IMOCA Ocean Masters
Posts

  • Le Sud pour tous (ou presque)

    Aussi étrange que cela puisse paraître, il souffle indéniablement comme un parfum de Route du Rhum sur ce début de Transat bakerly, comme le confirme Maxime Sorel (VandB) : « On a plongé dès le début vers la pointe

  • Le jeu est ouvert

    Comme prévu par Météo Consult, le front froid est passé au-dessus de Plymouth juste avant le signal préparatoire : le vent de secteur Sud-Ouest a ainsi molli à une quinzaine de nœuds en prenant de l’Ouest avec un ciel

  • Premiers des classes

    En treize éditions, ils sont plusieurs centaines de solitaires à avoir flirté avec les dépressions, frôlé les icebergs, percé le brouillard pour enfin apercevoir la ligne d’arrivée… En 2016, vingt-quatre concurrents

    30 avril 2016 • Class40, Course au Large, IMOCA, MOD70, Multi50 - Ocean Fifty, The Transat, Ultime • Vues: 2860

  • Merci Saint-Malo !

    C’est sous le soleil que s’achève le séjour malouin de la flotte de The Transat bakerly. Pendant 4 jours, les skippers ont régalé le public de la cité corsaire. Au pied des remparts ils lui ont offert un avant goût de

    23 avril 2016 • Class40, Course au Large, IMOCA, MOD70, Multi50 - Ocean Fifty, The Transat, Ultime • Vues: 3022

  • A 24 heures du coup de canon libérateur vers Plymouth, pour le warm-up malouin qui clôturera ces quatre jours de présence dans la cité corsaire, le ciel s’éclaircit pour ce sprint à travers la Manche et pour le public qui est venu nombreux afin de rencontrer les skippers. Pour la première fois dans l’histoire de The Transat bakerly, ce rassemblement a permis d’accueillir nombre de visiteurs à bord et pour certains solitaires, de trouver des partenaires complémentaires…

    Les conditions météorologiques s’annoncent favorables pour le warm-up de samedi soir entre Saint-Malo et Plymouth, soit 150 milles : Météo Consult prévoit en effet une brise de secteur Nord-Est 15 à 18 nœuds, tournant progressivement au Nord-Nord Ouest en mollissant 8-12 nœuds sur une mer peu agitée. Il faudra tout de même prendre en compte le courant de marée (coefficient 85) puisque le jusant débutera à 21h01 et que les équipages devront affronter le flot de marée montante en milieu de Manche…

    Ce warm-up est aussi l’occasion d’encourager les skippers avant leur départ pour le Devon, lors des éclusages qui débuteront à partir de 17h30. Puis les voiliers s’élanceront en cinq salves successives avec comme ouvreurs à 20h10, la flotte des Pen Duick qui accompagnera Loïck Peyron jusqu’à la sortie du chenal. Puis cinq minutes plus tard, les trois trimarans Ultime feront le spectacle à quelques encablures seulement du môle des Noires. Les bateaux spectateurs devront absolument respecter les zones d’exclusion afin que les équipages puissent manœuvrer en toute sécurité.

    À 20h20, place aux Multi-50, puis cinq et dix minutes plus tard aux monocoques IMOCA, et aux Class40. Le public pourra même suivre tous les commentaires sur la radio VHF canal 77 ! Les conditions sont particulièrement propices pour une sortie de chenal rapide, voire express pour les multicoques… Toute la cité corsaire et ses visiteurs auront ainsi l’opportunité de saluer les concurrents de The Transat bakerly avant le départ officiel de Plymouth le 2 mai.

    Les bénévoles à l’honneur !

    Ils sont plus de soixante-dix sur les quais comme sur l’eau afin d’accueillir autant les coureurs et leurs équipes, que le public, les partenaires, les commerçants du village, les services de sécurité et les visiteurs. Gestion des accès aux pontons et aux quais, remorquages dans le port, accompagnement pour le passage des écluses… Les bénévoles ont autant le rôle de lamaneurs que de responsables des parkings, de surveillants des bateaux, de contrôleurs des accès, d’accueil des VIP et des personnalités. Une grosse logistique mise en place par Michel Leduc, Michel Heinry et Jean-Claude Bazin. Ce triumvirat qui supervise cette armada de bénévoles a mis en place une logistique et une gestion des postes informatisées qui permettent d’adapter les réponses à la demande.

