Charles Caudrelier
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  • L’équipage de Team Vestas Wind en sécurité

    L’équipage de Team Vestas Wind a été secouru dès les premières lueurs du jour. Hier, vers 16h, le bateau danois s’est échoué sur des récifs dans l’océan Indien au large de l’île Maurice. L’équipage de Chris

    30 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2340

  • Team Vestas Wind s’échoue. La timeline !

    Update 03H00 UTC La Direction de Course a confirmé que le sauvetage de l’équipage de Team Vestas Wind s’est bien déroulé et que tous les membres d’équipage sont maintenant en sécurité sur l’île du Sud où se

    29 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3212

  • Sortis de la tempête

    La dépression tropicale annoncée depuis plusieurs jours est maintenant dans le sillage des premiers concurrents. Ils ont rencontré des conditions musclées avec une mer forte à très forte et des vents d’une trentaine de

    29 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3049

  • MAPFRE consolide son avantage

    Les quatre bateaux de tête ont navigué cette nuit sur une ligne droite, plein nord. Sur le tracker, a ligne est si rectiligne qu’on se demande s’ils ne sont pas sur une autoroute en direction de l’île Maurice. Les trois

    28 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2175

  • Le meilleur des blogs des reporters embarqués

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    n.c.

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    n.c.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    n.c.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    Parlons technique.
    Nous nous en servons tous les jours sans nous en rendre compte. Nous nous appuyons dessus sans même la considérer. Nous ne pourrions exister sans elle, c’est la technologie. Le simple fait que nous arrivions à vous envoyer des images, du texte et de la vidéo à partir de l’un des points les plus reculés du monde est impressionnant et rendu possible grâce à la technologie Inmarsat.
    Donc aujourd’hui, nous allons parler un petit peu des gadgets que nous avons à bord et qui nous permettent de régler les voiles, naviguer, vivre, etc…
    Pour commencer, je vous rappelle que recevoir ce petit texte implique de nombreux systèmes. Je vais transmettre ma vidéo de ce soir en utilisant l’antenne Fleet Inmarsat 500. C’est le gros dôme que vous pouvez voir à l’arrière. Il y en a aussi une plus petite pour envoyer des emails et de la photo. Donc mes vidéos sont divisées en petits paquets qui font un voyage de 80 000 milles dans l’espace et reviennent sur Terre au QG de la Volvo Ocean Race à Alicante. Les paquets sont ensuite tous réassemblés en une vidéo. Le temps que ça prend dépend de taille de la vidéo mais, en gros, une vidéo de 4 minutes passe en moins de 50 minutes ? Ce n’est pas si mal pour unn fichier de 3 gigas envoyé sans le moindre câble.

    En mer, nous bénéficions également du dernier IsatPhone 2 d’Inmarsat qui permet de faire tout ce que l’on souhaite comme envoyer des SMS, des emails ou de se connecter à internet.

    Les progrès technologiques signifient que l’on peut envoyer plus d’histoires à partager avec ceux qui sont restés à la maison mais pour la plupart des marins, la technologie, c’est surtout la fibre de carbone. Ce matériau a le double avantage d’être solide et léger ce qui nous permet, en définitive, d’aller vite.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Aujourd’hui, c’est un grand jour aux Etats Unis, c’est Thanks Giving, une journée pour passer du temps en famille, pour manger et pour dire merci. Même si nous ne sommes que quatre Américains à bord, il est crédible de nous considérer comme une famille de neuf personnes pour l’année à venir et nous pouvons prendre le temps de nous dire quelques merci.
    Merci à Inmarsart et Cobham qui nous permettent de nous connecter au reste du monde. Cela nous permet de rester proches de nous familles et de nos amis sans qui la course serait encore plus dure.
    Merci aux gentils nuages que nous rencontrerons dans notre futur mais pas à ceux que nous avons déjà croisés. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas vraiment gagné à la loterie de Thanks Giving et la matinée a été dure.
    Merci à celui qui a inventé le déodorant car cela sent tellement bon à bord !
    Merci à l’académie des amis pour leurs superbes cartes de Thanksgiving.
    Merci au cyclone sur notre route pour être devenu une tempête tropicale.
    Et surtout, merci à nos familles de comprendre notre absence à la table de Thanksgiving. Nous savons que cela représente beaucoup de sacrifices d’être ici mais nous faisons ce que nous aimons et c’est énorme.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    n.c.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    n.c.

