Classe Figaro Bénéteau
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  • La Solo Normandie en cette mi-mars n’a pas fait dans la douceur

    Avant le départ, la météo compliquée avec 24 heures de vent soutenu venait perturber la direction de course ; le parcours initial était modifié pour permettre aux solitaires de naviguer davantage dans le ‘sud’ du plan

    19 mars 2017 • Figaro 2, Monotypie, Solo Normandie • Vues: 2264

  • Le parcours 3 vers Cherbourg-en-Cotentin se profile

    Compte tenu de la météo incertaine dans la soirée de vendredi et de la nuit à suivre, le Comité de Course de la Solo Normandie – Championnat de France Elite Course au Large avait retenu trois parcours possibles. Ce

    16 mars 2017 • Figaro 2, Monotypie, Solo Normandie • Vues: 2244

  • 24 skippers au départ de la Solo Normandie

    A quelques jours du départ, la 8ème édition s’annonce comme un cru d’excellence : par le nombre d’inscrits qui égale celui de 2015 et par le plateau des navigateurs engagés. Des skippers aux avant-postes des derniers

    14 mars 2017 • Figaro 2, Monotypie, Solo Normandie • Vues: 2385

  • C’est le grand retour de Nicolas Lunven sur la Solitaire Bompard Le Figaro. Après deux ans d’absence, le skipper morbihannais prendra part, le 19 juin à Deauville, à sa huitième Solitaire, une course qui lui colle à la peau et qui l’a vu remporté sa plus grande victoire de marins professionnels en 2009. Deuxième de la Transat AG2R La Mondiale avec Gildas Mahé, quatrième de la Le Havre All Mer Cup, le navigateur, qui court sous les couleurs de Generali, a réussi son début de saison et s’affirme comme un prétendant au podium sur le cru 2016 de la Solitaire.

    Que signifie pour toi la Solitaire du Figaro ?

    C’est l’une des plus belles courses à faire en solitaire. On dit souvent que c’est d’ailleurs la plus dure au Monde ! C’est aussi une épreuve qui a marquée la course au large avec de sacrés vainqueurs. Nous allons aborder, tout de même, sa 47ème édition ! Elle est difficile car elle allie des parcours côtiers et au large sur deux à quatre jours, nous naviguons à armes égales sur des monotypes et le niveau est toujours très élevé. Elle est difficile car c’est une lutte perpétuelle contre soi-même pour notamment ne pas dormir.

    Peux-tu revenir sur ta victoire en 2009 ? Tu avais 26 ans, tu n’étais pas particulièrement attendu sur la première marche du podium ?

    C’est vrai que je n’étais pas attendu. Je ne venais pas pour gagner. Quand tu arrives à aller au-delà de tes objectifs, c’est du bonheur. Elle a marqué un tournant dans ma carrière. Une victoire sur la Solitaire, ce n’est pas anodin surtout devant des cadors de la discipline comme Michel Desjoyeaux, Fred Duthil, Yann Eliès, Jérémie Beyou, Armel Le Cleac’h.

    Que faut-il de plus que ses concurrents pour remporter la Solitaire ?

    Tout le monde essaie de savoir, personne n’a vraiment la réponse. Il faut être prêt à se faire mal, avoir une énorme envie, se mettre dans un état d’esprit particulier. Il faut aussi évidemment avoir un voilier totalement à sa main. Une Solitaire, cela se joue au millimètre. Nous naviguons à armes égales. Parfois, un choqué d’un centimètre de grand-voile ou de génois peut faire la différence. L’investissement physique et mental est, enfin, très, très important.

    Tu as fêté ton retour sur le circuit Figaro avec une belle deuxième place sur la Transat AG2R La Mondiale et une quatrième convaincante sur la Le Havre All Mer Cup. Est-ce que ces performances t’ont rassuré ?

    Ce n’est pas dans mon naturel d’être totalement rassuré sur mes performances. Cette deuxième position est un bon point tout comme la quatrième sur la Le Havre All Mer Cup. En Normandie, en solitaire, même si j’ai mis un peu de temps à retrouver certains automatismes au début car on venait de récupérer nos voiliers via un cargo qui revenait de Saint-Barth, j’ai gagné une course et j’avais la vista. Je préfère arriver au départ d’une course avec un maximum d’humilité, faire mon truc discrètement dans mon coin.

    Yann Eliès et Jérémie Beyou, triple vainqueur de la course, ne sont pas engagés sur cette édition, Vendée Globe oblige, tu y vois une opportunité pour toi ?

    J’y vois une opportunité pour l’ensemble du plateau ! Je ne veux pas faire de calculs. Il y aura au départ de cette Solitaire Bompard Le Figaro une multitude de marins capables de l’emporter. Je pense aux jeunes comme Allan Robert ou Sébastien Simon et à des skippers comme Charlie Dalin, Xavier Macaire, Anthony Marchand, Erwan Tabarly, Thierry Chabagny.

