Jérémie Beyou, le plein de confiance avant Les Sables !

  • © Eloi Stichelbaut
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La semaine dernière a été chargée pour Jérémie Beyou et l’équipe Voile Maître CoQ : le skipper l’a en effet entamée en participant à son troisième stage avec le Pôle France Course au large de Port-la-Forêt, il l’a terminée en disputant le Défi Azimut à Lorient. Au programme de la 6e édition de cette course qui a accueilli 12 des 29 participants au Vendée Globe, une navigation de nuit en solitaire de vendredi à samedi et un tour de l’île de Groix en équipage dimanche.

Dans la perspective du tour du monde, c’est bien évidemment la course de nuit qui intéressait au premier chef le skipper de l’IMOCA Maître CoQ qui a conclu à la troisième place un parcours de 234 milles débuté dans du vent faible (8-10 nœuds), achevé avec de l’air (20-25 nœuds). Un podium accueilli avec satisfaction par l’intéressé, par ailleurs 5e du tour de Groix :

« J’ai eu du mal à trouver la bonne carburation au début, je me suis ensuite repris en tirant de bons bords de près, avant un bord de portant très positif au retour : sous gennaker et pilote, le bateau a vraiment été rapide et constant, cela m’a permis de grappiller deux places. Nous avions ces derniers temps pas mal travaillé sur le pilote et les voiles, le bilan est vraiment satisfaisant. C’est forcément mieux pour le moral de terminer sur le podium de la dernière course avant le départ. »

Formation médicale, avitaillement et dernières navigations

A presque cinq semaines du départ du Vendée Globe, Jérémie Beyou a un programme bien chargé : lundi et mardi, il a suivi une ultime formation médicale à Port-la-Forêt, avant de retourner sur l’eau jeudi et vendredi. Parallèlement, l’avitaillement du bateau touche à sa fin :

« La semaine dernière, nous avons étalé dans l’atelier tout le matériel de spare (de rechange en cas de casse). J’ai fait les derniers arbitrages sur ce que j’emmenais ou pas, ce sont des choix pas évidents, que tu fais en fonction du vécu du bateau. Tu ne peux pas tout prendre, il y a des notions de poids et de volume à prendre en compte », explique Jérémie.

Le matériel est désormais prêt à être embarqué, tout comme l’ensemble des vêtements (environ 30 kilos) et de la nourriture (85 jours prévus). Côté navigations, le skipper de Maître CoQ envisage une ultime sortie plus longue au large avant de mettre le cap sur la Vendée.

« Nous allons convoyer le bateau aux Sables d’Olonne où deux navigations de quelques heures sont prévues. Autant dire que nous sommes dans la phase de pré-départ », sourit Jérémie.

Quand détermination rime avec préparation

Après 2008 et 2012, le Finistérien s’apprête à prendre le départ de son troisième Vendée Globe, avec une détermination intacte :

« Je pense que même si j’avais terminé une ou les deux éditions précédentes, j’aurais voulu être au départ de celui-là. Le Vendée Globe est une course qui me fait toujours autant rêver. J’y retourne parce que j’ai envie de me retrouver en mer sur un tel format et parce que j’estime que je possède les capacités personnelles, le bateau et les partenaires pour performer. »

Jamais, Jérémie Beyou ne s’est en effet senti aussi bien préparé :

« Ce Vendée Globe est radicalement différent des deux précédents. J’ai beaucoup navigué, obtenu de bons résultats, je suis physiquement affûté, je vais partir dans de bien meilleures conditions de préparation. Maintenant, je sais que le niveau est monté d’un cran et que la compétition s’annonce encore plus relevée. »

 

Source

Isabelle Delaune

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Informations diverses

Mis à l'eau le: 1 octobre 2016

Matossé sous: 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe

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