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    11 février 2015 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2265

  • Rencontre avec Nicolas Boidevézi à l’occasion du Trophée Mer Montagne 2015. Comme toujours avec le sourire qui le caractérise, Nico nous livre,ses projets, ses ambitions, son parcours…

    Nicolas, tu souhaites participer au Vendée Globe. Où en es-tu de ton projet ?

    Cela fait maintenant presque trois ans que je travaille pour m’aligner au départ du Vendée Globe 2016. Cela fait un an et demi que cela avance fort. Cela fait depuis l’automne 2014 que nous sommes rentrés dans le concret. Nous sommes en discussion avancée avec majoritairement des personnes de mon réseau alsacien. J’essaye de fédérer tous les talents entreprise et institutions alsaciennes pour aligner un bateau alsacien au départ du Vendée Globe. Je devrais savoir dans les prochaines semaines ce qu’il en est de la validation du projet.

    Tu as déjà un bateau en vue ?

    Nous avons un bateau en vue. Il y a plusieurs options par rapport au marché des bateaux qui est assez compliqué : il y a plus de demandes que d’offres donc les discussions sont assez acharnées. Nous avons mis des options sur plusieurs bateaux.

    Aujourd’hui tu es plutôt Costard-Cravate. Cela ne te manque pas de naviguer ?

    Effectivement je n’ai pas navigué depuis le mois d’octobre. Heureusement j’ai l‘activité ski qui permet de faire du sport et me dépenser… même si je suis en manque de gros bords de portant….

    Tu es parti au printemps au Groenland. Fais-nous rêver…

    Nous avons rejoint Thierry Dubois fin avril début mai avec une équipe de Freeskiers Pro et une équipe média pour réaliser un film fiction sur le Groenland et la découverte de ce pays en ski de randonnée.
    Pour moi c’était la conclusion d’un rêve de gamin. Passionné de mer et de montagne il est facile de lier les deux dans cette zone géographique. Les sommets sont juste au-dessus de l’eau. Le matin nous partions du bateau en zodiac. Une fois sur la plage nous chaussions nos skis avec des peaux de phoque pour nous attaquer aux sommets.
    Ce mélange Mer Montagne, le côté extrême de la destination, le côté nature brute, le côté hors du temps du paysage et de l’ambiance groenlandaise m’ont totalement séduit. Si je pouvais orienter les gens à aller visiter ce magnifique pays, c’est un message que je ferai passer.

     

    Une destination extrême donc. Une aide pour le prochain Vendée Globe ?

    Non, on ne peut pas dire cela. Nous avons navigué dans le fjord de Nuuk, la capitale groenlandaise. Les conditions étaient plutôt calmes, car le plan d’eau est encaissé.

    Quid de ton Mini ?

    Je suis propriétaire du Proto #719 sur lequel j’ai traversé les océans et réaliser de nombreux milles. C’est un superbe support technique et technologique. Maintenant comme toute activité, après avoir passé des années à user son ciré sur cette belle machine, même si elle reste un support intéressant et cohérent pour un projet IMOCA, j’ai malgré tout envie de nouveau de challenges, envie de changer de façon de naviguer. Le projet Vendée va dans ce sens-là.
    Mon Mini est loué à un amateur qui lui aussi rêvait de traverser l’Atlantique en Solitaire. Je lui ai donné sa chance de courir sur mon bateau.

    Les foils sur les IMOCA ?

    C’est génial de voir cet aspect innovation un peu fou arriver sur les monocoques. L’America’s Cup a montré au Grand Public les premiers grands vols en vol. En IMOCA va-t-on voler ? C’est un peu tôt pour le dire. Ce qui est sûr, c’est que nous allons alléger le bateau grâce aux foils. La piste est plus qu’intéressante. Je suis fan de vitesse et de sensations. J’aime l’engagement et la prise de risque. Cette ouverture technologique va dans le bon sens pour naviguer de plus en plus vite pour réduire les distances entre deux continents.