    • Nicolas Lunven le retour ! •

  • La Solitaire Bompard – Le Figaro s’élance le 19 juin prochain de Deauville, avec une première étape de 510 milles qui emmènera les concurrents à Cowes (Ile de Wight), en Angleterre. Ce sera la 11e participation d’Alexis Loison qui, fort de son expérience et d’un très bon début de saison, fait partie de la dizaine de marins qui peuvent espérer emporter cette course mythique. Il revient sur le parcours, sa préparation et son état d’esprit à 10 jours du départ.

    Tu attaques ta 11e Solitaire de suite, avec de beaux résultats ces dernières années (dont une victoire d’étape il y a 2 ans), quels sont tes objectifs sur cette édition ?

    « Mon objectif est clair : je veux terminer sur le podium à La Rochelle (arrivée finale de la Solitaire le 8 juillet prochain). Je me suis classé sixième en 2015 et cela fait trois ans que je suis troisième à mi-course, je pense que j’ai les moyens d’aller me battre devant. »

    Justement, qu’as-tu travaillé cet hiver pour pouvoir maintenir cette place de troisième sur la deuxième moitié de course ?

    « Dans un premier temps, nous avons bien optimisé le bateau. J’ai notamment changé de mât grâce au soutien d’un nouveau partenaire, Custopol. J’ai également optimisé la forme de certaines voiles avec mes différents maîtres-voiliers, elles m’ont donné entière satisfaction en ce début de saison.
    Côté entraînement, j’ai moins navigué en solitaire que les années précédentes mais ma participation à la Transat AG2R La Mondiale avec Gildas Morvan (Cercle Vert) m’a permis de me confronter à une autre façon de naviguer, qui plus est auprès de quelqu’un comme Gildas qui a énormément d’expérience en Figaro. »

    En mai, tu remportes la Solo Normandie et tu te classes sixième de la Le Havre Allmer Cup, la saison solo a plutôt bien démarré…

    « Oui, je vois que je suis dans le coup, c’est plutôt encourageant à 10 jours du départ de Deauville. J’aborde cette Solitaire plutôt sereinement mais je sais que nous sommes nombreux à avoir envie de gagner ou de faire un podium. Même si je me sens bien sur le bateau et dans ma tête, ce ne sera pas facile pour autant. La Solitaire Bompard – Le Figaro est une course longue et difficile. »

    Cette édition fait la part belle aux parcours près des côtes, quels vont être ses pièges ? Comment vois-tu le parcours ?

    « C’est un parcours plutôt technique et qui peut engendrer pas mal d’écarts, notamment sur les deux premières étapes. Il peut y avoir de sacrés passages à niveau. Il faudra être dans le coup tout de suite, se remettre constamment en question sur son choix stratégique, large ou route directe plus près des côtes, pour trouver le bon compromis entre le vent et le courant. Je m’attends à pas mal de retournements de situation tout au long des étapes, la vigilance sera de mise en permanence car les changements météo pourront être soudains. Si on est en train de dormir à ce moment-là, on peut vite perdre un quart d’heure parce qu’on n’est pas dans le bon rythme. Etant donné le parcours, il faudra exploiter la moindre bascule, être à l’affût tout le temps. C’est la Solitaire « gagne-petit ». »

    Tu as coché une étape en particulier ?

    « La première entre Deauville et Cowes me plaît bien ! C’est un coin que je connais : c’était un peu le même type de parcours lorsque j’ai gagné la première étape il y a deux ans. J’aimerais réitérer. D’autant que je ne serais pas surpris qu’il y ait déjà des écarts importants au terme de cette première étape.
    Mais il peut aussi y avoir un resserrement général juste avant la ligne d’arrivée car le vent peut être faible dans le Solent (bras de mer qui sépare l’île de Wight et l’Angleterre)… Donc oui, j’ai repéré celle-là ! »

    Nous sommes à 10 jours du grand départ de Deauville, quel est ton programme ?

    « Cette semaine je travaille encore sur le bateau, je fignole les derniers détails : je vérifie que tous les systèmes fonctionnent bien à bord, j’en démonte certains pour les réviser et être vraiment sûr de ne pas avoir de soucis. Ce n’est pas du gros bricolage, pas de gros chantier, mais plutôt du check-up pour être serein. Lorsque je serai à Deauville (les concurrents arrivent en parade le 10 juin depuis Le Havre), je me concentrerai sur la stratégie et la météo, même si je suis déjà dessus depuis quelques mois pour réviser les points de passage. A partir de maintenant tout va s’accélérer, je profite des derniers moments de calme car nous sommes souvent sollicités lors de la dernière semaine avant le départ, il faut donc réussir à trouver des temps de récupération. Le fait que mon bateau soit prêt me le permettra plus facilement. »

    • Cette édition 2016 peut engendrer de gros écarts •

  • Alexis Loison à domicile

    Nous avions laissé les 15 solitaires en route vers Cherbourg après le fameux Raz Blanchard qui avait causé quelques angoisses aux skippers. Cette nuit, ce passage n’a pas démenti le mythe et le Blanchard restera gravé

    14 mai 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Normandie • Vues: 2171

  • « Je pars en mode warrior »

    Ce jeudi, à 14h30, le coup d’envoi de la 7e édition de la Solo Normandie – la quatrième et dernière épreuve du calendrier événementiel 2016 de la classe Figaro Bénéteau – a été donné au large de Granville.