    • Les nouvelles du bord – 27 novembre 2014 •

  • Avarie de gréement pour Dongfeng

    C’est hier, en milieu de journée que l’équipage de Dongfeng s’est rendu compte que le rail de Grand Voile était décollé sur 70 centimètres. Même si cette avarie ne perturbe pas dans l’immédia la navigation (il ne

    27 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2452

  • Duel à l’indienne

    Cela a été une nuit de petits gains et de pertes conséquentes même si, dans le contexte d’une étape de 5 200 milles nautiques, tout ceci n’a pas tant d’importance que ça. Cette nuit, les bateaux ont parcouru entre 50

    26 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3439

  • Le meilleur des blogs des reporters embarqués

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    C’était sympa de naviguer aux côtés de Dongfeng Race Team pendant toute la journée d’hier. C’est toujours impressionnant de voir ces bateaux naviguer bord à bord.
    Pendant les 24 dernières heures, nous avons navigué avec moins d’un 1/2 mille d’écart. Si j’aime ça, c’est sans doute parce que l’on ne me demande pas de faire avancer le bateau. Si c’était le cas, si je devais être constamment en tension pour gagner un quart de nœuds, je le vivrais certainement comme une torture.
    Nous n’avons pas eu plus de vent ce matin et la vie à bord était complètement dingue. Nous avons passé notre temps à déplacer des choses. Dès que les conditions changeaient nous devions changer des choses de place.
    Dans l’après midi, le vent est monté et nous avons décié de virer de bord pour faire route vers Abu Dhabi. Après la tombée de la nuit, nous pouvions voir Team Brunel à notre vent.
    La nuit était assez dure avec une navigation au près dans un vent de plus de 23 nœuds et nous avons effectué plusieurs changements de voile. Nous avons rencontré des grains avec de grosses rafales qui couchent le bateau et le font naviguer vite !
    Lors des premières lueurs du jour, nous avons viré de bord lors d’une rotation du vent et avons viré à nouveau dès la fin de bascule. Certains à bord n’ont pas dormi du tout. Ils sont restés sur le pont pendant sept heures consécutives se sont reposés deux heures seulement et sont revenus pour quatre heures.
    La vie au large est difficile, humide et exigeante !

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    Laurent Pagès s’est laissé tomber à l’intérieur du bateau? Il est trempé de la tête au pied. Dehors le jour se lève, il pleut et il n’y a pas de vent.
    “C’était ma nuit la plus pourrie depuis le début de cette Volvo Ocean Race” explique le Français avec un certain sens du dramatique.
    Sur le pont, Pablo Arrarte explique : “nous avons eu beaucoup de nuages cette nuit, à chercher le vent. A tout moment, tout le monde sort de son lit pour changer les voiles mais tout ce qui sort des nuages, c’est de la pluie.
    Sur le pont, Pablo Arrarte explique : “nous avons eu beaucoup de nuages cette nuit, à chercher le vent. A tout moment, tout le monde sort de son lit pour changer les voiles mais tout ce qui sort des nuages, c’est de la pluie. Il fait très sombre et on se voit difficilement les uns les autres lors des manœuvres.
    En définitive, c’est Gerd-Jan poortman qui a payé le plus cher. « J’ai été réveillé cinq fois. Suis allé changer les voiles, ce n’était toujours pas bon alors on a changé les voiles à nouveau. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes toujours dans le paquet de tête.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Position :
    Si vous jetez un coup d’oeil à notre routage en ce moment, c’est un peu comme si nous allions traverser Madagascar.
    Nous avons créé un écart de 60 milles entre les leaders et nous et, pour l’instant, nous comptons en tirer profit !
    Nous attendons des vents plus forts dans l’Ouest que nous pourrons exploiter pendant les prochaines heures afin de nous permettre de continuer à mettre la pression sur les autres.
    Météo :
    Ça a été très sympa de naviguer pendant ces dernières heures. Nous avons eu une nuit plutôt claire avec un vent de 11 nœuds, c’est très agréable. Nous nous sommes réveillés ce matin pour mettre une voile plus petite à l’avant car le vent est monté jusqu’à 23 nœuds et nous prenions des vagues dans le nez. Cela devient de plus en plus inconfortable à bord et nous comptons les minutes avant le prochain virement de bord. En dehors de ça, c’est encore une belle journée ensoleillée sur l’océan indien.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    Nous approchons d’une zone de haute pression (vous pouvez commencer à regarder sur Google car nous allons utiliser beaucoup de termes météo dans les deux prochains jours). En fait, il s’agit uniquement d’une zone de transition où le vent change de direction. Une fois que nous aurons le vent dans le nez, nous changerons de route afin de faire une route plus directe vers Abu Dhabi. Le changement est imminent donc nous surveillons ce que font les Turco-américains qui sont devant nous pour voir ce qui va se passer.
    Wouter nous a expliqué la complexité de ce type de zone. « Nous allons avoir affaire à une sorte de crête qu’il faudra traverser et demain, nous aurons une zone de basse pression ainsi qu’un front agressif. Ensuite, nous devons faire de l’Est pour aller à la rencontre des alizés donc je ne sais as du tout quand nous pourrons dormir. »

