Charles Caudrelier
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  • Ils arrivent !

    Avec le vent faible et stable, les bateaux conservent leurs positions et les écarts se sont même creusés dans la nuit. Comme depuis le début de l’étape, c’est dans une bataille de virements que sont engagés les

    26 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3145

  • Compression de la flotte

    Deux options se présentaient à la flotte, soit aller virer le long de la côte vietnamienne ou alors aller chercher du vent au large. En regardant les tracés, il est difficile de dire qui a choisi quelle option. Le seul bateau

    25 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2708

  • Good morning vietnam !

    Dongfeng s’est positionné sur la droite du plan d’eau pour bénéficier d’une rotation de vent. A 23h00 TU, hier, le vent réel était au 40 et il est maintenant au 82, c’est la véritable définition d’une rotation

    24 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 1851

  • Dongfeng attendu en vainqueur

    Cela fait aujourd’hui 20 jours que Dongfeng Race Team est en tête de la Volvo Ocean Race. A lui seul, ce chiffre est étourdissant. Depuis le départ d’Abu Dhabi, il n’a partagé avec personne le leadership de cette

    23 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2314

  • A l’heure des bascules

    Le sud de la mer de Chine constitue un changement plutôt agréable après le passage trépidant dans le détroit de Malacca entre la côte malaisienne et le Dispositif de Séparation du Trafic. Il y a toujours une foule

    23 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2756

  • Le dilemme de la mer de Chine

    Maintenant, la chasse est lancée. En dehors de Team SCA, tous les bateaux naviguent maintenant en pleine mer, en dehors des zones de restriction et les filles ne vont pas tarder à faire de même. Plus tard sur cette étape, il

    22 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2284

  • Gagner ou perdre trois places en trois heures, c’est possible dans le détroit de Malacca. Jean-Luc Nelias, navigateur à bord de MAPFRE, ne cache pas que naviguer dans un corridor de 200 milles de long sur 4 à 6 milles de large n’a rien d’une partie de plaisir. Le bateau espagnol doit passer Singapour ce mercredi soir.
    Jean-Luc Nelias :

    Il y a des moments où c’est plus calme ! Il y a des filets de pêche à éviter, des bateaux à doubler, des bateaux qui nous doublent. Il y a 3 heures, nous étions devant avec 500 mètres d’avance et maintenant, nous sommes cinquièmes avec 5 milles de retard. Il y a eu de grosses inondations ici et l’eau devient marron. On ne voit pas ce qui se coince dans la quille mais il y a beaucoup de détritus. On a vu des palmiers, des bananiers, des congélateurs, … Ce n’est pas l’endroit idéal pour faire du bateau ! On voit de jolis coins sur la côte, le tourisme est développé mais il ne faut pas se baigner. Le problème, c’est qu’on fait la vaisselle avec l’eau de mer et on ne sait pas ce qu’on va choper comme maladies.

    On a vu des palmiers, des bananiers, des congélateurs, … Ce n’est pas l’endroit idéal pour faire du bateau !

    Nous naviguons au nord du DST (Dispositif de Séparation du Trafic) dans une bande de 200 milles de long sur 4 à 6 milles de large. On longe la côte malaisienne en serrant les fesses pour ne pas rentrer dans la zone d’exclusion à cause du courant. C’est assez éreintant, il fait une chaleur de gueux. Il y a des remorqueurs, des bateaux de pêche, des dragueuses et beaucoup de cailloux, ça demande énormément de vigilance. On n’a pas le temps de se reposer et on ne sait pas quand on va toucher du vent. Un simple nuage peut tuer le vent qui est en train de s’installer et on a 3 nœuds de courant dans un sens, puis 3 dans l’autre quelques heures plus tard.

    On a un peu hâte de sortir de là. Ce n’est pas très rigolo et on a du mal à deviner dans quel ordre on va s’en sortir. Pour Dongfeng, il ne peut plus se passer grand-chose. Ils ont une belle avance mais pour nous rien n’est joué. Sur la dernière édition, rien n’avait changé après Singapour. Ce sera peut-être plus compliqué cette fois-ci mais si on sort cinquièmes, il y a danger. C’est un peu stressant.

    • Nelias : « C’est un peu stressant » •

  • Pas encore sortis du détroit

    Dongfeng Race Team, toujours en tête de cette troisième étape est parvenu à encore creuser l’écart avec ses poursuivants en gagnant 35 milles en seulement quelques heures. Le reste de la flotte a du avoir un choc en

    21 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2612

  • Le meilleur des blogs des reporters embarqués

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Il y a des moments dans la course où il faut suivre son instinct, disputer sa propre course sans regarder ce que font les autres. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas.
    En nous basant sur les prévisions de vent faible dans le détroit de Malacca, au lever du soleil, nous faisions cap à l’Est près de la côte malaisienne. Notre espoir : profiter de la brise côtière jusqu’à Singapour et gagner une douzaine d’heures, voire plus, sur les routages. La route à l’ouest paraissait plus lente.
    Nous nous engageons… jusqu’à ce que Brunel change d’avis. En milieu d’après-midi SiFi se lève de la table à carte et réveille brusquement Ian Walker. Brunel vient de changer sa route et fait cap vers la côte ouest. Ian bondit à la table à carte et discute rapidement des options à prendre avec SiFi. Est-ce que l’on est certains qu’il y aura une brise côtière ? Que ferions nous si nous étions seuls ? Est-ce que c’est le moment de nous séparer ?
    La décision n’a pas pris longtemps. A ce moment de la course – nous sommes à égalité de points avec Brunel et Dongfeng fait le break – nous devons couvrir le bateau noir et jaune.
    Et c’est ce que nous avons fait. Toutes les questions sur le vent qui risquait de mourir rapidement ont été balayées rapidement (…) avec l’arrivée de la mousson dans la nuit. Nous avons traversé le détroit de Malacca à 13 nœuds en naviguant en permanence plus vite que Brunel. Maintenant, nous avons 9 milles d’avance.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    C’est le 17ème jour de cette troisième étape de la Volvo Ocean Race, entre Abu Dhabi et Sanya, en Chine. Nous venons d’entrer dans le détroit de Malacca et le plus dur de la course débute juste. C’est maintenant que l’on commence à sentir que les choses nous manquent.
    Partir sur une longue période en mer est un ensemble de sacrifices. Il y a plein de choses qui manquent comme voir ses amis ou sa famille, prendre une douche chaude, dormir dans un grand lit, avoir une chaussure gauche…
    Eh oui ! le deuxième jour de cette étape, j’ai perdu ma chaussure gauche. Je l’ai perdu sur la ligne de vie. Ça s’est passé lors d’un changement de voile qui ne se passait pas si bien que ça et j’ai vu ma chaussure passer par-dessus bord et voguer sur la mer arabique. Nous avons maintenant traversé trois océans et je n’ai toujours pas retrouvé ma chaussure gauche. Je continue de porter une botte, même par une chaleur de 40°. La route va être longue jusqu’à Sanya.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    n.c.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    n.c.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    n.c.

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    n.c.

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    n.c.

    • Les nouvelles du bord •

  • Dongfeng tremble… mais garde le contrôle

    Ce détroit de Malacca, c’est un peu le col de 3ème catégorie de la 3ème étape. Un boyau de 800 km de long entre la Malaisie et l’Indonésie qui recense, à lui seul, près d’un quart du trafic maritime mondial. Pour

    20 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2590