    12 mai 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Normandie • Vues: 2117

  • A quelques jours du départ de Granville ce jeudi 12 mai à 14h30, quatre possibilités de parcours sont prévues afin de s’adapter aux conditions météorologiques que les solitaires pourraient rencontrés pour rallier Le Havre d’ici samedi soir.

    Du plus court (n°3) d’environ 143 milles nautiques au plus long (N°4) qui avoisine les 323, Benoît Charon nous décrit en quelques mots la course prévue :

    « Le départ sera une classique. Granville est désormais bien connu des figaristes, un peu plus de 200 milles à parcourir, des coefficients de marée modérés, les conditions météo seront les juges de paix de l’affaire.

     

    Le premier bord emmènera en début d’après midi la flotte vers l’Ouest ; une formalité d’une trentaine de milles et la bouée Banchenou qui, bien souvent, révèle l’homme ou la femme en forme en ce début de course. Il faudra faire attention aux petites embûches habituelles sur la zone : algues et casiers fleurissent en sortie de grande marée. On tourne à droite vers Guernesey, la soirée s’annoncera belle on en est sûrs, cinquante milles séparent la côte bretonne de l’Ouest de Guernesey.

     

    Il faut y laisser les Hanois à tribord, éviter les quelques roches qui débordent vicieusement au près du phare. Ce sera dans la nuit sans doute, sauf en cas de brise bien établie de secteur Sud, et dans ce cas une galopade qu’affectionnent les skippers…

     

    On ne passera pas dans le Raz Blanchard cette année. La route contourne les Casquets (figure emblématique de La Solitaire), Aurigny, la pointe Nord-Ouest du Cotentin avant un passage obligé en Rade de Cherbourg-en-Cotentin.

     

    La nuit aura certainement fait un premier tri mais la messe ne sera pas dite. On a vu ainsi des concurrents, en tête, déraper à l’entrée de la passe de la rade sous l’influence du courant, d’un calme soudain… Et d’un peu de fatigue !

     

    On atteindra ensuite les deux tiers de la course en passant le Raz de Barfleur. Et si la partition est assez simple jusque là, attention : car en cas de vents instables, la Baie de Seine peut être un redoutable arbitre. Courants influencés par la sortie du fleuve, brises thermiques incertaines… Quelques-uns pourraient être joueurs et bouleverser, avec un peu de réussite, un classement qu’on croyait jusque là établi !

     

    Cette arrivée au Havre sera une première pour la Solo Normandie. Et peut-être un final haletant. Sous la pointe de la Hève, où devrait être mouillée la ligne d’arrivée, le courant est fort, la Seine est proche qui y déverse ses eaux limoneuses, la falaise est haute…

     

    Les derniers milles, avec les yeux qui se ferment tout seuls, deux jours de course dans les bottes, seront sans doute très exigeants, physiquement comme moralement.

     

    Un beau parcours. Avec une énorme incertitude quant à sa durée. Pour le moment, pas de dépression ni de vent soutenu à l’horizon. Si le vent venait à s’étoffer ou à basculer pour des allures plus portantes, les premiers pourraient arriver dans la nuit de vendredi à samedi. Mais la météo. prévoit pour le moment à 10-15 nœuds de secteur Nord et Nord-Est, donc une flotte au près, et une fin de course marquée par un vent mollissant. L’alternance de mer ouverte et d’îles ne favorise pas le développement des brises, et les organisateurs devront suivre pas à pas la flotte pour être sûrs qu’elle rallie les eaux havraises avant le samedi soir…”

    • A quelle sauce seront mangés les Figaristes ? •

  • Solo Normandie, le prochain rendez-vous des Figaristes

    Après la Solo Maître Coq et la Transat AG2R La Mondiale, la Solo Normandie est le prochain rendez-vous des skippers de la classe Figaro Bénéteau 2. Inscrite au calendrier des courses événementielles, la Solo Normandie aura

    30 avril 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Basse-Normandie, Solo Normandie • Vues: 2422

  • Une saison riche en enseignements et rebondissements

    Le Team Vendée affiche, au terme de cette saison, de nombreuses satisfactions et confirme son statut de nouvel acteur d’importance de la voile française. Il tient désormais son rang tant en terme de formation des jeunes

    9 octobre 2015 • Figaro 2, J Boats, J80, La Solitaire du Figaro, Monotypie, Solo Maître CoQ • Vues: 2879