Franck Cammas
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  • Knut Frostad fait un point sur l’épreuve

    Peu après le démâtage hier de Groupama 4, Knut Frostad s’est exprimé sur son inquiétude après les nombreuses avaries sérieuses subies par les bateaux de l’édition 2011-12. 

Le directeur général de la

    5 avril 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2185

  • Groupama 4 démate à 650 milles de l’arrivée à Itajaï

    C’est vers 17 heures françaises aujourd’hui que Franck Cammas annonçait à son équipe à terre le démâtage de Groupama 4 à 60 milles au large des côtes Uruguayennes alors qu’il occupait la tête de la

    4 avril 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 1997

  • Atlantique sportif, Pacifique logistique

    À l’est de l’Amérique latine, au large de Buenos Aires, Groupama emmène un trio serré qui nous tient en haleine. PUMA est à deux milles, Telefónica à moins de 50 milles. À l’ouest, à Puerto Montt, au Chili, CAMPER

    4 avril 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 1980

  • Par-dessus leurs épaules

    À moins de 100 milles. Telefónica est à moins de 100 milles de Groupama et PUMA ! Le bateau espagnol avait pourtant abimé son étrave et s’était arrêté au Cap Horn pour réparer. Et le voilà, toujours en course pour la

    3 avril 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2091

  • Un suspens hitchcockien

    Au large de l’Argentine, la régate gagne en intensité. PUMA et Groupama naviguent à vue depuis hier après-midi. Telefónica, 250 milles plus loin, revient à la charge. Rien n’est joué et l’ulcère

    2 avril 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2041

  • Il y a trois jours, l’équipage de Franck Cammas a passé le cap Horn en tête de la 5e étape de la Volvo Ocean Race ! Un cap mythique et symbolique que Thomas Coville, barreur et chef de quart aux cotés de Franck Cammas, franchit pour la 9ème fois. Ce marin hors pair, grand spécialiste de la course au large et des tours du monde, navigue aussi bien en monocoque qu’en multicoque, en équipage comme en solitaire. Depuis quatre ans, c’est devenu comme une seconde nature. Il tente chaque année un tour du monde et franchit le fameux cap comme d’autres font une escapade à bicyclette.

    À la fin d’un quart fatiguant, Thomas Coville a pris le temps d’une longue interview de 15 minutes au téléphone depuis le grand sud.

    Petit tour des ‘Horn’ de Tom :

    • 1997 ÉQUIPAGE : Trophée Jules Verne à bord de Sport Elec avec Olivier de Kersauson
    • 1998 ÉQUIPAGE : La Route de l’Or (NY-San Francisco) à bord d’Aquitaine Innovations en équipage avec Yves Parlier
    • 2000 SOLO : Vendée Globe en solitaire à bord du monocoque Sodebo
    • 2001 ÉQUIPAGE : Volvo Ocean Race, chef de quart dans l’étape Auckland-Rio à bord de DJuice
    • 2005 ÉQUIPAGE : Oryx Quest, tour du monde en équipage à bord du catamaran Doha 2006
    • 2009 SOLO : Tentative de record du tour du monde en solitaire en multicoque à bord du Maxi Trimaran Sodebo
    • 2010 EQUIPAGE : Trophée Jules Verne à bord de Groupama 3 avec Franck Cammas
    • 2011 SOLO : Tentative de Record du tour du monde en solitaire en multicoque à bord du Maxi Trimaran Sodebo
    • 2012 ÉQUIPAGE : Volvo Ocean Race à bord de Groupama 4 ave c Franck Cammas

    Ce passage du cap Horn en tête de la course est une sacrée reconnaissance pour les Français habitués à sillonner année après année les eaux hostiles de cette région hors du monde. Cette performance signe aussi la concrétisation de leurs efforts pour mettre au point un bateau capable de résister sur la durée à des conditions de navigation comme on en rencontre heureusement rarement. Pour certains des six bateaux engagés dans cette épreuve autour du monde avec escales, cette étape du grand sud entre Auckland et Itajai au Brésil via le cap Horn a tourné au cauchemar technique. La traversée du Pacifique a éprouvé les bateaux et les hommes. Sans cesse, nuit et jour pendant plus d’une semaine, les concurrents ont d& eacute;valés les vagues poussés par des vents violents qui propulsent les coques dans des surfs impressionnants. Trois des participants, dont le bateau qui est en tête au classement général depuis le début de l’épreuve, connaissent des avaries majeures qui les contraignent aujourd’hui à ralentir, à s’arrêter pour réparer voir à renoncer à terminer l’étape.

