Lalou Roucayrol
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Kite + Lalou Roucayrol + Arkema = Canaries
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2014 sera l’année de la Route du Rhum. Une dizaine de Multi50 pourraient être au départ le 3 novembre. Mais c’est dès le mois de mai qu’ils s’entraineront de la Trinité sur Mer à Fécamp, en passant par Douarnenez, Brest et Saint-Quay Portrieux
Après avoir animé la classe Multi50 et largement contribué à son développement à bord de ses trimarans Crêpes Whaou ! puis en tant que président depuis 5 ans, Franck-Yves Escoffier a choisi de passer l’écoute. Le nouveau président élu est Gilles Buekenhout, 50 ans, skipper de l’emblématique trimaran jaune d’or Nootka. Gilles est architecte à Pornichet. A bord de son trimaran de légende, imaginé par Mike Birch et Nigel Irens en 1990, Gilles est de toutes les courses du circuit avec l’ambition de toujours gagner en performance. Il disputera cette année sa deuxième Route du Rhum
Quelle est l’ambition du nouveau président ?
Tout d’abord, je m’inscris dans la continuité du développement qui a déjà été mené par Franck-Yves, le conseil d’administration et l’ensemble des skippers et partenaires de notre classe. Je crois vraiment en l’avenir de la Multi 50 et il me semble que la conjoncture ne peut que lui être favorable. A nous de retrousser nos manches et d’encourager skippers et partenaires à nous rejoindre.
Quels sont les arguments de la classe Multi50 ?
Il me semble qu’elle est la seule classe aussi spectaculaire et qui soit accessible aux PME. Il n’y a pas un grand fossé entre un budget Class40 et un budget Multi50 qui garantit une visibilité médiatique importante. Nous avons une jauge qui permet de maîtriser les coûts de construction et de garantir la valeur des bateaux d’occasion. Enfin, le Multi50 est un exceptionnel outil de relations publiq ues et de sensations.
Comment la classe gère-t-elle les différences d’âge de ses bateaux ?
Nous sommes la seule classe à réunir avec autant de cohésion des locomotives très performantes qui entrainent dans leur sillage une flotte de multicoques « vintage ». Il n’y a pas d’opposition entre eux mais un véritable échange.
Quels sont les projets cette année ?
La saison s’achèvera par la Route du Rhum, après les deux trophées Multi50. Quelques nouveaux skippers pourraient rejoindre la classe Multi50 après le Rhum. D’autre part, nous allons cette année inviter les skippers des autres classes à naviguer sur nos bateaux. L’échange, la convivialité et la sportivité sont nos maîtres mots.
Calendrier Multi50 – Saison 2014
- Grand Prix Guyader – Douarnenez – 2 au 5 mai
- Tour de Belle-île – La Trinité sur Mer – 10 mai
- DEFI DU PRINCE – Brest/Brest – en solitaire – 18 au 24 mai
- Armen Race – La Trinité sur Mer – 29 au 31 mai
- Record SNSM – Saint-Nazaire – 20 au 24 juin
- Cowes Dinard – 11 et 12 juillet
- TROPHEE PRINCE DE BRETAGNE – Saint-Quay Portrieux – 22 au 24 août
- TROPHEE DU PORT DE FECAMP – Fécamp – 29 au 31 août
- ROUTE DU RHUM – Saint-Malo – départ le 2 novembre
Composition du nouveau Conseil d’administration
- Gilles BUEKENHOUT – Président
- Dominique LAMBALLE – vice-président
- Erwan LE ROUX – trésorier
- Loïc FEQUET – secrétaire
- Lalou ROUCAYROL
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Arkema à l’endroit
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Quelques heures après avoir été secourus par le remorquer WEST, suite à leur chavirage il y a près de 4 jours sur la Transat Jacques Vabre, Mayeul Riffet et Lalou Roucayrol se confient sur les conditions de vie dans la coque retournée d’Arkema – Région Aquitaine. Les conditions de mer ne permettant pas de procéder à la manœuvre de retournement, le trimaran est actuellement pris en remorque, à l’envers, derrière eux. Leur arrivée dans le port de Cascais est prévue pour le lundi 18 novembre.
Extraits de la vacation officielle réalisée ce jour.
Mayeul Riffet :
Ca va pas mal. On est maintenant sur le remorqueur. On a enfin pu prendre une douche et manger un bout. Notre bateau est toujours à l’envers et fait route vers Lisbonne accroché derrière nous. Les conditions de mer sont tellement mauvaises qu’il a été très difficile de mettre le bateau en remorque et donc impossible de faire la manœuvre de retournement.
Dans nos 4m², on a fait passer le temps comme on a pu. On jetait régulièrement un coup d’œil dehors puis devions également nous occuper du bateau. A l’intérieur on a fait de la lecture, et avons beaucoup parlé avec Lalou, de nous, de l’avenir, de choses et d’autres… Dans ces conditions, on pense beaucoup, et on essaye de ne pas devenir dingue dans cet espace confiné.
Sortir du bateau et monter sur le remorqueur a été si périlleux que nous n’avons pas tenté la manœuvre de retournement. C’est déjà bien qu’on soit là, et c’est un exploit d’avoir réussi à mettre le bateau en remorque. On a failli le détruire plusieurs fois avec le remorqueur, juste pour l’amarrer ! Le bateau dérivait vite c’était vraiment compliqué. Il se situe 200 mètres derrière nous, la structure a l’air de bien tenir.[dewplayer:http://www.transat-jacques-vabre.com/sites/default/files/audio/son/mayeulriffet_arkema-regionaquitaine_20131114.mp3]
Lalou Roucayrol :
Notre espoir était de sauver le bateau. Nous le ramenons donc ainsi et pour l’instant il est intact. Ce bateau représente l’incroyable travail d’une équipe depuis 3 ans, et il me tenait à cœur de le ramener au port. Je n’en suis pas à mon premier chavirage et à chaque fois, je reviens à mon humble niveau de la perception humaine, de la condition de marin. Nous avons réussi à tenir grâce aux nombreux messages de soutien que notre équipe nous a transmis, de nos partenaires, familles, amis, et des journalistes. Avec Mayeul, nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes, sur la survie en mer mais aussi sur cette opération de sauvetage très compliquée. Replonger, se faire récupérer par le remorqueur dans une mer forte, avec beaucoup de prise de risque… c’est dur ! On va prendre le temps de réfléchir à tout ça pendant les 4 jours de mer qui nous attendent avant d’arriver à Cascais.
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Lalou Roucayrol et Mayeul Riffet secourus
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Le remorqueur WEST au secours du trimaran Arkema
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Arkema bientôt récupéré
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A eux l’hémisphère sud !
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Les derniers préparatifs pour Lalou Roucayrol
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Du pur plaisir pour les 12 multicoques engagés