mais son visage rayonnait. « Je ne pensais pas que quelqu’un allait m’écrire ! C’est génial » a-t-elle dit.

    • Les nouvelles du bord •

  • La flotte progresse toujours dans une brise légère de NE

    Après 5 jours de course, chacun des sept bateaux engagés est toujours capable d’occuper la tête de la flotte puisque seuls 6 milles séparent le premier du dernier. Avec le monotype Volvo Ocean 65, la navigation hauturière

    16 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2310

  • Life at the Extreme – Ep 1

    Premier épisode de la série hebdomadaire de la Volvo Ocean Race…

    16 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Divers, Multimedia, Vidéo, Volvo Ocean Race • Vues: 2240

  • Après une nuit encore difficile, la flotte progresse vers le sud dans un flux plus léger

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    Hier, on a navigué au près mais pas trop longtemps. Puis avec le lever du jour, le vent s’set un peu calmé ce qui nous a permis de ranger le bateau. Carlos a pris un peu de repos car il s’est cogné hier au niveau de la mâchoire mais c’est bon, il est de nouveau opérationnel. Neti, Nico et Anthony ont effectué une réparation sur la voile d’avant (la petite) et on fait aussi d’autres boulots à l’intérieur du bateau.

    Hier soir, alors que l’on naviguait le long des côtes africaines dans un vent plus faible, nous avons croisé Team SCA de très près. On leur a même fait « salut » et chacun s’est souhaité bonne chance. On a aussi navigué avec les dauphins pendant un bon moment. Ce sont vraiment des mammifères impressionnants !

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Virer constamment, essayer d’être le premier à attraper du vent frais, cela signifie peu de repos pour l’équipage. Chaque virement entraine au moins 20 minutes de matossage pour passer plusieurs tonnes de voiles, d’eau, de nourriture de l’autre côté du bateau.

    On a tellement répété ces manœuvres que maintenant, cela ne nous prend plus que 10 minutes. Les gars ont vraiment travaillé dur toute la nuit. Alors que le bateau tapait dans les vagues, nous avons tenté de gagner dans le sud en longeant la côte africaine,. Même si le vent a faibli et que la mer s’est calmée, le fait de naviguer à vue avec le reste de la flotte autour de nous signifie que les heures qui viennent ne pas être encore de tout repos.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    Wouter a laissé nager son ordinateur lors des innombrables manœuvres ! Je m’en suis rendu compte à 4 heures du matin quand je me suis installé pour envoyer des mails. Rien de grave mais nous n’avons pas d’ordinateur supplémentaire. Donc nous avons mis en place quelques précautions désormais ! Le lever du jour était plein de promesses. La flotte était de nouveau à vue comme un nouveau départ, tous les bateaux alignés d’est en ouest.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Alors que je m’apprêtais à descendre à l’intérieur du bateau, une main sur ma caméra, l’autre sur pour me tenir, j’ai perdu l’équilibre. Je suis tombé de tout mon poids sur mon épaule… Elle s’est déboitée… Ca m’arrive parfois… C’est les suites d’une vieille blessure quand je pratiquais le hockey sur glace. J’ai sauvé la caméra. Après, j’ai remis mon épaule en place sans le dire à personne à bord. Non pas parce que je ne voulais pas me plaindre mais juste parce que je suis venu chercher bien plus sur ce tour du monde et à ce moment là, je me suis demandé quelques instants ce que je faisais là.
    La journée d’hier ne s’est pas trop mal passée et elle s’est clôturée par l’un des plus beaux couchers de soleil que je n’ai jamais vu. J’ai du prendre 300 photos en 20 minutes de cet orange intense. C’était comme une obsession et puis, j’ai regardé autour de moi et j’ai compris que ce que je faisais ici me rendais vraiment heureux ! Pourquoi aurais je voulu être quelque part ailleurs ?

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    Ca y est, nous y voilà ! Au reaching sur une mer plate. Nous faisons des surfs le long de la côte marocaine. Mais pour en arriver là, nous avons dû enchainer les manœuvres. On passe nos journées à naviguer à vue et à ne rien lâcher pour maintenir ou gagner une place. Le tout dans des conditions très variables.

    Après trois jours de course, nous sommes toujours aussi proches les uns des autres comme lors des courses dans le port d’Alicante. Pourtant les conditions que nous avons rencontrées n’étaient pas très favorables pour une navigation en flotte aussi serrée. Vent mollissant, enchainement de manœuvres, passages de front…

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    Le dîner de ce soir était l’un de nos plats préférés : un plat Thailandais avec du poulet et du curry vert. Aujourd’hui, j’ai mangé ma dernière orange fraîche avant plus de vingt jours.
    Elle n’était pas si excellente mais j’ai pourtant savouré chaque morceau en espérant que le denier ne tomberait pas à l’eau.
    Nous avons aussi vu des dauphins. Nous étions si près de MAPFRE que nous avons pu leur dire bonjour. C’était assez sympa.

    • Les nouvelles du bord •

  • La flotte progresse doucement vers les Canaries

    Team Vestas Wind a joué et a perdu beaucoup de terrain cette nuit. Les bateaux ont navigué très proches des côtes africaines pour toucher du vent plus soutenu. Team SCA a même frôlé le Maroc, naviguant un temps à 0.5

    15 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2224

  • Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    C’est comme la première guerre mondiale ici ! Nous sommes sur la première ligne de front, nous avons des avions dans le ciel et des sous-marins près de nous. Nico et Wouter n’ont pas beaucoup dormi. Sortir de la Med n’a pas été simple. Gérer le vent instable et la mer désordonnée a été un premier défi pour tous.

    Et en ce moment, les conditions sont vraiment affreuses. Cela rend les choses très inconfortables sous le pont… Imaginez-vous en train de regarder la télé sur des montagnes russes ! Ecrire un blog quand on est au près revient à peu près à donner une machine à écrire à un enfant d’un an… Parfois mon ordinateur se soulève de la hauteur d’un pouce quand j’écris.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Le plus grand challenge que nous avons réalisé jusqu’ici était de faire ce que nous avons fait cette nuit. Un front malicieux nous est tombé dessus tôt ce matin. Comme l’a dit Dave Swete : « 35 nœuds au près ! Voilà qui ressemble vraiment à la Volvo ». Pour l’instant, tout le monde essaye de prendre soin des autres et du bateau.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    Le plus grand challenge que nous avons réalisé jusqu’ici était de faire ce que nous avons fait cette nuit. Un front malicieux nous estLa nuit dernière le vent est monté jusque 30 nœuds. Pour la première fois depuis le départ de la course, le pont est mouillé par autre chose que de la pluie. L’humidité est partout. Chaque petit mouvement devient compliqué. Il faut trouver le bon équilibre et rester debout malgré les impacts de la coque contre les vagues. Bref il faut retrouver l’organisation de la vie à bord, cette « routine » que nous avions un peu perdu depuis un mois à Alicante.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    La journée d’hier avait commencé par très peu de vent voire pas de vent du tout. A un moment, nous avons même reculé tellement il n’y avait pas de vent. Mais maintenant la vie à bord est à 200% différente.

    C’est cette différence qui rend les choses intéressantes mais parfois ça peut être aussi compliqué. Par exemple, on commence à avoir des bleus et nos estomacs ne sont pas à 100%. Nous sommes un peu fatiguées. Mais cela dit, nous avons plutôt bien et c’est ça notre objectif !

    • Les nouvelles du bord •