​Les monotypes à l’honneur à Douarnenez !

© François Van Malleghem

Présents depuis la création de l’événement en 2000, les Dragon seront naturellement une nouvelle fois de la fête, cette année, à Douarnenez. Pas moins d’une quarantaine d’équipages, parmi lesquels les plus fines lames de la série vont ainsi en découdre en baie durant cinq jours. Ces derniers entreront en piste à partir du 8 mai, succédant alors aux Diam 24 One Design dont les épreuves, programmées entre le 5 et le 7 mai, rassembleront, elles aussi, un plateau pour le moins impressionnant.

Dragon : un grand rendez-vous international

Assurément la classe la plus emblématique du Grand Prix Guyader, les Dragon seront une nouvelle fois au rendez-vous pour cette 19e édition.

« Leur présence sur l’événement sonne presque comme une évidence. Ils sont là depuis le début grâce à l’impulsion de Louis Urvois et de Pol Hoj-Jensen grâce à qui la classe s’est largement redynamisée et le bateau s’est considérablement modernisé », explique Gwen Chapalain.

De fait, depuis sa création en 1929, le Dragon a connu des hauts et des bas mais ces dernières années, son succès ne se dément pas. Pour preuve, plus de 3000 exemplaires naviguent aujourd’hui à travers le monde, faisant de ce bateau (série olympique de 1948 à 1972), assurément l’un des quillards de sport les plus attractifs qui soient.

A l’occasion du Grand Prix Guyader 2018, ils seront une quarantaine d’équipages à en découdre parmi lesquels les gros bras de la série et ce, malgré la proximité, dans le calendrier, du championnat d’Europe (coup d’envoi programmé le 26 mai en Hongrie).

Des champions en pagaille

« Le fait que le Grand Prix Guyader soit une épreuve de Grade 1 (la troisième des cinq au programme 2018) est évidemment stimulant car elle compte pour le classement mondial des coureurs. On y retrouve logiquement les meilleurs internationaux », détaille de son côté Gérard Blanc, Président de la classe Dragon France et skipper de Tsuica.

Dans les rangs, on ressence ainsi le Britannique Andy Beadsworth (Provezza Dragon), 4e des J.O. d’Atlanta 1996 en Soling et double champion du Monde de Dragon (2013 et 2017) qui courra sous les couleurs Turques, le Néerlandais Pieter Heerema (Troïka), 17e du dernier Vendée Globe et l’un des leaders de la classe, Klaus Diederichs (Fever), champion du Monde avec Beadsworth en 2013, l’Allemand Stephan Link (Desert Holly), vainqueur de nombreux Grade 1, le Hongrois Ferenc Kis-Szolgyemi (Johanna), la Britannique Gavia Wilkinson-Cox (Jerboa), habituée du Top 10 mondial ou encore Dmitry Samokhin (Rocknrolla), le tenant du titre.

Côté Français, les têtes d’affiche ne seront pas en reste puisque Géry Trentesaux (Courrier des Saints) comptera indiscutablement parmi les équipages à suivre. Idem pour Gautier Guillou (Nenette) et Fred Gourlaouen (Q Ti Tou) qui régateront, eux, à domicile (pas moins six bateaux sociétaires de la Société des Régates de Douarnenez seront présents).

« Une épreuve recherchée »

« Le Grand Prix Guyader est une étape internationale traditionnelle très recherchée. Il se déroule sur un plan d’eau très intéressant qui permet de faire des grands parcours quelle que soit la direction du vent. Reste qu’au-delà de ça, ce qu’apprécient les coureurs, c’est évidemment la qualité de l’organisation, toujours parfaite à Douarnenez », ajoute Gérard Blanc.

Un sentiment partagé par la Belge Anne Vanneste (Herbie). Fidèle parmi les fidèles (elle compte une dizaine de participations à l’événement), elle ne maquerait le Grand Prix Guyader sous aucun prétexte. « On vient tous les ans pour profiter de l’ambiance et de l’accueil uniques de cette course. Au fil des ans, nous avons tissé une réelle amitié avec les organisateurs et nous avons plaisir à partager des moments avec eux », explique la navigatrice qui vient tout juste de mettre son nouveau bateau à l’eau (début avril) et qui s’impatiente d’ores et déjà de le tester face aux pointures de la classe.

« Je régate avec mon frère, Xavier, et un ami de longue date. Nous sommes de purs amateurs mais nous nous réjouissons de pouvoir nous frotter aux pros. C’est toujours intéressant de se confronter à plus fort que soit et de pouvoir échanger à terre, dans une ambiance conviviale », souligne la jeune femme issue d’une famille de brasseurs au Plat Pays qui se plaît à faire découvrir la seule et unique bière brassée à Bruges (Brugse Zot) aux autres concurrents et succomber aux petits plaisirs bretons.

 

« On vient évidemment aussi pour les crêpes et les kouign-amanns, et ainsi faire le plein de calories », s’amuse Anne pour qui il apparaît bien difficile de faire des pronostics pour cette édition 2018 du Trophée Dragon soutenu, rappelons-le, par BMW et Studio Legale Duca.

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