    Ce week-end est crucial pour Groupama 4 qui remonte le long des côtes de l’Amérique du sud et se bat presque bord à bord contre les Américains de Puma. Les deux équipages respectivement second et quatrième au général de l’épreuve se sont lancés dans un duel tactique alors que Telefonica, en tête au général depuis le début de l’épreuve, est positionné à quelques 300 milles derrière les deux bateaux de tête. Les Espagnols viennent en effet de reprendre la course après un pit-stop à l’abri dans une baie située derrière le cap Horn où ils ont pu colmater leur étrave endommagée. Quant à Camper, troisième en nombre de points au classement gén&ea cute;ral, il a subi des avaries importantes. Ne pouvant pas effectuer la réparation en mer, les Néo-zélandais préfèrent se dérouter pour faire escale dans un port à l’ouest du Chili avant de reprendre la course.

    Rien n’est joué cependant pour les trois premiers qui ont franchi le cap Horn et qui sont attendus en milieu de semaine au Brésil. Si les conditions de navigation sont nettement plus tendres physiquement, elles sont tactiquement plus tendues en raison d’un anticyclone qui barre la route vers Itajai, port de l’escale situé sur la côte brésilienne au sud de Rio de Janeiro.

    Parler du Grand Sud et d’humilité, de la nature et de sa puissance, de la technique et même de la mort en une interview, tous les marins n’en sont pas capables. Thomas Coville, chef de quart à bord de Groupama 4 se confie et on en ressort un peu secoué.

    « Depuis plus de dix jours, c’était très engagé physiquement avec de très grosses vagues et une grande houle du Sud qui poussaient, avec des vents forts et des vitesses qui atteignaient parfois trente noeuds en bas du creux… La proximité de Puma laisse présager que la semaine à venir ne va pas être de tout repos ! On sent la pression d’un concurrent qui ne veut pas se laisser décrocher après le Cap Horn… Et nous, on va lui répondre que nous sommes capables de relever le défi et d’aller plus vite que lui. Il y a un jeu psychologique qui se renouvelle à chaque nouvelle position toutes les trois heure ».

    « L’angoisse du solitaire qui va dormir en laissant le bateau entre les mains de la technique seule qui peut être défaillante, en sachant que si jamais ça s’avère l’être vraiment, on peut se retourner et être mort, cette angoisse est beaucoup plus importante que l’angoisse, aujourd’hui, de faire une erreur et de casser du matériel. Il faut piloter le bateau de façon très fine. Ce sont des moments où il est très sollicité, on sent qu’il y a beaucoup d’efforts partout. »

    Efforts du bateau, efforts de l’équipage – comment te sens-tu ?

    « Ce sont surtout la répétition et la durée qui sont très durs à gérer. Depuis le début de cette Volvo Ocean Race, c’est le caractère de la durée qui est difficile. Une journée, deux journées de ces conditions, ça va. Mais là, on a enchaîné des journées avec des vitesses élevées, des vagues assez importantes et des conditions où on est très exposés. En plus, on ne dort pas très bien à l’intérieur. Mais c’est la même chose pour tout le monde ! C’est celui qui le gère le mieux qui arrive à &e circ;tre en tête de la Volvo. »

    Peux-tu nous raconter une frayeur en particulier ?

    « Pas plus un moment qu’un autre, mais quand le bateau part en survitesse dans une vague et que le bas de la vague l’attend comme un mur d’eau, ça va s’arrêter dedans. Alors il faut réussir à doser pour que l’arrêt soit le moins violent possible. Souvent, la solution, c’est d’encore accélérer : c’est un peu la spirale infernale ! On a eu quelques journées où les conditions de mer étaient assez difficiles. Par contre, ça reste un spectacle grandiose ! La houle du sud qui rentre, quand tu te retrouves en haut de la vague et que tu as l’impression de voir l’horizon, et que tu redescends en bas et qu e la vague te dépasse quand tu regardes en arrière … C’est aussi ça, le sud. Des paysages un peu durs et austères, où on sent qu’on n’est pas grand-chose, où on sent qu’une avarie est tout de suite une grosse problématique. Ça met une vraie pression à bord. Mais ça reste un cadre et une atmosphère que j’apprécie énormément. Il faut prendre un peu de recul pour apprécier la chance qu’on a d’être tolérés là. Des endroits où on a l’impression qu’on n’a pas notre place, où l’homme n’a rien à faire. La nature nous laisse passer – ou pas, d’ailleurs : quelquefois, elle nous écrabouille. On sent qu’on joue avec elle et que si elle veut, elle peut tout prendre»

    Une étape plus intense que les autres ?

    « C’est le climat de l’étape en général. On savait que ce serait sans doute la plus mythique, et la plus engagée physiquement. Encore qu’on dit ça à chaque étape et que, à chaque étape, on a l’impression qu’elle est un peu plus dure ! J’espère que la prochaine sera quand même plus facile »

    Toi qui connais la zone pour l’avoir beaucoup traversée en multicoque, a-t-elle été plus coriace ou plus facile ?