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Météo : Soleil, 19 nœuds et mer agitée.
    Vous allez devoir excuser notre fatigue ce matin mais la nuit a été longue. Pour tous les jeunes parents qui se plaignent de leur bébé qui les réveille toutes les heures, vous devriez essayer un passage dans les zones de haute pression.
    Grain après grain, changement de voile après changement de voile, matossage après matossage. Dès que tu commence à te sentir bien, quelqu’un t’appelle pour te demander de venir changer quelque chose. Et ce n’est pas comme avec le radio réveil où il est possible d’appuyer sur « snooze », il faut monter sur le pont dans la seconde et prendre son poste dans la nuit noire.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    Une certaine constance dans l’instabilité
    Ce matin, la différence entre hors quart et en quart était assez subtile. C’est un petit peu comme si on avait du changé de voile à chaque fois qu’on croisait un nuage. Et des nuages, il y en a vu pas mal!
    « Everybody on deck, we must be ready to manover any minute. »(Charles)
    Cette phrase, je l’ai entendue deux ou trois fois. A la limite, il valait encore mieux être de quart. Au moins, tu ne passais pas ton temps à entrer et sortir, et tu pouvais caresser l’espoir d’aller finalement te reposer à la fin de ton quart. Espoir déçu pour quelques uns, qui luttent en ce moment même pour rester éveillé et faire avancer la machine.
    L’heure de vérité
    Il est 06:00UTC, mais comme me le laisse entendre Charles, l’heure de vérité c’est plutôt vers 07:00TUC. L’heure a laquelle on reçoit le classement du matin.
    « On a eu des grains dans tous les sens, et ça a surement fait des dégâts sur certains bateaux plus que sur d’autres. On va savoir dans une heure, quand le classement va tomber. Et puis surtout, il y a un virement à négocier, virement qui en dira beaucoup sur le résultat des options des uns et des autres, et notamment celle d’Abu Dhabi. »
    Donc on attend le classement, et le virement. Et en attendant, on essaie de récupérer comme on peut.
    Bonne journée.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    Ah la cuisine lyophilisée, voici quelque chose qui ne m’a pas manqué lors de notre séjour en Afrique du Sud.
    Aujourd’hui j’ai fait ce que peu de gens font : de la crème glacée lyophilisée. Ce n’était pas si mauvais mais c’est quelque chose qu’il ne faut pas tenter plus d’une fois… par an ! Je ne sais pas ce qui me dérange le plus. Est-ce que c’est qu’ils aient décidé d’appeler ça de la crème glacée ou le fait que les framboises n’aient pas l’air tout à fait réelles.
    Le diner de ce soir, c’est « poulet royal » ! Mais de quoi s’agit-il ? Je suis presque certaine qu’il n’y a pas un seul roi sur cette terre qui voudrait manger ça. C’est le mélange d’un gout fumé et d’une saveur citronnée qui ne vont pas nécessairement ensemble.

