Berbard Stamm
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  • Entière satisfaction pour l’organisation et pour les skippers de la Barcelona World Race, la régate autour du monde en double et sans escale. Les séances techniques pour expliquer aux équipes tous les détails de la troisième édition de la course se sont terminées cet après-midi, laissant le sentiment général pour une cinquantaine de personnes, comprenant les équipes et les experts, que l’édition de la Barcelona World Race 2014/15 sera une aventure humaine et sportive « énorme » et « très riche ».

    « Ces réunions ont été très fructueuses – a expliqué Jacques Caraës, le directeur de course. Les concurrents sont contents et l’organisation est également très satisfaite. Le chapitre sur la zone d’exclusion de l’Antarctique et la présentation du système de détection des icebergs, tout comme le briefing sur le parcours et sur les projets scientifiques ont été particulièrement intéressants ».
    En plus des présentations techniques, ces derniers jours ont permis de constater que les marins des huit équipes inscrites et des deux autres en cours d’inscription sont plus que jamais désireux de prendre le départ de la Barcelona World Race le 31 décembre 2014.

    Ils ont dit :
    Guillermo Altadill (Neutrogena): 

    Je veux être au départ et je veux être à l’arrivée. Dans une course de ce type, vous savez quand vous partez mais pas quand vous allez revenir…la voile est un sport mécanique potentiellement soumis à de nombreux aléas….avec José [Muñoz], nous nous entraînons beaucoup et nous bénéficions d’un bateau optimisé et testé de fond en comble. Mon expérience joue en ma faveur. J’ai effectué plusieurs tours autour du monde et rencontré de nombreuses situations auxquelles nous allons peut-être devoir faire face pendant la course mais le curriculum ne reste qu’un papier .

    Pepe Ribes (Hugo Boss) : 

    j’y vais pour gagner. Oui, je vais essayer de le faire, mais parfois, tu n’as pas la machine qui te permet de gagner. Pour cette édition, nous avons l’un des meilleurs bateaux, personne ne peut le nier, et nous bénéficions d’une très bonne préparation. Alex [Thomson] est un très bon marin et j’ai travaillé très dur pour être dans une équipe capable de remporter la victoire. Cependant, cette régate est très longue et toutes sortes de difficultés peuvent survenir. Quoi qu’il en soit, mon objectif est de faire mieux que ma quatrième place lors de la dernière édition et d’essayer de monter sur l’une des deux premières marches du podium.

    Jean Le Cam (Cheminées Poujoulat) : 

    Nous avons commencé à naviguer avec le bateau il y a quelques semaines seulement. Chaque jour, nous le découvrons un peu plus, nous comprenons comment mieux optimiser les réglages en navigation. Mais la Barcelona World Race est avant tout une aventure humaine. Ce sont deux personnes qui partent pendant trois mois dans l’espace réduit qu’est un bateau. C’est une aventure que je suis heureux de partager avec Bernard [Stamm].

    Nandor Fa (Spirit of Hungary) : 

    C’est mon retour à la course au large, que je n’avais plus pratiqué depuis le Vendée Globe 1996. Je n’avais pas pu finir cette course, à cause d’une collision et de nombreux problèmes techniques. Ensuite, je me suis concentré sur ma vie de famille et les affaires. Cependant, j’ai toujours voulu revenir pour finir ma carrière de marin. Pendant longtemps, j’ai pensé que je ne serai pas capable de le faire, mais depuis deux ans, je me suis rendu compte que c’était le bon moment, et je suis encore en bonne santé physique et mentale.

    Anna Corbella (GAES Centros Auditivos): 

    Nous nous préparons énormément et sommes très satisfaits. Nous avons testé le bateau et nous nous sentons assez forts et pleins d’espoir. Bien que ce ne soit pas un bateau de dernière génération, il est très performant et rapide. Notre stratégie est de naviguer à un rythme élevé, au plus fort potentiel du bateau en permanence.

    Aleix Gelabert (One Planet, One Ocean & Pharmaton): 

    Nous sommes vraiment impatients de réaliser notre première régate autour du monde. Nous avons bon espoir et sommes heureux. Nos points forts sont notre complémentarité et notre enthousiasme. Nous allons voir ce qui se passe pendant la course. Il y a des concurrents avec beaucoup d’expérience, et nous sommes ici pour apprendre et pour finir la course. Nous avons moins d’expérience, mais peut-être plus d’enthousiasme. Participer à la Barcelona World Race est un rêve devenu réalité.

    Jörg Riechers (YEP ! Offshore Racing Team): 

    Malheureusement, notre préparation a été trop courte, car à mi-chemin, nous avons dû trouver un autre bateau et un sponsor. Nous venons juste de commencer à naviguer et en novembre, nous allons intensifier nos entraînements. Nous serons bien préparés pour le départ.

    Maciej « Magic » Marczewski (Polish Ocean Racing Team): 

    La chose la plus importante dans une course autour du monde est de commencer et de finir. Nous ne sommes pas des nouveaux dans la classe IMOCA, et nous donnerons tout pour terminer le mieux possible.

    Bruno Garcia: 

    Prendre le départ de la Barcelona World Race pour la deuxième fois sera quelque chose de très motivant, ainsi qu’une réalisation personnelle. Ce sera encore plus spécial d’être là avec mon frère Willy, avec qui je partage beaucoup de mes passions et de mes hobbies et avec qui j’ai parcouru de nombreux milles à la voile. Nous nous connaissons très bien, mais il est vrai que c’est également une très grande aventure … et à cause de cela, il y a toujours un certain élément de doute quand il s’agit de vivre avec quelqu’un d’autre à bord ! C’est un défi magique. Il sera énorme, à la fois pour le meilleur et pour le pire. Avec lui, les choses sont toujours très intenses.

    Robert Janecki (360 ° Voile): 

    Nous sommes toujours à la recherche d’un bateau. Nous en avions un, mais malheureusement, il a subi des dommages lors d’un cyclone au Mexique. Nous n’avons pas beaucoup de temps, mais nous sommes optimistes et nous espérons être à Barcelone en décembre pour le départ. Les deux Adam [Skomski] et moi avons de l’expérience au large, pas sur des IMOCA 60 mais sur d’autres bateaux et nous avons passé beaucoup de temps en mer. Nous devons apprendre les spécificités des voiliers de la classe IMOCA, mais je pense que nous avons de bonnes chances d’obtenir un bon résultat .

    • Les skippers rentrent dans le vif du sujet •