Figaro 3
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  • La 43e édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten a été remportée par Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) ce mercredi 14 mai à 5h57′ devant Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) et Eric Péron (French Touch). Courue dans des conditions variées et ventées, avec des rafales à plus de 30 nœuds, cette dernière épreuve avant la Solitaire URGO Le Figaro a permis aux 16 figaristes engagés de se confronter une dernière fois dans les conditions du réel. De l’avis de tous, cette épreuve conviviale fut une belle réussite, que ce soit dans l’organisation, les conditions météos variées ou encore la concurrence sur l’eau. Vivement l’année prochaine !

    Armel Le Cleac’h (Banque Populaire), premier sur la ligne d’arrivée de Concarneau :

    « C’était un parcours très sympa. On a eu de tout ! La météo était conforme aux prévisions. Je suis content de mon début de course car il fallait réussir à s’échapper avant la nuit. Ensuite il y a eu une petite bataille de vitesse pour monter aux Pierres-Vertes. On a réussi à s’échapper un peu avec Martin Le Pape et Eric Péron au niveau du raz de Sein. Il a fallu rester concentré, en dormant un peu. J’ai réussi à dépasser Martin juste avant la bouée de Sud Guérande. Je me suis douté qu’il était allé dormir car son bateau n’allait pas vers la bouée. J’en ai profité ! Ensuite on a eu un super bord sous spi, bien rapide, avec des claques à 30 nœuds et des surfs à plus de 20 nœuds. C’était bien car je n’avais encore jamais fait ça en Figaro 3. C’est riche d’enseignements. Ma dernière victoire remonter au Vendée Globe 2016 et ça fait du bien de renouer avec des choses positives. Je suis content pour Banque Populaire car ils m’ont fait confiance et on a bien travaillé avec Arnaud Hébert, mon préparateur. Cette course a été riche en enseignements, en situations différentes, en choix de voiles. Avec Martin et Eric, un coup c’est moi, un coup c’est toi ! C’est exactement comme ça que ça se passe en Figaro ! »

    Martin Le Pape (Skipper Macif 2017), deuxième sur la ligne d’arrivée de Concarneau :

    « C’était une belle régate. Le résultat est encore mieux que ce que j’espérais car je n’étais pas venu pour figurer aussi bien. C’est dommage de ne pas avoir concrétisé avec une pette erreur d’inattention. J’ai contourné le mauvais way-point au niveau de la bouée Sud Guérande et j’ai donc laissé deux bateaux me dépasser à ce moment-là. Je ne sais pas si cela m’a couté la victoire car la route était encore longue derrière. Une chose est sûre, je préfère que cela arrive ici plutôt que sur la Solitaire ! Mais je suis très content, les conditions étaient top, je vais vite et j’ai réussi à faire ce que je voulais en termes de stratégie. Sur les 3 grandes courses de début de saison, je fais 2, 1 et 2 donc c’est super bien ! J’ai notamment fait un très bon bord entre Penmarch et les Pierres Vertes, je me suis tout de suite placé haut et ça s’est super bien passé. Je n’ai eu aucune mauvaise surprise mais il y a encore un peu de boulot sur le bateau sur des petites améliorations et de l’électronique défectueuse. Il va falloir bien avancer avant la Solitaire sur ces points-là pour ne rien regretter. »

    Eric Péron (French Touch), troisième sur la ligne d’arrivée de Concarneau :

    « C’était chouette. J’ai joué dans le paquet de tête sur toute la régate et c’est une bonne première avec French Touch. J’avais un petit déficit de vitesse au près, je suis encore un peu perdu en solo sur le bateau, mes manœuvres ne sont pas encore super fluides mais j’ai la bonne vitesse, notamment sous spi. On a eu 30 nœuds sur les derniers milles et j’ai même réussi à faire une pointe à 24 nœuds ! J’étais content et je me suis dit que j’allais changer le foc car après nous avions un dernier bord de près pour atteindre la ligne d’arrivée. Problème : je suis parti au tas. J’ai dû amarrer le foc pour reprendre la barre et Martin en a profité pour me repasser devant ! Je suis content de cette 1e sortie avec French Touch et ça augure du bon pour la suite. J’ai fait ce que je voulais faire, manœuvrer au mieux et tout s’est bien passé ! Je suis content. »

    Sebastien Marsset (Handicap Agir Ensemble), dixième sur la ligne d’arrivée de Concarneau et 1e bizuth :

    « Je suis content, c’était une belle première course en solitaire en Figaro. Je suis qualifié, ce qui était l’objectif premier. Terminer 10e n’est pas un classement exceptionnel mais j’ai bien identifié quelques axes de travail en vue de la Solitaire du Figaro. J’ai également validé plein de choses donc c’est positif. C’était une super session de préparation, un beau parcours avec de bonnes conditions. »

    Ordre d’arrivée de la Solo Concarneau Trophée Guy Cotten

    1. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) arrivé le 14 mai à 05h57’43
    2. Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) arrivé à 06h01’58
    3. Eric Péron (French Touch) arrivé à 06h12’46
    4. Lois Berrehar (Bretagne CMB Performance) arrivé à 06h18’17
    5. Will Harris (Hive Energy Ocean Attitude) arrivé à 06h20’49
    6. Adrien Hardy (Sans nature, pas du futur) arrivé à 06h38’36
    7. Pierre Leboucher (Guyot) arrivé à 06h38’55
    8. Gildas Morvan (Niji) arrivé à 07h16’28
    9. Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) arrivé à 7h27’41
    10. Sebastien Marsset (HandicapAgir Ensemble) arrivé à 7h43’49 – 1e bizut
    11. Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir) arrivé à 8h21’04
      ….