    « Oh, je ne compare jamais. À chaque fois, j’essaye de tout donner. À chaque fois, j’ai le sentiment de vivre le plus difficile. Et puis, on est un peu amnésique : on y retourne ! Non pas que la difficulté soit le seul challenge qui nous intéresse, mais finalement, il y a un certain plaisir à revenir dans ces endroits-là. Je ne compare jamais d’une édition à une autre parce que ce n’est jamais le même contexte. T’es passé en solitaire, t’es passé en équipage, t’es passé en multicoque, en monocoque. La vo ile a pour ça une richesse incroyable. Tu peux la pratiquer dans des conditions et avec un engagement très différents à chaque fois. »

    Qu’est-ce qui diffère, cette fois-ci, à bord de Groupama 4 ?

    « J’avoue que le fait de pouvoir rentrer à l’intérieur, d’aller dormir ou, comme c’est le cas en ce moment, d’être au téléphone, et de ne pas avoir l’angoisse que c’est un pilote automatique qui barre le bateau, c’est « confortable ». L’angoisse du solitaire qui va dormir en laissant le bateau entre les mains d’une technique qui peut être défaillante, en sachant que si jamais ça s’avère l’être vraiment, on peut se retourner et être mort, cette angoisse est beaucoup plus importante que l’angoisse, aujourd’hui, de faire une e rreur et de casser du matériel. À 11, on se fait confiance et on apprend à se faire confiance. C’est très appréciable. Par contre, l’engagement physique est plus dur que ce que j’avais rencontré jusqu’à présent, même sur Groupama 3 et les différents Jules Verne. On est beaucoup plus exposés sur le pont. Même la vie à l’intérieur, la proximité à 11, est plus difficile à vivre que sur d’autres projets. »

    Tu parlais de casse matérielle – es-tu surpris par les nombreux problèmes techniques de vos concurrents ?

    « Oui et non, la voile est avant tout un sport mécanique. Que ce soit en moto, en voiture, en F1 ou en rallye, la casse fait partie de la course. Il y a une partie de dosage, et une partie fortuite. On ne gère pas tout et on apprend en cassant. Et vu le niveau d’optimisation des bateaux, on joue avec cette limite du sport mécanique. Parfois, on la dépasse. Mais l’autre jour par exemple, CAMPER était à vue avec nous. Ils allaient beaucoup plus vite que nous, qui avions décidé de lever le pied, quitte à les laisser partir devant. C’est un choix : il y a des moments où on sent qu’on peut ou pas. Ceci dit, on n’est jamais content quand un concurrent casse! On se dit que le même problème pourrait nous arriver. »

    • Les neuf cap Horn de Thomas Coville •

  • En pleine bataille

    La bataille annoncée entre les Français de Groupama 4 et les Américains de Puma, après leur passage du Cap Horn vendredi après-midi bat son plein alors qu’ils remontent le long des côtes de l’Amérique du Sud dans

    1 avril 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 1904

  • Alors que Franck Cammas et ses hommes ont doublé, en tête, le cap Horn dans la 5e étape de la Volvo Ocean Race, nous lui avons demandé de poser son regard au-delà de l’horizon. Entretien et révélations, en pleine mer, avec le petit Mozart de la voile …

    Adonnante.com : Vous venez de doubler le cap Horn en tête et gérez cette étape avec brio. Nous tenions à vous féliciter.

    Merci, mais l’étape est loin d’être terminée. Nous sommes heureux d’avoir doublé le cap de la délivrance sans de gros soucis matériels. Il faut maintenant tenir sur les 1500 milles qui nous restent à courir d’ici Itajai (BRA) . Les Malouines sont proches et les conditions météo aléatoires. PUMA n’est pas très loin derrière. Nous allons livrer un véritable mano à mano jusqu’à l’arrivée. Cela va être passionnant…

    Adonnante.com : En parlant de mano à mano, oublions quelques instants la Volvo et parlons du passé. Pouvez-vous me parler de Russell Coutts ?

    Sir Russell ? Nous nous sommes rencontrés il y a quelques années par l’intermédiaire d’un équipementier commun. Je l’ai invité, en 2004 à venir sur Groupama lors d’un Grand Prix à Marseille. Il a été enchanté par cette navigation à haute vitesse. Depuis nos sillages se sont croisés plusieurs fois.

    Adonnante.com : Sillages. Au pluriel ?

