Course au large
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2014, une année de transition pour rebondir et valider sa participation à la mini transat 2015 en prototype. Devoir abandonner la mini transat 2013 a été la douche froide pour Clément.
Et pourtant, il fallait repartir, remonter en selle et naviguer ! Il a d’abord pensé à une Route du Rhum en Class40, mais avec un délai aussi serré, c’était compliqué. Après avoir passé 3 mois à travailler avec le Team Actual sur le multi 50, une équipe d’anciens ministes, il décide de retourner naviguer en course et en solitaire.
Son objectif : un projet bien ficelé, un bateau préparé, une équipe qui l’accompagne, des partenaires avec qui partager l’aventure, un challenge sportif et solidaire, progresser et innover.Clément s’alignera au départ de la 20ème édition de la mini Transat, qui s’élancera le 19 septembre 2015 de Douarnenez avant de rejoindre Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
Courir sur le mini (prototype) 802, un plan Bertrand
Une fois que la décision était prise de m’aligner au départ de la mini transat 2015, j’ai cherché le bateau qui pourrait remporter la course ! De nombreux paramètres étaient à prendre en compte : techniques, budgétaires et de disponibilités. J’ai participé au mini Fastnet 2014 sur un prototype avec Nicolas d’Estais. Ces heures de navigation en course ont validé mon choix : le proto est un support formidable, aussi technique que rapide ! Je me suis tourné vers le 802, un prototype à un fort potentiel, construit par Etienne Bertrand. Etienne est un architecte naval qui a réalisé de nombreux mini 6.50 aux performances remarquées ; il s’est intéressé à mon projet et m’a proposé qu’on améliore le 802 ensemble pour le rendre encore plus performant.
Partager et agir pour les déficients visuels
Partager une aventure et des objectifs avec des partenaires me semble essentiel. Naviguer pour un but sportif, c’est une chose mais y aller aussi pour soutenir une cause, c’en est une autre. J’ai un bon ami, Nicolas Rondouin, qui est malvoyant. Il développe une rétinopathie pigmentaire. Il est en train de créer son entreprise de masseur. Ensemble, nous avons décidé́ de réunir nos deux challenges en un objectif commun pour partager nos passions, donner du sens à nos actions, porter un message fort à travers un projet sportif et médiatisé́. En ce sens, nous soutenons l’association ORION, qui vise, depuis 2003 à faire naviguer des déficients visuels malgré́ leur handicap.
Un programme d’avant-saison chargé
Depuis quelques semaines, nous travaillons avec Etienne sur le bateau. Nous refaisons le roof et nous en profitons pour apporter des solutions techniques afin d’optimiser le plan de pont du bateau. Nous rajoutons un winch sur le roof et des outriggers pour limiter la compression dans le bout dehors. Il y a du travail car il faut également contrôler l’électronique, refaire à neuf les profils (safrans, dérive, quille) et vérifier le bateau dans son ensemble. Le chantier d’Etienne est au Cap Ferret ; c’est un bel endroit au calme pour faire du vélo, de la course à pieds et quelques sessions de surf ; un contexte idéal pour se maintenir en forme. Le bateau devrait être mis à l’eau fin janvier à la trinité-sur-mer. Ensuite, il faudra s’entrainer pour bien appréhender les courses d’avant saison, qui commencent début avril 2015.
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Les Voiles d’Automne, première journée à l’heure de l’été indien
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Conrad Humphreys avait terminé 7e du Vendée Globe 2004/2005. Le skipper britannique entame un nouveau partenariat avec Cat Phones, licence d’une célèbre multinationale. Pour le moment il navigue en Class40… mais étudie de près – avec son sponsor – l’éventualité d’être au départ du Vendée Globe 2016. Nous l’avons rencontré à Saint-Malo, à l’occasion du départ de la Route du Rhum.
Conrad, où en êtes-vous de votre projet pour revenir sur le Vendée Globe ?
Et bien nous venons juste de signer pour trois ans un nouveau partenariat avec Cat Phones. Nous commençons par courir en Class40, mais nous regardons de très près ce qui se passe sur la classe IMOCA pour voir – selon le développement des affaires de l’entreprise – s’il y a une opportunité pour franchir la marche vers le prochain Vendée Globe. Nous étudions tous les aspects du projet, notamment s’il y a une possibilité de trouver un bon bateau et si celui ci peut être actualisé pour être compétitif. Nous finaliserons cette étude juste après la Route du Rhum.
Votre sponsor actuel a le potentiel pour franchir cette marche ?
Cat Phones, le sponsor du Class40, est une filiale de Caterpillar. Et comme vous le savez, Caterpillar est une très grande compagnie, elle a le potentiel et elle peut être intéressée par le Vendée Globe (le groupe américain Caterpillar emploie 125 000 personnes pour un chiffre d’affaires de plus de 65 milliards de dollars en 2012 ndr). Mais nous y allons par étapes, marche après marche. Ils veulent d’abord regarder comment les choses se passent du côté des 40 pieds.
Nous sommes à deux ans du Vendée Globe…
Ce n’est donc pas trop tard. En mars 2015 nous pourrions prendre la décision – si nous allons effectivement vers le Vendée Globe – d’acheter un bateau d’ancienne génération ou bien de construire un bateau neuf, même si cette deuxième hypothèse devient assez tendue en timing. Si nous franchissons cette fameuse marche vers l’IMOCA, il est plus probable que nous allions vers un bateau existant.
On imagine qu’un bon résultat sportif sur la Route du Rhum serait un argument de poids…
Oui bien sur, mon objectif est de faire le mieux possible ! Si je peux finir sur le podium ou même gagner, ce serait évidemment une grande marche de franchie pour le projet Vendée Globe. Nous avons une très belle opportunité avec Cat Phones, qui a envie de succès. Il est évident que de bons résultats le faciliteraient forcément. That’s the game… c’est le jeu !
Vous avez terminé 7e du Vendée Globe 2004. Qu’est ce qui vous motive pour revenir sur cette épreuve?
J’ai couru trois courses autour du monde (Whitbread 1993, BT Global Challenge 2000 et Vendée Globe 2004/2005 ndr). J’ai toujours dit que la première des courses sur laquelle je voulais revenir était le Vendée Globe… parce que c’est bien plus qu’un événement de course au large ! C’est aussi un incroyable moment loin de tout, à se battre au coeur d’une flotte très compétitive. Je suis au début d’une nouvelle histoire… avec une vraie chance d’être sur la ligne de départ en 2016. J’y crois !
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La course au large une passion Française
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