Justine Mettraux
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  • Un plateau jeune et féminin pour la Solo Maître CoQ 2016

    A J-10 du coup d’envoi de la 13e édition de la Solo Maitre CoQ, l’association Les Sables d’Olonne Vendée – Course au Large s’apprête à accueillir 22 figaristes sur le ponton Course de Port Olona. Avec un plateau

    7 avril 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Maître CoQ • Vues: 2015

  • Après un début d’année consacré à l’entraînement, la préparation physique et la formation, la navigatrice Suisse Justine Mettraux, soutenue par l’entreprise TeamWork , entre dans le vif du sujet avec sa participation à la 40ème édition de la Solo Concarneau. Plus de 40 navigateurs prendront le départ (23 solitaires et 10 duos) ce jeudi 17 mars à 15h00, dont 6 femmes et 10 bizuths. Justine nous a confié ses impressions avant le début de cette compétition.

    Quel a été ton programme depuis le début de l’année ?

    Justine Mettraux : « Après le chantier et la remise à l’eau du bateau début janvier, j’ai commencé les entraînements avec une dizaine de bateaux Figaro Bénéteau. On a navigué trois à quatre jours par semaine en janvier et février avec quelques séances de navigation plus longues pour se retrouver en conditions réelles de course. J’ai également participé à des formations météo avec Christian Dumard et j’ai repris le sport de façon intensive avec Lorient Grand Large. »

    Que t’a apporté cette préparation ?

    Justine Mettraux : « Ma préparation a été vraiment bénéfique. Le travail avec mon coach, Tanguy Leglatin, m’aide à progresser sur les réglages, sur la gestion du bateau….Chaque jour tu navigues dans des conditions et des situations différentes, donc chaque jour tu apprends, tu mets en place de nouvelles choses et tu perfectionnes ce que tu avais déjà vu. Tout le groupe a évolué et on navigue tous mieux qu’au début ! »

    © Tik

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    Comment abordes-tu cette première course ?

    Justine Mettraux : « Je me réjouis d’y aller. J’ai envie de bien faire, mais je le prends surtout comme une reprise. La Solo Concarneau, c’est un petit parcours de 48h seulement, mais ça va me permettre de reprendre mes marques en solitaire parce que ça fait plus de 2 ans que je n’ai pas participé à des compétitions en solo. Je vais devoir me concentrer sur la gestion de soi, trouver l’équilibre entre les phases où il faut être à fond, celles où l’on peut récupérer, les phases de navigation… Ce qui change par rapport à la Mini, c’est que l’on a plus d’outils à bord. Il faut également prendre cet élément en compte et le gérer au mieux. »

    Quel est ton objectif sur cette première course ?

    Justine Mettraux : « Mon objectif est de me situer par rapport à la flotte de bizuths. C’est dur de se dire qu’on va pouvoir jouer avec des gars qui sont sur le circuit depuis longtemps, qui connaissent leur bateau et les courses par cœur. J’ai envie de me faire une bonne place en bizuth mais aussi d’essayer d’être au contact des navigateurs qui ont plus d’expérience et de pouvoir apprendre en naviguant proche d’eux. »

    • Justine Mettraux retrouve la compétition en solitaire •

  • Une édition printanière pour la Solo Maître CoQ 2016

    Organisée par l’association « Les Sables d’Olonne Vendée – Course au Large », la 13e édition de la Solo Maître CoQ se déroulera du 15 au 24 avril prochain. Une vingtaine de coureurs au large sont attendus sur

    3 mars 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Maître CoQ • Vues: 2125

  • L’entreprise suisse TeamWork est impliquée dans le sponsoring voile depuis 10 ans et a notamment soutenu Justine Mettraux lors de sa seconde place sur la Mini Transat 2013. TeamWork s’engage à nouveau aux côtés de la talentueuse navigatrice suisse sur le circuit Figaro 2016 et 2017 en collaboration avec l’écurie de course au large Absolute Dreamer. Au-delà de ce programme, ils envisagent l’avenir ensemble : « Mon rêve est de faire le Vendée Globe 2020 et je m’y prépare dès à présent » précise Justine. Ce challenge sera envisageable pour Justine et TeamWork avec l’arrivée d’un co-partenaire.

    Pourquoi avez-vous choisi de renouveler votre collaboration avec Justine ?