    Car une organisation telle que pour ce warm-up malouin et encore plus pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe sollicite énormément d’énergie et surtout de préparation. En coordination permanente, cette équipe se retrouve aussi lors d’autres évènements nautiques, mais aussi sportifs et culturels en fonction des activités malouines. Certains bénévoles prennent même quelques jours de vacances pour rejoindre ce groupe convivial et soudé qui coopte les nouveaux arrivants. Leur devise résume tout : « faire mieux, c’est bien. Faire bien et différent, c’est mieux ! » Et pour ce warm-up malouin, les bénévoles ont répondu présents et se sont organisés en seulement deux mois… Un challenge qui s’inscrit dans la réactivité de ce collectif convivial qui travaille déjà à la préparation de la Route du Rhum – Destinatinon Guadeloupe 2018 !

    PAROLES DE SKIPPERS

    Isabelle Joschke (Class40 – Generali Horizon Mixité)

    Symbole d’histoires
    « C’est un joli départ de course ! Il y a un beau plateau de bateaux même si cela n’a pas d’équivalent avec la Route du Rhum… La ville et le bassin se prêtent parfaitement à ce rassemblement et cela donne de l’ampleur à The Transat bakerly : l’endroit est symbolique et porteur d’histoires… Je ne crois pas avoir un statut de favori et cela me va bien ! Je n’ai pas le meilleur bateau et je n’ai pas eu beaucoup de temps pour le prendre en main. »

    Yves Le Blévec (Ultime – Team Actual)

    S’exposer avant le départ
    « 80% de la flotte de The Transat bakerly est française… Venir en prélude à Saint-Malo, c’est aussi nous permettre de nous exposer dans cette ville à la forte tradition maritime. Mes partenaires ont ainsi pu venir à Saint-Malo, ce qui n’aurait pas été possible à Plymouth. Ce rassemblement malouin fait vivre la course pour le public, pour les medias, pour les employés d’Actual. Et pour ce prologue, j’emmène mes préparateurs qui vont aussi profiter sur l’eau de leur investissement personnel sur ce projet, pour que eux-aussi entrent en course ! »

    Phil Sharp (Class40 – Imerys)

    Un lien fort
    « C’est une très bonne idée pour entretenir le lien fort qui existe entre la Bretagne et l’Angleterre lors des courses océaniques. Surtout que la plupart des skippers de The Transat bakerly sont des Français ! C’est une bonne façon d’engager les medias français sur cette course mythique qui part de Plymouth le 2 mai. Ce warm-up va aussi me mettre déjà en mode course, en solitaire, parce que je n’ai fait que ma qualification à bord de mon Class40… »

    Jean-Pierre Dick (IMOCA – StMichel-Virbac)

    Effervescence familiale
    « Nous avons eu le droit à un très bel accueil de la part des Malouins ! On sent la tradition maritime de la ville : il y avait plein de monde lorsque nous sommes entrés dans l’écluse… Il y a l’effervescence de la Route du Rhum sans la pression, avec une ambiance familiale très agréable. Et ce parcours en Manche va être le dernier moment pour ajuster nos réglages avant The Transat bakerly : on pourra peaufiner les détails… »

    Armel Tripon (Class40 – Black Pepper-Moulin Roty)

    Faire connaître l’évènement
    « Ce regroupement de tous les bateaux de The Transat bakerly à Saint-Malo m’a permis de boucler mon budget ! Nous avons pu faire venir plusieurs partenaires pour voir le bateau avant le départ de Plymouth, ce qui n’aurait pas été possible en Angleterre. Les skippers français peuvent ainsi faire vivre et faire connaître l’événement avant le coup de canon du 2 mai. Et puis ce prologue va me permettre de naviguer une dernière fois tout seul, pour que je compense mon manque de navigation sur ce bateau. »

    Erwan Le Roux (Multi-50 – FenêtréA-Cardinal)

    Entrée en douceur
    « En étant à Saint Malo, on rentre doucement dans la course mais on va prendre le temps de laisser monter la pression. Le départ de The Transat bakerly n’est que le 2 mai prochain, c’est-à-dire dans plus de huit jours… Nous allons partir devant le môle des Noires au près un peu appuyé dans une vingtaine de nœuds de Nord-Est puis progressivement, le vent va tourner au Nord voire au Nord-Ouest ce qui signifie que plus on sera à la traîne, moins ça ira vite ! »

    Louis Duc (Class40 – Carac)

