Europa Race
Posts

  • Pas de quoi rougir

    Arrivés dans l’après-midi de ce jeudi à Cascais (Portugal), les équipages de Bernard Stamm et Kito de Pavant étaient partagés. Frustrés de n’avoir pas pu jouer pour les places d’honneur, ils ont néanmoins la

    24 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2016

  • Entre le bonheur tout en retenue d’un Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) rendant hommage à son équipage, la satisfaction de François Gabart (MACIF) d’avoir vécu un moment de régate intense et la déception de Vincent Riou (PRB) compensée par la satisfaction d’avoir lutté avec un bateau plus typé pour le portant, les commentaires allaient bon train sur les pontons de Cascais au Portugal. Une chose est sûre : cette première étape de l’Europa Warm Up sera à ranger dans l’armoire aux jolis souvenirs.

    Jean-Pierre Dick : « Il fallait avoir la niaque ! »

    « C’était de beaux moments de voile avec une incertitude totale dans plein de domaines. Malgré des options diverses, on s’est retrouvé bord à bord pour finir au contact à trois bateaux. Ça a été une belle lutte avec beaucoup de coups à jouer. Il a fallu savoir se remettre en question quand PRB nous a passés. Dans tous les cas, on a eu beaucoup de bonheur avec Bilou, c’est agréable de se retrouver après avoir été longtemps adversaires. C’est une belle personnalité. Je suis ravi d’avoir remporté cette première régate en équipage. On avait Roland Jourdain, Tanguy Leglatin qui a son regard d’entraîneur, Guillaume Le Brec et Clément Duraffourg qui travaillent avec nous. C’était très bien, il fallait avoir la niaque. C’est une excellente préparation pour l’étape en solitaire qui s’élancera pour La Rochelle samedi. »

    François Gabart : « Ca se joue d’un rien »

    « On cherchait de la régate au contact, on a été servi. Une journée comme aujourd’hui, si on avait eu des écarts, ça n’aurait pas été amusant. Mais, là comme on était au contact, c’était vraiment excitant. Surtout que ça se joue d’un rien à l’arrivée. Après, la navigation au près, ce n’est pas très amusant. Mais naviguer en équipage, c’est très plaisant. Même si on aime naviguer en solo. Et puis, il y a eu de la régate. Quand on navigue au contact, on est tous des compétiteurs. Entre le convoyage et cette étape, c’est une très bonne préparation à l’exercice du solo. On est monté en puissance de façon progressive. Les choses difficiles arrivent dans quelques jours, il va falloir être prêt. »

    Vincent Riou : « On s’est bien accroché ! »

    « C’était intense. On peut le dire ! Et jusqu’au bout ! Nous sommes déçus du résultat final. Mais bon, cette étape s’est déroulée intégralement au près et ce n’est pas l’allure favorite de PRB. Donc c’est une grosse satisfaction de voir que nous avons régaté au meilleur niveau avec des bateaux plus adaptés pour cette allure. On s’en sort bien et surtout, stratégiquement, nous avons pas mal mené la danse. On a pu tenir la cadence. Pas une fois nous avons ouvert les écoutes ! C’était une étape exigeante. On termine 3ème, c’est le jeu ! Même si nous n’avons pas gagné, on joue en division 1 ! Il y a eu deux coups à faire et à chaque fois, nous avons fait les bons choix. C’est pour cela qu’on est là aujourd’hui. A Gibraltar, nous avons osé, nous avons choisi notre camp. On est sorti devant du détroit. Le bateau arrive à Cascais en pleine forme, nous n’avons aucune bricole à faire, il est prêt à repartir. Quant à moi, je suis crevé, je n’ai pas beaucoup dormi. Il vaut mieux arriver maintenant, ça va permettre de faire une nuit complète ! »

    • Virbac-Paprec 3 remporte l’Etape 1 de l’Europa Warm’Up •

  • Collés – serrés pour un dernier fado

    Il existe maintenant deux courses dans la course. Trois équipages se battent encore pour la victoire finale, quand les autres n’ont déjà plus que la perspective de sauver les meubles et de commencer à préparer la deuxième

    23 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2182

  • Le coup de renard de Gibraltar

    Le détroit de Gibraltar s’est révélé conforme à sa réputation. Après deux jours de navigation musclée, les concurrents se sont retrouvés à batailler dans les petits airs. Et PRB a raflé la mise. Nord ou sud ? A

    22 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2036

  • Pitbulls détrempés

    A la faveur d’une baisse provisoire du vent, les poursuivants de Virbac-Paprec 3 ont pu effectuer un rapproché salvateur, anéantissant une grande part des efforts consentis par le leader. Qu’ils naviguent en tête ou

    21 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2305

  • Tranches de vie sur la tranche

    C’était attendu, mais la première nuit de navigation de l’Europa Warm’Up a creusé des écarts conséquents au sein de la flotte. Venus à terre pour se protéger du courant, Groupe Bel et ACCIONA 100% EcoPowered ont

    20 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2084

  • Bataille de chiffonniers chiffonnés

    A 16 heures, comme prévu par les instructions de course, les concurrents de l’Europa Warm’Up se sont élancés vers Cascais. A la bouée de dégagement, c’est Banque Populaire qui menait la danse, suivi de près par