    Tu auras tes propres foils ?

    C’est un peu tôt pour aborder la réflexion. Réussir à s’aligner au départ du Vendée Globe c’est déjà un challenge de taille. Si je suis au départ du Globe 2016 ce sera déjà une première victoire. Il ne faut pas se tromper d’objectif. Réunir le budget pour acheter un bateau de génération 2007 c’est un travail de longue haleine, voire déjà un chemin de croix par rapport à l’actualité économique.
    L’objectif est de rester sur un budget global – fonctionnement, achat, communication, outils média – et ne pas subir de pressions pour des raisons de performance. L’aventure est suffisamment difficile et grande pour d’abord être au départ, puis à l’arrivée. Si il y a un résultat sportif ce sera dommage collatéral positif !

    Tu es au Trophée Mer Montagne. Parle-nous-en…

    Cela fait ma 4e participation. C’est une grande famille de sportifs passionnés par la nature que ce soit la Mer, la Montagne, l’Eau. Nous avons une planchiste, une apnéiste… Nous avons vraiment des profils différents selon les activités, mais avec beaucoup de points de convergence entre chaque discipline. L’aspect humain est fort. C’est un événement sur lequel on fait de belles rencontres.
    L’aspect sportif avec des épreuves tous les jours sur des skis sur le domaine du Corbier. Avec les copains, comme tout sportif, on aime se tirer la bourre dans un cadre sympa que je connais par cœur : le ski. Cela permet d’échanger avec des personnes moins montagnardes que moi. C’est toujours sympa de partager son milieu avec des gens qui n’ont pas eu beaucoup d’occasions d’y goûter. Et inversement, des montagnards vers les marins, c’est aussi le même échange…

    Ici au Corbier tu côtoies Yann Elies, Francois Gabart, Armel le Cléac’h… Comment cela se passe avec eux ?

    Ces marins, que je considère comme des Stars, sont des personnes accessibles qui restent ouvertes. C’est très agréable. Ayant grandi en Alsace je regardais ces gens – non Gabart qui est de ma génération – derrière la télé. Aujourd’hui je me retrouve à échanger avec ces gens là. Ces idoles de ma jeunesse, avec lesquelles je navigue ou je skie. Échanger avec eux sur mon projet, sur leur vécu, c’est d’une richesse incroyable. Nous avons cette chance dans notre discipline d’avoir des gens aussi ouverts.

    Un Alsacien à la Mer et la Montagne. Comment as-tu fait le saut?

    Côté montagne nous avons les Vosges assez proches. C’est un super massif pour le ski et qui offre des conditions assez dures de neige glacée. De très bons skieurs sortent du circuit vosgien et trustent des podiums mondiaux en ski alpin. Moi je me suis arrêté avant cela.
    Côté Mer cela me vient de ma famille : mes parents et grands-parents qui m’ont fait découvrir l’eau salée à moi et mes sœurs. Le côté curiosité par rapport à la nature vient des valeurs inculquées par ma famille. Le virus est passé, est resté et est maintenant ancré. C’est dans mes années d’adolescent que j’ai développé ce virus pour en faire mon métier.

    Ton plat alsacien préféré ?

    C’est une question difficile… Il y en a tant… Dans l’ensemble, c’est ce qu’il y a de plus simple. Je suis assez fan de tarte flambée, car c’est un plat très convivial. Une soirée Flamenkuche, c’est imparable. Sur le Globe je n’aurais pas de four à bord, donc je m’en passerai !

    Et pour le vin ?

    Pour le vin nous avons des petits bijoux en Alsace. Il y en a un que j’apprécie particulièrement et dont il ne faut pas abuser. Un vin qu’il faut accompagner de mets particuliers, car très sucré : les vendanges tardives.
    En avoir une à bord lors de mon Vendée Globe ? Je ne sais pas si j’ai le droit de le dire… (rires)

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