    Oui, chaque fois c’était sur des multicoques. Russell Coutts est un régatier très talentueux et curieux. Il est revenu une seconde fois à bord de Groupama 2 juste avant que les histoires de la Coupe ne tournent au vinaigre entre Alinghi et BMW Oracle Racing. En 2008, le DoG Match était lancé entre les Américains et les Suisses. Russell est venu me chercher, tout d’abord comme consultant technique en collaboration avec le cabinet VPLP (qui a dessiné mes trimarans et USA 17). J’ai aussi eu le plaisir de courir sur la saison d’Extreme 40 aux couleurs d’Oracle Racing en 2008. Pendant ce temps, les Américains sont venus, à Lorient, faire des stages à bord de Groupama 2. Une véritable collaboration entre Russell et moi naissait alors.

    Adonnante.com : Pourquoi ne pas avoir disputé la Coupe avec eux alors ?

    j’avais d’autres projets en tête à ce moment-là : le Trophée Jules Verne. Naviguer  sur les jouets des Américains était ma bouffée d’oxygène. Mais l’objectif était de tourner autour de la planète le plus rapidement possible. Première tentative en 2009. Seconde, réussie, en 2010. La Coupe m’est passée sous le nez !

    Adonnante.com : Une fois le Jules Verne en poche, vous vous tournez vers de nouveaux horizons. Pourquoi pas la Coupe ?

    Nous en avions discuté avec mon sponsor. Mais l’aventure a une plus forte valeur en France que la régate pure. Avoir navigué avec les Anglo-saxons m’a ouvert à l’international. Une autre vision de la voile sportive, conjuguée à une aventure extrême, m’est alors venue à l’esprit : la Volvo Ocean Race. Mon sponsor a accroché tout de suite. C’était l’inconnu sans l’être vraiment, car ma collaboration avec Oracle Racing m’avait donné beaucoup de billes pour réaliser un projet qui n’a rien à envier à la Coupe, que ce soit d’un point vu humain ou technologique. La seule différence c’est que nous ne rentrons pas tous les soirs à la maison prendre une douche chaude (rires) !

    Adonnante.com : Une fois que vous aviez signé pour la Volvo, le Defender annonçait que la Coupe se courrait dorénavant en multicoque. Un regret ?

    Non aucun. La Coupe n’était pas dans la ligne directrice de mon sponsor. Et puis les Volvo 70 sont des machines formidables. La preuve, Abu Dhabi a tapé les 41.5 nœuds ! Ces monocoques se rapprochent plus des multicoques. Dans la manière de barrer, de les relancer, de chercher le vent apparent, de naviguer à vitesses élevées en permanence… C’est une autre dimension de la voile !

    Adonnante.com : En juin la Volvo amarrera définitivement ses amarres jusqu’à la prochaine édition. Qu’aller vous faire ensuite ?

    Prendre des vacances… loin de l’eau salée (rires) !

    Adonnante.com : Mais plus précisément ?

    Prendre un peu de temps pour moi, du recul, et comme vous l’avez deviné, rejoindre Oracle Racing pour leur campagne de Défense de l’America’s Cup. La Volvo sera en suspens pendant cette période. Et je pense que c’est le moment idéal pour venir sur la Coupe de l’América. Les Américains m’attendent à San Francisco en août pour l’étape des AC World Series.

    Adonnante.com : Quel sera votre rôle au sein du Defender ?

    L’équipe est déjà faite. Je ne peux pas arriver et prendre la place de quelqu’un. James Spithill AUS, qui est le barreur attitré, est un régatier de talent. Il est jeune. Il a une véritable expérience du match racing. Il a appris le multicoque en deux temps trois mouvements. C’est incroyable cette capacité d’adaptation. Je vais avoir un rôle interne de consultant et probablement de second barreur. Les Américains auront deux multicoques. Je partagerai la barre du second bateau avec Ben Ainslie GBR (quatre médailles olympiques, dont trois en Or, NDLR). Ce sera vraiment très excitant…

    Adonnante.com : Franck Cammas, merci d’avoir pris le temps de nous répondre en plein match race océanique. Quelque chose à rajouter ?

    Le devoir m’appelle sur le pont. Puma n’est pas loin. La victoire d’étape, pour les survivants, va se jouer maintenant…

    • Franck Cammas sur la Coupe de l’America •

  • Groupama 4 enroule le cap Horn en tête

    Citation de Franck Cammas POINT SUR LA COURSE : Après 12 jours et 13 heures de course, les deux Volvo Open 70 valides de cette 5ème étape de la Volvo Ocean Race se sont présentés presque bord à bord devant le plus mythique

    30 mars 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2893

  • La délivrance, c’est pour demain !

    Mythique et, surtout, libérateur. Le cap Horn, à l’extrême sud de l’Amérique latine, attend Groupama sailing team demain vers 12h UTC (14h heure française). Sauf bouleversement cette nuit, PUMA Ocean Racing, qui

    29 mars 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2021