    19 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2157

  • Tout pour la vitesse

    Exercice de style au large de Barcelone. Les sept IMOCA de l’Europa Warm’Up se sont affrontés à coup de secondes sur un parcours chronométré d’un peu moins d’un mille, devant le port de la capitale catalane. Il

    18 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 1997

  • Le pari de la différence

    Ils sont bientôt dans le vif du sujet. Si l’ambiance est toujours aussi décontractée sur les pontons de Barcelone, on sent bien que chacun n’attend plus que de se retrouver sur l’eau pour en découdre. Dès demain, les

    17 mai 2012 • Course au Large, Europa Warm'Up, IMOCA • Vues: 2013

  • Dans trois jours, c’est le départ de l’Europa Warm’Up. Amarrés au ponton devant la capitainerie générale du port de Barcelone, les sept monocoques Imoca sont l’objet des dernières attentions des préparateurs. Quoi qu’il advienne, il y a toujours quelque chose à peaufiner avant de se lancer dans la course. L’épreuve devrait constituer le meilleur des bancs d’essais avant la grande confrontation du Vendée Globe 2012.

    Sous le soleil revenu sur Barcelone, les équipiers profitent du printemps méditerranéen. Pas question pour autant de lézarder, même si d’évidence, les équipages sont prêts. Ici, on teste une dernière fois l’enrouleur d’un gennaker, là, on finalise quelques menus travaux de stratification pour améliorer l’ergonomie d’un cockpit ou introduire un petit élément de confort supplémentaire dans la cabine. Les équipes techniques essayent de penser au moindre détail qui pourrait faire la différence, d’éliminer l’oubli fâcheux qui pourrait avoir des conséquences terribles. Plus que jamais, le diable se niche dans les détails.

    Heureux avant tout

    A écouter les skippers et leurs équipages discuter sur les pontons ou sur le village de l’Europa Warm’Up, ce qui transpire avant tout, c’est un véritable plaisir. Plaisir d’être à Barcelone où, une fois de plus, l’accueil local a été des plus remarquables. Entre gentillesse, attention permanente aux besoins des coureurs et une énergie dépensée sans compter, la FNOB (Fondation Navigation Océanique Barcelone) a réussi le pari de proposer, en quelques semaines à peine, un village et des animations qui pourraient en remontrer à bien des organisations de course. Ce bonheur-là transpire forcément jusque dans les équipes…

    Au-delà du plaisir d’être à Barcelone, les sept équipages engagés sur l’Europa Warm’Up sont aussi particulièrement contents de se voir proposer le dernier test grandeur nature avant le Vendée Globe. Chaque bateau sort d’un chantier hivernal et malgré des entraînements communs pour plusieurs d’entre eux, rien ne vaut la compétition pour savoir exactement où l’on en est. D’autant que le plateau compte pratiquement tout ce qu’il se fait de mieux à l’heure actuelle. Outre les quatre plans Verdier-VPLP construits récemment, Virbac-Paprec 3, Banque Populaire, PRB et MACIF, tout le monde attend de mesurer les performances sur la durée du nouveau monocoque de Bernard Stamm, Cheminées Poujoulat et celles du tout récent ACCIONA 100% EcoPowered de Javier Sanso, premier monocoque revendiquant de pouvoir se passer totalement de l’usage des énergies fossiles. Enfin, Kito de Pavant ne serait pas mécontent de démontrer que les travaux d’optimisation de son Groupe Bel ont porté largement leurs fruits…
    Une ville incroyablement accueillante, un parcours d’une variété inédite, un plateau haut de gamme, les skippers de l’Europa Warm’Up auraient mauvaise grâce de se plaindre. Des bateaux prêts, des skippers disponibles, tous peuvent du même coup se pencher sur la météo à venir de cette première étape, pour en conclure que rien n’est vraiment sûr. La Méditerranée a l’art de remettre un peu de piment sur les bonheurs trop simples.

    Ils ont dit

    Kito de Pavant (Groupe Bel) :

    Cette course va constituer un excellent test avant le Vendée Globe. Pour nous autres Méditerranéens, ce sera l’occasion de vérifier que notre beau bateau rouge est bien dans le coup. Nous avons fait pas mal de modifications sur le bateau et je pense qu’à certaines allures on sera très compétitifs. On risque de souffrir un peu aux allures de largue, mais dans le petit temps, Groupe Bel risque d’en surprendre plus d’un.

    François Gabart (MACIF) :

    On est ravi d’être ici. D’abord, parce que je retrouve cette ambiance si chaleureuse que j’avais déjà goûtée au départ de la Barcelona World Race. Mais aussi, parce que se confronter en compétition est un test d’une toute autre valeur qu’un entraînement. On le sait bien : en entraînement, on en garde toujours un peu sous le pied. Là, on va déjà avoir une idée plus précise de là où en est chaque projet…

    Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) :

    Pour cette première étape, j’ai choisi de naviguer avec mon équipe technique, à qui se joindra Christopher Pratt qui était déjà mon coéquipier lors de la dernière Transat Jacques Vabre. Ce sera l’occasion pour eux de voir combien on tire sur les bateaux et d’avoir une idée plus précise des efforts avant le Vendée Globe. Ça devrait nous permettre d’aborder au mieux cette échéance…

    • Impatients mais sereins •