    • Clap de fin sur une super édition de la Solo Concarneau •

  • Les conditions étaient idéales ce dimanche 12 mai pour le départ de la Solo Concarneau Trophée Guy Cotten 2019 ! A 15h08, les 16 figaristes engagés se sont élancés sur les 270 milles nautiques du parcours sous un grand soleil et un vent de 8-10 nœuds permettant aux Figaro Bénéteau 3 de rapidement partir en direction de l’archipel des Glénan, premier point de passage. Eric Péron (French Touch), situé au plus près du bateau comité, a pris le meilleur départ et pointait en tête à la bouée de dégagement. Avec des conditions variées et ventées attendues sur l’épreuve, les premiers sont attendus dans le port de Concarneau mardi au petit matin.

    Hervé Gautier, directeur de course :

    « la procédure de départ s’est très bien passée sur l’eau. Le vent est resté stable, aux alentours de 7 nœuds, dans un vent mollissant. Il était temps qu’ils partent au large ! Il y avait de nombreux bateaux spectateurs sur l’eau, une trentaine, qui ont pu admirer ces nouveaux Figaro Bénéteau 3 de près. Eric Péron a rapidement pris l’avantage, au plus près du bateau comité, parti chercher une rotation vers la droite du plan d’eau. Le flux d’Est devrait se mettre en place en début de nuit, et devrait être stable jusqu’à l’arrivée mardi. »

    Ils ont dits :

    Armel Le Cleac’h (Banque Populaire) :

    « Nous allons avoir de bonnes conditions pour partir avec du vent et du soleil, et un vent d’est qui va s’établir cette nuit jusqu’à l’arrivée. Ça va être assez tonique avec pas mal de près. Ça permet de compléter les gammes de voiles et de bords que l’on n’a pas auparavant. Le parcours est bien pour continuer à apprendre sur le Figaro Bénéteau 3. Ça devrait être rapide ! On va naviguer dans des endroits où nous passerons sur la Solitaire du Figaro, dans des endroits piégeux avec des cailloux et du courant, comme le passage du raz de Sein par exemple. L’objectif est de naviguer tranquillement, tout en observant les autres car il y a un très bon niveau. »

    Cassandre Blandin (Klaxoon C) :

    « Je suis là pour apprendre ! Surtout que ce sont des endroits dans lesquels nous naviguerons sur la Solitaire ! La navigation dans les cailloux me fait d’ailleurs un peu peur. Je pense regarder un peu les trajectoires des autres… Je vais m’appliquer sur le rythme à bord, notamment sur la nutrition. J’ai embarqué des petites boissons, Beauty Sane, de la poudre à laquelle on ajoute de l’eau. Ça fait l’office en apport énergétique et les composants sont bons. Mon objectif aujourd’hui est de terminer, et si possible sans être 10 heures derrière tout le monde . »

    Michel Desjoyeaux ( Lumibird) :

    « c’était un peu calme ce matin et ça correspond au fichier, avec un vent de sud-est qui va tourner à droite dans l’après-midi pour finir nord après avoir passé les Moutons. Il va continuer à tourner pour finir dans un régime d’Est à peu près stable. Il va se renforcer quand on sera en Baie d’Audierne, avoisinant les 15-20 nœuds. C’est parfait car on a des conditions variées. Il n’y a pas grand-chose à faire en termes de trajectoire car avec l’orientation du vent au 80°, on est quasiment sur un bord pour aller jusqu’à Sud Guérande. Il y aura peu d’options et ce sera plutôt un bord de sanglier, une vraie course de vitesse. C’est intéressant de voir ça ! Il y aura des petites subtilités sur les choix de voile, soit spi lourd, gennaker, ou grand spi. Il y aura de quoi s’occuper ! Une chose est sûre, nous allons aller vite et les routages nous voient de retour à Concarneau mardi matin tôt. »

    Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) :

    « La Solitaire arrive à grands pas et je vais profiter de cette Solo Concarneau pour travailler certains axes. Il y a 16 bateaux avec un beau plateau. C’est une régate joviale, dans une atmosphère conviviale, tel un entraînement mais avec le bateau en configuration course. Les conditions seront variées et cela va nous permettre de tester plein de choses. C’est notre première régate de l’année dans des conditions estivales et ça fait plaisir. Ce sera aussi la première fois que nous naviguerons dans les cailloux bretons ! Ça s’annonce très sympa ! »

    Adrien Hardy (Sans nature, pas de futur) :