    Philippe Rey-Gorrez, Président Directeur Général de TeamWork : « Le retour de Justine au sein du Team d’athlètes TeamWork Voile et Montagne s’est fait naturellement. L’histoire de notre collaboration a débuté avec la sélection d’un talent local en devenir, la volonté de développer ce talent et de l’exprimer sur les plus grandes compétitions. Après un premier partenariat sur la Mini Transat 2013 où elle a excellé, nous avions envie de lui offrir une aventure lui permettant d’aller encore plus loin. Justine est une personne qui correspond tout à fait aux valeurs de notre entreprise : humilité, combativité et persévérance. Je suis très content de pouvoir la mettre en avant car peu de monde donne la possibilité aux femmes d’exprimer leur talent à ce niveau de compétition. »

    Justine, que penses-tu de cette nouvelle collaboration avec TeamWork ?

    Justine Mettraux :« Je n’ai pas réfléchi longtemps avant de dire oui ! Après une première collaboration fructueuse avec TeamWork pour mon projet Mini, il était naturel pour moi de repartir avec eux dans cette aventure Figaro. Les relations avec Philippe sont simples, j’apprécie le côté familial de l’entreprise et cela se ressent au quotidien entre Philippe et ses collaborateurs. »

    Pourquoi choisis-tu de naviguer sur le circuit Figaro ?

    Justine Mettraux :« Après avoir vécu ‘la grosse machine’ de la Volvo Ocean Race, je m’oriente vers un projet en solitaire. J’avais vraiment envie de partir sur le circuit Figaro pour son haut niveau. Je m’entraîne depuis début septembre à Lorient. C’est un circuit très exigeant et cela va me permettre de progresser. Les plus grands navigateurs en solitaire sont passés par là et c’est un tremplin vers le Vendée Globe. »

    Tu fais partie de l’Ecurie de Course au Large Absolute Dreamer, peux-tu nous en parler ?

    Justine Mettraux :« Mon arrivée au sein de cette écurie me permet de profiter de l’expérience de Jean-Pierre Dick et de Fabien Delahaye, grand acteur du circuit Figaro (1er bizuth 2009 et Champion de France Elite de Course au Large en solitaire 2011). Je bénéficie ainsi d’une solide structure de travail qui a fait ses preuves sur le plan sportif, technique et humain. »

    Programme 2016 du Figaro TeamWork :

    • 14-20 mars : Solo Duo Concarneau
    • 15-24 avril : Solo Maître Coq
    • 10-14 Mai : Solo Basse Normandie (Granville – Le Havre)
    • 19-28 mai : Le Havre All Mer Cup
    • 19 juin – 15 juillet : Solitaire du Figaro
    • 20 août – 25 septembre : Solo Horta

    • Justine Mettraux embarque sur le circuit Figaro 2016-17 •

  • Une 15e édition fraîche et humide

    Partis samedi 14h en Baie du Pouliguen, les arrivées se sont succédées entre dimanche soir et lundi en début de soirée. Au fil de la journée, la fatigue s’est accentuée chez les concurrents, le vent faiblissant et les

    24 avril 2015 • Classe Mini, Course au Large, Select 6.50 • Vues: 2553

  • Les Filles de Team SCA à l’assaut de l’Atlantique

    C’est hier que l’équipage féminin du VO65 Team SCA s’est élancé pour leur première traversée de l’Atlantique Nord. Direction Newport Rhode Island USA depuis leur base d’entrainement de Lanzarote ESP. 3 750 milles

    25 avril 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2294

  • Deux nouvelles navigatrices pour son équipage 100% féminin

    SCA vient de confirmer que Sally Barkow (USA) et Justine Mettraux (SUI) rejoignent l’équipage 100% féminin de Team SCA qui participera à la prochaine Volvo Ocean Race 2014/15. Ces deux marins de réputation internationale

    9 janvier 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2070

  • Justine Mettraux, qui a terminé hier deuxième de la Mini Transat sur TeamWork, revient sur les moments clés de sa course.
    Après avoir pris un repos bien mérité et passé du temps avec ses proches, Justine Mettraux fait un point détaillé du déroulement de sa Mini Transat.

    Une attente pénible

    Nous sommes partis dans des conditions difficiles, avec des jours d’attente et d’incertitude à Douarnenez, pour ensuite annuler l’étape. Nous nous sommes retrouvés dans la même situation à Gijon, a espérer des bonnes conditions pour convoyer vers Sada. Le convoyage a été pénible et les bateaux ont souffert avant même de commencer la Transat. A Sada, le départ a encore été repoussé, et il y a eu des doutes jusqu’au dernier moment. Tous ces éléments n’étaient pas simples à gérer et ont contribué à nous mettre dans un état d’esprit différent de ce qu’on pouvait espérer au début.

