François Gabart
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  • Un Grand Raid pour commencer

    Aujourd’hui 1er jour de l’Eurocat. Cette journée était dédiée au grand raid Voiles et Voiliers. La veille les concurrents étaient déjà venus confirmer leurs inscriptions au raid et / ou aux courses. Confirmation des

    28 avril 2013 • Catamaran de Sport, Raid, Voile Légère • Vues: 2231

  • Ca se précise !

    Plus que 2 petites semaines avant le top départ, les inscriptions sont de plus en plus nombreuses, traduisant l’attachement des coureurs pour l’Eurocat. A ce jour 149 équipages se sont engagés dans cette épreuve mythique

    17 avril 2013 • Catamaran de Sport, Raid, Voile Légère • Vues: 2106

  • François Gabart répond à l’appel !

    En voilà une bonne nouvelle ! Tout juste décoré des insignes de la Légion d’honneur à l’Elysée, François Gabart a fait part de son programme pour les mois à venir : du 21 au 25 juin 2013, et pour la première

    17 avril 2013 • Record SNSM, Records • Vues: 2381

  • Depuis sa victoire sur le Vendée Globe à bord de MACIF le 27 janvier dernier, François Gabart a un agenda bien rempli ! La Transat Jacques Vabre en ligne de mire, il prépare sa nouvelle saison placée sous le signe de la navigation en double. Entre la fin de chantier et la remise à l’eau de son monocoque de 60 pieds MACIF, les navigations et les courses du programme IMOCA, François Gabart s’engage sur un nouveau support : le Formule 18*, un catamaran de sport. Coup de projecteur sur une saison sportive qui s’annonce forte en sensations…

    MACIF est rentré en chantier mi-février, peux-tu nous faire un état des lieux ?

    François Gabart : « Après un tour de monde, il y a beaucoup de travail sur le bateau, notamment du démontage pour une vérification complète et minutieuse. Cela prend du temps. La bonne nouvelle, c’est que MACIF a moins souffert que ce que j’avais imaginé. Notre plus grande interrogation concernait la quille, notamment à cause des multiples problèmes sur les autres bateaux pendant le Vendée Globe. Nous l’avons expertisé et elle est en parfait état. Pour la suite, il n’y aura pas de grosses modifications structurelles mais plutôt des optimisations qui sont encore secrètes…. »

    Et donc, avant sa remise à l’eau prévue en mai, tu t’engages sur une saison en Formule 18 ?

    FG : « Je suis content de revenir au catamaran de sport. J’ai navigué en F18, il y a très longtemps, avant même de faire du Tornado. C’est un peu comme une nouvelle découverte. J’ai fait un premier entraînement la semaine dernière, la marge de progression est assez importante. C’est un projet très excitant avec un bateau fun et rapide ! »

    Justement, peux-tu en dire un peu plus sur les objectifs de cette saison ?

    F.G. : « J’ai beaucoup de chance car mon équipier, Matthieu Vandamme a remporté le championnat du monde l’an dernier sur ce F18, un modèle Phantom. Nous nous connaissons depuis longtemps car nous faisons partie des équipes jeunes en Tornado. Pour Matthieu, l’objectif est de conserver son titre alors je vais essayer d’être à la hauteur, même si le défi est de taille. Nous avons jusqu’en juillet pour nous préparer. L’Eurocat permettra d’évaluer notre niveau et de fixer les objectifs d’entraînements qui vont s’intensifier en mai et juin. Nous ne connaissons pas trop la concurrence, mais je pense que nous serons de bons outsiders. »

    Et quel sera le programme pour MACIF cette année ?

    F.G .: « Après sa remise à l’eau mi-mai, nous allons valider les optimisations apportées durant le chantier. Pour la première fois, je vais participer au Record SNSM. J’en suis vraiment ravi et je trouve que c’est un beau symbole d’être au départ de cet évènement en faveur de la SNSM, que la Macif soutient depuis plus de 20 ans ! Pour la suite de la saison, il s’agira surtout de naviguer en double sur la Fastnet Race et le Trophée Azimuth en vue de la Transat Jacques Vabre. Ce sera donc une saison assez chargée avec différentes manières de se préparer. »

    Champion du Monde IMOCA

    « J’en suis très fier ! Je compare ce titre à celui de Champion de France de Course au Large. Certes, il y a la victoire sur le Vendée Globe mais aussi une victoire sur la BtoB et une deuxième place sur l’Europa Warm’Up. Cela montre que sur les 18 derniers mois, nous avons été performants avec toute l’équipe MACIF. »
    La remise des prix aura lieu le 26 avril à Lausanne.

