Cecilia Carreri
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  • Excellente nouvelle : le projet « Comme 1 seul Homme » mené par le navigateur Eric Bellion sera bel et bien au départ en 2016. Avec le soutien de ses partenaires, Eric vient de racheter l’ex-DCNS et intègre Mer Agitée, l’écurie de course de Michel Desjoyeaux.

    Eric, nous t’avions interviewé dans ces colonnes en juillet dernier. Tu nous avais alors expliqué ton projet… Quatre mois plus tard, il y a beaucoup de nouveau !

    Oui, la plus grosse nouvelle est que nous avons racheté un bateau, l’ex DCNS. Nous avons finalisé ce rachat juste avant le départ de la Route du Rhum et nous sommes en train de finaliser ses expertises. Grâce au soutien de mes premiers partenaires, j’ai pu acquérir ce plan Finot-Conq de 2008, sister-ship de Generali et de Brit Air. C’est le bateau qui a servi au tournage du film « En solitaire.

    Qui sont tes partenaires?

    Ils sont cinq pour le moment, dont trois que je peux citer dès à présent : la mutuelle Klesia, TF1 et l’Ecole de Management EM Lyon. Ces co-partenaires me permettent l’achat du bateau et le fait de pouvoir commencer à travailler. Je suis encore en recherche de soutiens puisque l’objectif de Comme 1 seul Homme est d’en trouver 20 au total. Nous avons évidemment des contacts très avancés. Nous lancerons officiellement le projet en mars prochain, mais je peux d’ores et déjà dire que je serai bien au départ du Vendée Globe en 2016… et j’en suis évidemment très heureux !

    Avoir TF1 dans l’aventure fait immédiatement penser à une communication soutenue ?

    Il y a effectivement un plan de communication assez ambitieux à l’étude avec TF1, mais je ne peux pas en dire davantage pour le moment.

    Un petit rappel de la philosophie du projet ?

    Après le tour du monde de Kifouine, Le Défi Intégration et le Team Jolokia, l’idée est de promouvoir la diversité humaine et démontrer, à travers une histoire, en quoi celte diversité est source d’innovation et de performance. Sans discours convenu et bien-pensant, en allant au-delà des préjugés habituels. C’est pour cela que le projet s’appelle « Comme 1 seul Homme », « Stand as one » en anglais. C’est le quatrième projet sur ce thème, la suite logique de Kifouine, du Défi Intégration et duTeam Jolokia.

    Une autre info de taille : tu travailles avec le double-vainqueur du Vendée Globe, Michel Desjoyeaux?

    Oui ! J’intègre Mer Agitée où le bateau va arriver courant décembre. Je vais être coaché par Michel et son équipe, à la fois pour la transformation du bateau et pour ma préparation sportive. Nous allons probablement changer la quille, ce sera la plus grosse modification du bateau. La remise à l’eau est prévue au printemps prochain. Ensuite l’idée est de naviguer le plus possible pour m’entrainer, avec comme courses de préparation la Transat Jacques Vabre et la Transat BtoB en solitaire au retour, qui sera mon parcours de qualification pour le Vendée Globe.

    On sent beaucoup d’enthousiasme dans tes paroles…

    Je ne m’attendais pas à pourvoir participer sur un bateau aussi performant que DCNS, je pensais devoir partir avec un 60 pieds bien plus ancien que celui-là. Je suis hyper heureux ! Le Vendée Globe sera mon deuxième tour du monde, mais ce sera la première fois que je passerai le cap Leeuwin alors que j’ai déjà doublé deux fois le Horn et Bonne Espérance.

    • Eric Bellion au départ en 2016 sur l’ex DCNS •

  • Conrad Humphreys avait terminé 7e du Vendée Globe 2004/2005. Le skipper britannique entame un nouveau partenariat avec Cat Phones, licence d’une célèbre multinationale. Pour le moment il navigue en Class40… mais étudie de près – avec son sponsor – l’éventualité d’être au départ du Vendée Globe 2016. Nous l’avons rencontré à Saint-Malo, à l’occasion du départ de la Route du Rhum.

    Conrad, où en êtes-vous de votre projet pour revenir sur le Vendée Globe ?

    Et bien nous venons juste de signer pour trois ans un nouveau partenariat avec Cat Phones. Nous commençons par courir en Class40, mais nous regardons de très près ce qui se passe sur la classe IMOCA pour voir – selon le développement des affaires de l’entreprise – s’il y a une opportunité pour franchir la marche vers le prochain Vendée Globe. Nous étudions tous les aspects du projet, notamment s’il y a une possibilité de trouver un bon bateau et si celui ci peut être actualisé pour être compétitif. Nous finaliserons cette étude juste après la Route du Rhum.

    Votre sponsor actuel a le potentiel pour franchir cette marche ?

    Cat Phones, le sponsor du Class40, est une filiale de Caterpillar. Et comme vous le savez, Caterpillar est une très grande compagnie, elle a le potentiel et elle peut être intéressée par le Vendée Globe (le groupe américain Caterpillar emploie 125 000 personnes pour un chiffre d’affaires de plus de 65 milliards de dollars en 2012 ndr). Mais nous y allons par étapes, marche après marche. Ils veulent d’abord regarder comment les choses se passent du côté des 40 pieds.

    Nous sommes à deux ans du Vendée Globe…

    Ce n’est donc pas trop tard. En mars 2015 nous pourrions prendre la décision – si nous allons effectivement vers le Vendée Globe – d’acheter un bateau d’ancienne génération ou bien de construire un bateau neuf, même si cette deuxième hypothèse devient assez tendue en timing. Si nous franchissons cette fameuse marche vers l’IMOCA, il est plus probable que nous allions vers un bateau existant.

    On imagine qu’un bon résultat sportif sur la Route du Rhum serait un argument de poids…

    Oui bien sur, mon objectif est de faire le mieux possible ! Si je peux finir sur le podium ou même gagner, ce serait évidemment une grande marche de franchie pour le projet Vendée Globe. Nous avons une très belle opportunité avec Cat Phones, qui a envie de succès. Il est évident que de bons résultats le faciliteraient forcément. That’s the game… c’est le jeu !

    Vous avez terminé 7e du Vendée Globe 2004. Qu’est ce qui vous motive pour revenir sur cette épreuve?

    J’ai couru trois courses autour du monde (Whitbread 1993, BT Global Challenge 2000 et Vendée Globe 2004/2005 ndr). J’ai toujours dit que la première des courses sur laquelle je voulais revenir était le Vendée Globe… parce que c’est bien plus qu’un événement de course au large ! C’est aussi un incroyable moment loin de tout, à se battre au coeur d’une flotte très compétitive. Je suis au début d’une nouvelle histoire… avec une vraie chance d’être sur la ligne de départ en 2016. J’y crois !

    • Conrad Humphreys vise une deuxième participation au Vendée Globe •

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