    • Les nouvelles du bord – 25 novembre 2014 •

  • Abu Dhabi, le loup solitaire

    C’est presque sur un malentendu qu’Abu Dhabi Ocean Racing occupe cette position occidentale qui lui permet d’être en tête du classement général. En effet, ce choix d’empanner le premier il y a un peu plus de 24 heures

    25 novembre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3326

  • Le meilleur des blogs des reporters embarqués

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

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    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    n.c.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Alors qu’Abu Dhabi Ocean Racing poursuit sa route vers le nord dans les vents légers sous l’influence des hautes pressions, c’est la première fois que l’humeur à bord d’Azzam est un peu maussade.
    Cette deuxième étape est en train de nous rappeler combien, lors d’une course en monotype, tu es à la merci des « Dieux du vent ».

    Daryl, qui est un peu superstitieux raconte : « Nous avons eu du vent quasiment tout le temps, touchons du bois (il a touché sa tête en même temps), pour que l’on continue à en avoir. »

    « C’est le premier jour depuis que l’on est parti de Cape Town où nous avons l’opportunité d’être un peu au sec et de libérer nos cous et nos poignets des manchons en latex » continue-t-il en regardant le pont où sèchent au soleil les bottes et les chaussettes.

    Beaucoup d’entre nous prennent conscience aussi que tout ce qui est gagné peut être perdu aussi vite. Toutes les heures maintenant, quelqu’un passe en revue le bateau pour vérifier l’apparition de signes d’usure. « Nous n’avons pas vraiment bien navigué », explique Ian. « Nous avons eu quelques soucis à bord et maintenant, nous avons choisi de prendre quelques risques. Donc, nous sommes un peu nerveux. »

    Et puis, la monotypie change la donne. La différence d’expérience est gommée car chacun a le même bateau et plus on navigue dessus, plus on apprend vite. La performance tient sur de petits détails, la gestion de la météo et puis aussi un peu sur la chance.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    n.c.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Dans la nuit sans lune, nous avons pu apercevoir parfois, dans notre ouest les feux de Dongfeng Race Team et MAPFRE, peut être excitement à l’endroit oùnous aurions été si nous avions empanné en même temps que le reste de la flotte la veille. Pour tout dire, c’est un soulagement d’être revenu au contact. Cela maintient tout le monde motivé et l’équipage travaille dur pour gagner des milles.

    Notre confiance dans les modèles météo s’affaiblit car nous n’avons pas le vent prévu. On était un peu en sursis car les prévisions annonçaient un vent léger dans la nuit. En fait, on a filé sous GV Haute et code zéro. Et pour l’instant, on ne descend pas en-dessous de 10 nœuds au niveau de la vitesse du bateau. Personne ne se plaint mais nous sommes certains que ça ne vas pas durer.

    C’est étrange de ne pas arriver à savoir ce qui va se passer, de ne plus faire confiance aux données. Quelque part, nous sommes obligés de les croire mais c’est tellement imprécis.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    « Pour le moment, il va plus vite que son routage, et nous allons moins vite que notre routage. » (Charles, à propos d’ADOR)
    « Je comprends ce qu’il a fait et pourquoi il l’a fait, mais il prend quelques risques. La journée d’aujourd’hui nous en dira plus. S’il continue à aller plus vite que nous dans la dorsale, il aura tout gagné !»

    Vitesse ou opportunisme ?
    MAPFRE et Team Brunel nous ont un peu « marché » dessus depuis 24 heures. Team Brunel hier dans la journée par dessous, et MAPFRE dans la nuit par dessous. Il faut dire que les conditions sont assez instables. À quelques centaines de mètres près, hier, on pouvait se trouver dans la molle, ou être sous l‘influence de fortes risées. Peut-être ont-ils eu un peu plus de réussite, ou ont-ils mieux exploité cette instabilité? En tous cas, on ne peut pas parler de problème de vitesse. D’ailleurs, on est en train de revenir sur MAPFRE. Poco a poco.

    Dorsale au programme.
    Au menu du jour, nous avons une dorsale à traverser. Et qui dit traverser une dorsale, dit virement. L’avantage, c’est que comme nous avons nos deux concurrents directs à vue, nous n’aurons pas de mal à savoir quelles sont leurs intentions.

    Vertige…
    Quand on regarde la carto, on s’aperçoit qu’après cinq jours de course, on n’a toujours pas dépassé la latitude de… Cape Town. Ca en dit long sur le chemin qu’il nous reste à faire.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    n.c.

    • Les nouvelles du bord – 24 novembre 2014 •