    A vos agendas

    MACIF 60 :

    • Mi-mai : remise à l’eau à Port-la-Forêt
    • 23-25 juin : Record SNSM (St-Nazaire)
    • 11-13 août : Fastnet Race (Cowes – Porthmouth)
    • 20-22 septembre : Trophée Azimuth (Lorient)
    • 3 novembre : Départ de la Transat Jacques Vabre (Le Havre-Itajai au Brésil)

    Catamaran de sport :

    • 28-30 avril : Eurocat (Carnac)
    • 5-12 juillet : Championnat du Monde de Formule 18 (Marina di Grosseto – Italie)
    • 12-15 septembre : Trophée Clairefontaine (La Grande Motte)

    • François Gabart voit double ! •

  • Bernard Stamm de retour à Brest

    Il était parti de Brest le 15 octobre dernier. Quatre mois et un tour du monde en solitaire plus tard, Bernard Stamm a fait son retour dans son port d’attache hier, mercredi, jour des enfants, après un convoyage depuis

    15 février 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2718

  • C’est hier soir, à 22h30, que Bernard Stamm en a fini avec son tour du monde en solitaire. 88 jours 10 heures 27 minutes et 10 secondes après son départ, il a retrouvé sa famille, son équipe, ses partenaires et l’enthousiasme du public vendéen. Malgré l’heure tardive, les Sablais n’ont pas manqué le rendez-vous attendu de si longue date par le skipper de Cheminées Poujoulat et sont venus saluer comme il se doit la première remontée du chenal de ce marin qui a définitivement marqué l’histoire du Vendée Globe de sa ténacité, de son engagement et de son honnêteté. Après quelques heures de sommeil à terre, dans un vrai lit, le Suisse s’est prêté au jeu de la traditionnelle conférence de presse. Un moment tout à la fois drôle et émouvant, à son image. Un reflet de l’incroyable parcours qu’il a déroulé depuis le 10 novembre dernier. Morceaux choisis…

    Continuer hors course : une évidence ?

     » Pour moi c’était logique de rentrer aux Sables d’Olonne. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Laisser le bateau, prendre un avion et demander à quelqu’un de le ramener ? Impossible ! Et puis il y avait le projet Rivages et le fameux Mini Lab initié par la Fondation Sandoz et mené avec Océanopolis et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Lui il a continué à faire des analyses d’eau, sur tout le parcours. Rien ne nous empêchait de mener ce projet là à bien. Il y a juste eu deux arrêts : un problème de soft et quand je n’avais plus de courant, il n’y en avait plus pour le Mini Lab non plus.

    Le début des problèmes :

     » Quand je suis repassé en tête dans l’Indien, c’est le jour où les problèmes se sont vraiment dégradés. Les premiers je l’ai ai eu dès le deuxième jour de course, quand l’hydrogénérateur s’est arraché de son support. Par contre là, j’avais des solutions de rechange parce j’avais encore du fuel. Je pouvais courir à peu près mais je repoussais le problème. Je savais qu’à un moment donné ça allait venir. J’ai essayé plein de trucs : restrater, solidifier le support… mais ça n’a pas marché.

    Ton état physique ?

     » J’ai perdu 7 kilos. Je n’avais pas beaucoup de gras et là il n’y en a plus ! Comme je n’avais pas assez de gras, j’ai pris un peu de muscle là où ça ne servait pas pour en mettre où il y avait besoin. Mon souci de colonne de winch a puisé dans les réserves. Ce problème a rendu le bateau très dur. On a fait un entraînement physique avant, mais ce n’était pas adapté à la course que j’ai faite. C’était adapté à une course sans souci. C’est tout le problème de la préparation

    Satisfaction d’avoir ramené le bateau ou frustration de n’avoir pu défendre de réelles chances ?

     » Il y a un peu des deux. Mais il n’y a pas de fatalité dans ce qui arrive. On paie un peu les premiers retards qu’on a eu dans ce projet. Le fait d’avoir tapé un container dans la Transat Jacques Vabre a fait très très mal à notre programme. Il manque deux transats. Ces bateaux là sont compliqués. Comme ce sont des prototypes, ce sont des choses qu’on met en place et qui sont à tester sur la durée. Il n’y a que les transats pour le faire et ça nous a fait défaut. Le temps d’aller chercher le bateau et de le reconstruire, ça a créé un décalage dans notre préparation par rapport aux autres qui était très pénalisant. Ca aurait pu marcher mais il y a des choses à côté desquelles on est passé. La particularité aussi c’est que c’est un plan Juan Kouyoumdjian et qu’il n’avait pas de petit frère. On n’a pas pu se servir de l’expérience des autres pour avancer plus vite. On a fait des erreurs de conception comme le roof par exemple, que l’on a du modifier avant le Vendée Globe. Il y a un paramètre que j’ai zappé c’est la protection. Tout ce temps là tu le paie et le chantier que tu n’as pas fait à terre, tu le fais en course…

    La disqualification ?

