Alinghi remporte le Bol d’Or devant Ladycat

  • © Nicolas Jutzi
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Les deux voiliers de la famille Bertarelli, menés par des équipages de pointe, ont dominé cette 79ème édition du Bol d’Or Mirabaud de la tête et des épaules. Naviguant au coude à coude durant l’essentiel de la régate, ils ont creusé un écart impressionnant sur leurs poursuivants directs, terminant dans un mouchoir de poche (1 minute 34’ d’écart), mais avec huit minutes vingt-trois secondes d’avance sur le catamaran à foils GC 32 Realteam, revenu à grande vitesse lors de la descente entre le milieu du lac et Genève.

« Nous sommes extrêmement heureux de cette victoire », a déclaré le barreur Arnaud Psarofaghis, particulièrement satisfait de permettre à Alinghi de remporter sa seconde victoire au Bol d’Or Mirabaud depuis l’avènement des Décision 35 en 2004. « Notre victoire est le fruit d’un travail d’équipe, et je tiens à remercier les préparateurs, qui ont fait un travail formidable. Et surtout, un grand merci à Ernesto Bertarelli, qui n’était pas parmi nous aujourd’hui mais qui m’a laissé la barre de son bateau. »

L’équipage d’Alinghi était constitué du barreur Arnaud Psarofaghis, de Pierre-Yves Jorand, Coraline Jonet, Nils Frei, Yves Detrey, Nicolas Charbonnier et Joao Cabecadas, le préparateur historique des voiliers Alinghi. « Je suis très fier d’avoir gagné avec eux », déclare ce dernier. La course s’est jouée sur une option, à l’entrée du petit-lac. Nous avons alors pris une avance suffisante pour gagner la course. »

Toute la course a été extrêmement rapide, et Alinghi n’a pas terminé loin du record établi en 1994 par Triga IV en 5h01’ 50’’.

Grâce à cette nouvelle victoire, Pierre-Yves Jorand rejoint Philippe Stern et Philippe Durr dans le club très select des marins ayant remporté le Bol d’Or Mirabaud à sept reprises.

Le catamaran à foils GC 32 Realteam, qui a souffert lors de la montée en direction du Bouveret, a quant à lui effectué une remontée assez exceptionnelle sur le trajet retour entre le Bouveret et Genève, dépassant ses concurrents les uns après les autres pour terminer sur le podium, à une jolie troisième place.

Enfin, le catamaran britannique Vampire Project (William Sunnucks) a largement dominé le classement des petits catamarans C1.

Alors que la plupart des monocoques sont désormais arrivés, la lutte se poursuit chez les monocoques et elle durera toute la nuit pour certains d’entre eux. C’est sans surprise le Libera hongrois Implancentre Raffica qui a franchi la marque de mi-parcours en tête, devant le Psaros 40 Syz & Co et le « vieux » Taillevent de la famille Engel, réplique d’un Class America des années 90, très performant au près dans la brise. Les jeux sont cependant loin d’être faits: très instable, le Libera risque de souffrir lors de la descente prévue à grande vitesse sur Genève, tandis que les « luges » plus modernes risquent bien de refaçonner le classement.

Source

MaxComm Communication

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