    Sans pression
    « Avant une transatlantique Nord difficile par son parcours, c’est bon de se retrouver en toute intimité à Saint-Malo, de revoir et de discuter avec mes concurrents. Ici, il n’y a pas de pression, mais de la gentillesse, de l’écoute et de l’intérêt. C’est sympa de se retrouver dans ce bassin de la Route du Rhum ! Les partenaires français peuvent nous rejoindre plus aisément et certains coureurs ont ainsi pu trouver un complément financier. Enfin ce warm-up est l’occasion de tester une dernière fois les voiles de près qui vont servir jusqu’à New-York… »

    Gilles Lamiré (Multi 50 – French Tech Rennes-Saint Malo)

    Hommage à un mythe
    « Quelle meilleure façon de présenter nos bateaux au public ? Saint Malo a l’habitude de ces grands rassemblements nautiques avec tous les quatre ans la Route du Rhum : créer une attraction tous les deux ans est encore mieux… En plus, The Transat bakerly, symbole historique de la voile océanique française, a le mérite de renaître et l’accueillir en prélude à Saint-Malo est une merveilleuse salutation à cette course mythique. »

    • Prélude en lutte majeure •

  • Branle-bas dans la cité corsaire !

    La cité corsaire s’est animée depuis mercredi avec l’arrivée des concurrents de The Transat bakerly en vue du warm-up dont le départ sera donné samedi soir au pied des remparts malouins. Le public est donc venu en nombre

    22 avril 2016 • Class40, Course au Large, IMOCA, MOD70, Multi50 - Ocean Fifty, The Transat, Ultime • Vues: 2330

  • Retour sur le passé

    The Transat bakerly est la première course en solitaire de l’histoire ! Une première qui convainquit cinq skippers de s’affronter sur un parcours particulièrement exigeant entre Plymouth (Cornouaille Britannique) et

    21 avril 2016 • Class40, Course au Large, IMOCA, MOD70, Multi50 - Ocean Fifty, The Transat, Ultime • Vues: 2707

  • Tous à Saint-Malo !

    Avant le départ de The Transat bakerly le 2 mai de Plymouth en direction de New-York, tous les concurrents vont se retrouver à Saint-Malo durant quatre jours (du mercredi 20 avril au samedi 23 avril) pour un enchaînement

  • 52 ans après avoir été le premier bateau à franchir la ligne d’arrivée lors de la deuxième Transat de l’histoire, Pen Duick II s’apprête à retraverser l’océan Atlantique d’est en ouest. Cette fois-ci ce n’est pas Éric Tabarly mais Loïck Peyron qui prendra la barre du légendaire voilier floqué du numéro 14. Pen Duick II, remis en état notamment grâce aux efforts de l’Association Éric Tabarly soutenue par Banque Populaire, sera dans les mêmes conditions de navigation qu’à l’époque lorsqu’il prendra le départ de The Transat Bakerly, le 2 mai prochain, aux côtés des Imoca nouvelle génération.

    Loïck Peyron nous parle de cette nouvelle aventure.

    COMMENT VOUS EST VENUE CETTE IDÉE DE PARTICIPER À THE TRANSAT À LA BARRE DE PEN DUICK II ?

    « Cette idée est venue il y a environ 5 ans. J’avais envie de re-naviguer à l’ancienne revivre mes premières émotions au large, quand j’avais 19 ans. D’autre part, j’ai toujours aimé rendre hommage aux autres et respecter ceux qui ont été ou mes concurrents, ou mes maîtres, ou les deux : c’est le cas d’Éric Tabarly. »

    CELA FAIT 52 ANS QU’ÉRIC TABARLY A REMPORTÉ CETTE COURSE SUR CE MÊME BATEAU, QU’EST-CE QUE CELA REPRÉSENTE POUR VOUS ?

    « Il y a 52 ans j’avais 4 ans donc je ne m’en souviens pas vraiment… Quand Éric gagne cette Transat c’est le début, en France et pas seulement, de toute l’épopée de la course au large en solitaire comme en équipage et d’un grand intérêt médiatique français pour cette discipline. Nous autres navigateurs bénéficions tous de cette victoire aujourd’hui. »

    APPRÉHENDEZ-VOUS LE MANQUE DE REPÈRES ET D’AIDES TECHNOLOGIQUES SUR CETTE COURSE EN « MODE VINTAGE » ?