     » Ai-je fait une erreur ? Pour rester en course oui forcément j’en ai fait une ! Mais une erreur pour garder mon bateau en état, non ! Je ne sais pas ce que j’aurai pu faire d’autre. J’aurai pu faire autrement, le bateau russe aurait pu ne pas être là. Mais s’il n’avait pas été là, j’aurai été hors course tout de suite. Partir de là-bas sans avoir fini de réparer les hydrogénérateurs, la course s’arrêtait. Tout est allé très vite. J’ai dit au jury que je n’avais pas trouvé d’argument quand le marin est monté à bord. Ce n’est même pas que je n’ai pas trouvé d’argument, c’est que je n’ai pas eu le temps. Il n’ont peut-être pas tenu compte ou pas réalisé qu’en 2008 j’ai perdu un bateau comme ça. A un moment donné la course c’est bien mais il faut faire les choses comme un marin. Là c’était le cas. J’ai juste fait ce que je devais faire… Le Vendée Globe n’a pas besoin de ça. Le Vendée Globe a besoin de bateaux qui reviennent !

    Cheminées Poujoulat, un bateau plus puissant que les autres ?

     » Je pense que les bateaux sont tous durs. Au début il était très très dur du fait du plan de voilure très différent qui rendait les manœuvres très compliquées. C’était les douze travaux d’Hercule. Mais je ne pense pas que ce soit plus dur que pour François (Gabart) ou Armel (Le Cléac’h), après ils ne m’ont pas invité sur leurs bateaux (rires) ! Mais en règle générale, ces bateaux sont durs. Ils sont puissants. Je pense que les choix étaient bon et ça nous a permis de ne pas faire comme les autres ! Le but c’était de réfléchir par nous même, quitte à arriver à la même chose. Mais on voulait avoir cette démarche.

    Les hydrogénérateurs ?

     » C’est le support qui n’était pas adapté, c’était l’implantation qui était mal conçue. Les hydrogénérateurs, quand ils étaient dans l’eau et qu’ils tournaient, ils marchaient nickel. Ce n’est pas ça qui est en cause. Ca aurait pu l’être mais on n’a finalement même pas eu le temps de le voir. On les a eu tardivement. On voulait les mettre pour la Transat Jacques Vabre mais ils étaient trop près des safrans et ça cavitait. On les aurait arraché au bout de deux jours de la même manière. Mais c’est vrai qu’on aurait su qu’au lieu de prendre 160 litres de fuel, il fallait en prendre 320.

    Des choses positives ?

     » Quand les galères sont finies on ne retient que le positif ! Avant d’arriver au Brésil, le long du front, les conditions de mer étaient vraiment mauvaises. Le bateau tapait à ne plus pouvoir le voir ! A un moment donné, tu maudis ton bateau. Là je ne le maudis plus parce que c’est passé ! Après ça passe par un débrief sérieux pour se servir de ce qui s’est passé pour ne pas que ça arrive de nouveau. Aussitôt que quelque chose ne marche pas, c’est de l’agression. Hier dans le golfe, le bateau allait à plus de vingt nœuds et je savais que il ne rentrait pas dans le chenal mais je ne pouvais pas le ralentir. Le bateau, lui, ne s’arrête pas.

    Faut-il désormais être jeune et ingénieur pour gagner le Vendée Globe ?

     » Je ne pense pas. François, Armel et certains d’autres viennent d’une filière de compétition en dériveur. Cette expérience je ne l’ai pas et je l’aurai jamais mais j’ai d’autres choses qu’eux n’ont pas. Je pense que ça se joue vraiment dans la préparation, en grande partie. C’est une réalité. C’est une des clés de la réussite.

    Un sentiment de fierté ?

     » Je suis content d’avoir mené Cheminées Poujoulat autour du monde. La terre est grande et c’est pavé de complications tout au long du trajet. Je suis content d’avoir fait ça, ce n’est pas anodin. La remontée de l’Atlantique, tu as l’impression de faire un voyage d’une planète à l’autre tellement c’est long. Tu as l’impression de revenir de très loin, c’est interminable. Je suis content d’être passé au travers de tout ça. Je suis fier du chemin parcouru « .

    • Bernard Stamm a la parole ! •

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    2 février 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2326

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    30 janvier 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2493

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    23 janvier 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2126

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    22 janvier 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2343