    « je me suis décidé au dernier moment car j’avais encore beaucoup de travail sur le bateau. Mais j’avais très envie de participer à cette épreuve. C’est le meilleur entrainement possible ! Je ne suis arrivé que ce matin à Concarneau : une arrivée tardive qui me permet de bien connaitre les conditions sur zone ! Mon objectif est d’engranger de l’expérience et des milles. J’y vais pour le plaisir, sans pression ! »

    • Bon départ des 16 concurrents •

  • L’ambiance est festive sur le quai Carnot, à quelques heures du départ de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten. Les animations battent leur plein et les skippers et préparateurs s’affairent dans l’ultime préparation des Figaro Bénéteau 3. Demain, à 15h, les 16 skippers engagés s’élanceront à l’assaut d’un parcours de 270 milles nautiques dans des conditions météo idéales pour continuer à progresser et performer sur ces nouveaux bateaux équipés de foils.

    Hervé Gautier (Directeur de course) nous détaille les conditions du parcours :

    « Nous les lançons sur le parcours 3, celui de 270 milles nautiques qui les emmène jusqu’aux Pierres Vertes pour redescendre jusqu’à la bouée de Sud Guérande. Les conditions météo sont parfaites pour cette édition ! Le départ se fera dans 8-10 nœuds de vent de sud puis un anticyclone aux abords des îles britanniques va générer un flux soutenu de Nord-Est à Est qui restera établi de dimanche minuit à mardi. Le vent va progressivement forcir et atteindre les 20-25 nœuds. Les concurrents sont attendus de retour à Concarneau mardi vers 9h du matin. »

    Gildas Morvan (NIJI) :

    « C’est agréable d’être ici à Concarneau mais il ne fait pas s’y méprendre, nous allons au boulot ! Les conditions annoncées sont idéales, avec un départ dans un flux assez léger, ce qui est parfait pour les spectateurs ! Nous allons ensuite naviguer à toutes les allures possibles sur le parcours et c’est un programme parfait pour valider les voiles et les réglages. Mon objectif est de valider l’ensemble du projet à quelques semaines du départ de la Solitaire Urgo Le Figaro. Il faut voir le Figaro Bénéteau 3 comme un pur-sang à débourrer. Avant, avec le Figaro Bénéteau 2, nous avions un cheval docile mais maintenant, c’est rodéo et il faut savoir tenir les brides ! Et pour cela, il faut naviguer ! »

    Sébastien Marsset (Handicap Agir Ensemble) :

    « Ma préparation a forcément été restreinte car j’ai récupéré le bateau il y a quinze jours et ce sera ma première course à bord. J’avais participé à la Sardinha Cup avec Conrad Colman, me permettant de prendre la mesure du Figaro Bénéteau 3 et confirmant mon idée de me lancer en solitaire sur le circuit. J’ai encore beaucoup de choses à travailler et mon objectif est d’avancer sur la préparation du bateau. Ce que j’appréhende le plus sur le circuit, c’est l’exigence ! La différence se fait sur le détail et il faut réussir à être dans le match ; C’est tout l’intérêt ! C’est un support génial. »

    Will Harris (Hive Energy Ocean Attitude) :

    « Ce sera ma 2e participation à la Solo Concarneau Trophée Guy Cotten. J’avais terminé 6e l’année dernière étant bizuth ! C’était un super résultat pour ma première épreuve en solo. C’est sympa d’être à Concarneau pour ce départ, ayant fait tous mes entraînements au Pôle Finistère Course au Large de Port-la Forêt cet hiver. J’ai endommagé mon bateau sur la Sardinha Cup et cela fait 7 semaines qu’il est en chantier. J’ai une chance incroyable d’avoir rencontré Ocean Attitude, disposant d’un bateau et me soutenant en attendant que mon bateau soit remis en état. Ce ne sera pas le même bateau sur la Solitaire, mais toute expérience est bonne à prendre. »

    Eric Péron (French Touch) :

    « Cette Solo Concarneau sera parfaite pour valider le bateau techniquement. Je la prends comme étant la Leg O de la Solitaire du Figaro. Ce sera ma première course sur mon Figaro French Touch, mais j’y ai adapté toutes mes connaissances acquises lors de mes navigations avec certains concurrents. J’ai réussi à me concentrer sur quelques détails et ce sera l’occasion de les tester en mode course. Surtout qu’il y aura toutes les conditions pour tirer un peu dessus. Je n’ai pas d’appréhension particulière, si ce n’est dans le bon déroulé des manœuvres dans le courant et les cailloux. »

    Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir) :

    « Nous allons rencontrer un gros régime d’est qui s’installe et qui sera assez soutenu. C’est bien car nous avons peu rencontré ces conditions lors des entraînements. Cela va nous permettre de prendre nos marques et continuer à prendre de l’expérience. Je vais me focaliser sur le rythme à bord, car la navigation en Figaro demande à prendre en compte de nombreux paramètres, dont la gestion de soi. Pour l’instant, mon mode de fonctionnement semble marcher et je dois continuer sur ma lancée. »

    • Veille de départ de la Solo Concarneau •