    « Au contraire, c’est ce que je recherche ! Je suis dans cette Transat à la fois en course car sous la responsabilité de l’organisation, et hors course car sans objectif de résultat. J’ai donc à bord tout le matériel obligatoire, mais l’idée est de ne pas l’utiliser sauf pour des besoins de communication afin de raconter mon aventure. Je ne veux pas recevoir de fichiers météo, mais j’ai un radar obligatoire, ce qui n’est pas plus mal car je n’ai aucune envie de prendre de risques personnels et pour le bateau.
    Ce bateau c’est une pièce de collection, un fauteuil Louis XV classé au patrimoine national, donc il faut au moins que je le ramène à bon port. »

    JUSTEMENT, QUELLES DIFFÉRENCES FONDAMENTALES Y A-T-IL ENTRE LES BATEAUX ACTUELS ET PEN DUICK II ?

    « C’est toute la problématique. Un bateau d’aujourd’hui est considéré comme moderne voire futuriste. J’ai ici l’occasion de remettre la lumière sur Pen Duick II qui était futuriste à son époque. C’est passionnant de valoriser toutes les innovations de chaque période. Le fait que je navigue sur les engins les plus rapides du monde à plus de 40 nœuds sur la Coupe de l’America ne m’empêche absolument pas d’être passionné par les engins futuristes d’hier. Je dis souvent que c’est en respectant le passé qu’on a une meilleure vision de l’avenir. »

    QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE LA TRANSAT ANGLAISE DE 1964 DE ÉRIC TABARLY ET CELLE DE LOÏCK PEYRON CETTE ANNÉE ?

    « La différence fondamentale et que je n’ai pas la pression de la gagner et heureusement. L’autre différence notable est qu’en 1964 c’était la première Transat pour Éric qui avait 24 ans et qui découvrait un peu les choses sur un bateau révolutionnaire pour l’époque. Personnellement je vais attaquer ma cinquantième transatlantique donc ce n’est pas tout à fait le même registre. Enfin, il y a maintenant beaucoup plus de cargos sur la route, donc il faut vraiment se méfier. »

    COMMENT SE PASSE VOTRE COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION ÉRIC TABARLY ?

    « Cela se passe très bien, car grâce à l’Association Éric Tabarly dont Banque Populaire est mécène, on a pu faire un jeu de voiles neuf à l’ancienne avec les mêmes coupes, les mêmes mousquetons, etc. L’autre aspect sympathique est que l’on va se retrouver à Saint Malo avec toute la flotte des Pen Duick avant le départ de la Transat. »
    Le mot de Jean-Pierre Couteleau, secrétaire de l’Association Éric Tabarly :

    QUE REPRÉSENTE POUR VOUS PEN DUICK II, À BORD DUQUEL ÉRIC TABARLY A REMPORTÉ LA TRANSAT ANGLAISE EN 1964 ?

    « Ce bateau a une histoire intéressante. Avec Pen Duick II, on est passé du yachting à la voile sportive : avant, un bateau était fait pour le plaisir du propriétaire et participait éventuellement à des courses ; là, Éric a eu la démarche de construire un bateau spécifiquement pour la Transat Anglaise. »
    « Les Pen Duick fascinent. Quand ils arrivent dans un port, ils attirent les curieux. Éric jouit aujourd’hui encore d’une aura extraordinaire. »

    PARLEZ-NOUS DU PARTENARIAT ENTRE BANQUE POPULAIRE ET L’ASSOCIATION…

    « Le partenariat dure et nous avons la chance de recevoir le soutien d’un mécène fidèle. Ce n’est pas la Banque de La Voile pour rien. Les conventions de mécénat de Banque Populaire courent sur trois ans. Cela nous permet d’avoir davantage de visibilité et ainsi de programmer des chantiers plus conséquents sur les Pen Duick. Nous pouvons ainsi poursuivre l’œuvre maritime et éducative d’Éric Tabarly en favorisant le développement de la culture maritime, en suscitant l’intérêt, la recherche et l’innovation dans les différents domaines de la plaisance. »
    Rendez-vous à Saint-Malo le 23 avril lors du Prologue de The Transat pour admirer Pen Duick II entouré de toute la flotte des Pen Duick.

    • Pen Duick II – Le défi de Loïck Peyron •

  • J-100 jours avant le départ de The Transat

    Dans un peu moins de 100 jours, une flotte de marins de renom va prendre le départ de la Transat Anglaise 2016. Après un séjour de quelques jours à St Malo, les skippers partiront de Plymouth le 2 mai et feront cap sur la

    26 janvier 2016 • Class40, Course au Large, IMOCA, MOD70, Multi50 - Ocean Fifty, The Transat, Ultime • Vues: 2360