    Premiers jours musclés

    Le vent était fort juste après la sortie de la baie de la Corogne, il est monté jusqu’à 40 nœuds. Mais nous savions ce qui nous attendait, et j’étais préparée à ça. J’ai par ailleurs vécu ça lors de la course les Sables – Les Açores -Les Sables l’an dernier. Nous avons trouvé une mer démontée et croisée, et du vent soutenu pendant quatre jours. Je suis parti sous toilée, soit avec le code 5 et deux ris. Au début, ceux qui ont porté plus de toile que moi sont partis devant. Mais le soir, j’étais de nouveau avec eux. Je m’étais préservée, n’avais fait aucune sortie de piste, et mon bateau n’a pas souffert. J’ai clairement fait le bon choix.

    Passage des Canaries

    C’était un passage stratégique, et je ne l’ai pas franchi comme j’aurais dû. Nous avions deux routages réalisés par deux personnes différentes. Un qui passait au nord, et l’autre au sud. J’ai manqué de lucidité, avec la fatigue, et n’ai pas pris les bonnes décisions. Aymeric Belloir, qui est passé entre Gran Canaria et Ténérife, a commencé à s’échapper à ce moment et du coup, il a creusé l’écart par l’avant, bénéficiant toujours de meilleures conditions.

    La traversée

    Je n’avais plus de réception radio, donc aucune information météo ni classement. C’était très dur. Je suis passé par tous les stades, et ai parfois déprimé, pensant être complètement larguée. Autrement, il ne s’est pas passé grand-chose, j’ai simplement navigué du mieux que j’ai pu. Le temps est parfois long, et je pense qu’avoir quelques distractions, comme des livres audio peut être une bonne solution sur un parcours comme celui-ci.

    Le requin

    Le premier jour, j’ai tapé quelque chose dans la quille. J’ai senti que c’était un choc assez mou, mais le bateau n’a pas redémarré normalement. J’ai été voir ce qui se passait par le hublot du fond du bateau, et ai vu un petit requin pris dans celle-ci. J’ai dû faire une marche arrière pour le dégager.

    L’arrivée

    Il y a eu pas mal d’émotion, surtout quand j’ai appris que j’étais deuxième. J’ai tellement douté pendant deux semaines, que c’est forcément assez fort.

    Bilan

    La question de la réception radio a été mon problème majeur, car je n’ai pas eu d’avarie, et mon bateau était très bien préparé. C’est un point à soigner, même s’il est difficile à anticiper, car on est jamais assez au large pour savoir si la radio marche tout le temps. Pour le reste, le Mini est un bateau génial, et je pourrais repartir, même si pour l’instant j’ai d’autres projets.

    Le point de vue du Sponsor

    Philippe Rey-Gorrez, le président de TeamWork

    , présent à Pointe à Pitre pour l’arrivée des deux skippers qu’il soutient, tire pour sa part un excellent bilan de cette Mini Transat.

    Justine et Bertrand nous ont beaucoup apporté. Ils sont parfaitement dans l’esprit TeamWork et ont chacun fait une course remarquable. Ils nous ont permis de vivre beaucoup d’émotions. Le fait que Justine remporte le Championnat de France de Course au Large des Mini est aussi un superbe résultat, ça démontre la régularité du projet.» Très engagé dans la voile, Philippe Rey-Gorrez compte bien poursuivre dans cette voie et a finalement déclaré : «Nous allons viser un bateau TeamWork pour le Vendée Globe 2020. C’est un objectif de long terme, mais qui nous laisse le temps de mettre en place les projets qu’il faut pour y parvenir. Nous devrons probablement envisager un co-partenariat, car c’est évidemment un projet d’envergure.

    • Justine Mettraux revient sur sa Transat •

  • Justine Mettraux sereine

    La navigatrice romande Justine Mettraux entame la dernière ligne droite avant le départ la Mini Transat. Elle a salué au Club Nautique de Versoix, ses supporters et son sponsor TeamWork, avant de regagner sa base

    16 septembre 2013 • 2013, Classe Mini, Course au Large, Transat 6.50 • Vues: 3207

  • 1ère victoire pour Ian Lipinski et Charlie Pinot

    Grosses rigolades et congratulations sur le ponton du Winches Club : les premiers équipages des bateaux de série du Mini Fastnet refont le match et quel match ! Ian Lipinski et Charlie Pinot (Pas de futur sans numérique) sont

    29 juin 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Fastnet • Vues: 2707