Douze IMOCA 60 au top sur le départ du Trophée Azimut

© Christophe Favreau

C’est sur les coups de 17 heures, ce vendredi, en rade de Lorient, à un mois jour pour jour du départ de la Transat Jacques Vabre, que sera donné le coup d’envoi du Trophée Azimut, première course au programme du Défi Azimut 2015.

Sur les rangs de cet ultime tour de chauffe avant la grande traversée océanique en double, une douzaine de monocoques IMOCA 60, parfaitement affûtés et préparés, a pris ses quartiers aux pontons de Lorient-La Base. Dans un vent d’ouest d’une douzaine de nœuds, les duos engagés, réunissant parmi les plus solides palmarès de la course au large, s’élanceront pour un premier parcours de 200 milles environ le long des côtes bretonnes.

Beau temps, belle mer… et un peu plus de vent que prévu au départ. Ce matin, du côté de la météo aussi, tous les indicateurs sont au vert. Si la menace de devoir en découdre dans très peu d’air planait encore hier, les derniers fichiers et modèles sont aujourd’hui plus favorables. Ils ont permis à Jacques Caraës, directeur de course, de dessiner un parcours complet et varié, mêlant portant, près et reaching.

Un côtier pas coton en guise de Trophée…

Un côtier pas coton en somme au menu de ce Trophée Azimut 2015, qui réunit tous les ingrédients pour offrir une régate d’une intensité de tous les instants. La flotte filera d’abord vers une première marque virtuelle, la bouée Azimut, positionnée 40 milles dans le sud-ouest de Lorient. Elle poursuivra ensuite vers l’entrée de l’Estuaire de la Loire, avant de remonter vers Belle-Ile, les Glénan et Groix.

« Ce parcours prévoit un peu toutes les allures, avec un tiers environ qui se disputera au près. Il s’agit de tenir compte de la diversité des bateaux attendue avec d’un côté ceux de l’ancienne génération, plus polyvalents, et les derniers nés, les « foilers », conçus pour être plus rapides au reaching. Le vent d’ouest faible à modéré basculera progressivement au nord-ouest, puis au nord-est. Il y aura un peu de tout, du louvoyage et un empannage », détaille le directeur de course.

Dédicaces sur les pontons…

Après ce premier parcours en double, les skippers de ce 5ème Défi Azimut, imaginé aussi comme un moment de partage et de rencontres à terre, devraient être de retour à Lorient en début d’après-midi samedi pour une séance de dédicaces sur les pontons et la remise des prix du Trophée Azimut. D’ici là, le public qui souhaite suivre au plus près cette course orchestrée par l’entreprise lorientaise spécialisée dans les solutions numériques, est le bienvenu à la Cité de la Voile-Éric Tabarly qui accueille le PC de la course.

Parade en rade et en équipage…

Dès dimanche, les festivités sur l’eau reprendront de plus belle. En équipage cette fois comme le veut la tradition de ce rendez-vous annuel qui propose aussi aux équipes engagées dans la préparation du prochain Vendée Globe d’embarquer des invités et des partenaires à bord de leur coursier océanique. Runs de vitesse et tour de l’île de Groix seront autant d’occasions de voir cette magnifique flotte de monocoques IMOCA 60 parader et croiser l’étrave sous voiles en rade de Lorient.

Les interviews

Paul Meilhat (SMA) :

« C’est une excellente occasion pour Michel (Desjoyeaux) et moi de faire le point par rapport à la concurrence, puisque le Défi Azimut débute par un parcours en double. Et ce n’est pas épreuve à prendre à la légère. Même si c’est un tour de chauffe avant la Transat Jacques Vabre, c’est avant tout une course et nous sommes des compétiteurs. C’est aussi un bon moyen d’emmagasiner de la confiance. Ensuite, il y aura la journée de dimanche, avec les runs de vitesse dans les coureaux de Groix. L’organisation propose ces courses en équipage et c’est une très belle opportunité pour nous d’embarquer des invités à bord. Naviguer sur ces bateaux est toujours une expérience rare, on l’oublie quelque fois… »

Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) :

« Les Imoca sont des bateaux complexes qui réclament beaucoup de mises au point. Le Mono60 Edmond de Rothschild est à l’eau depuis un mois et demi et nous avons dû faire une dizaine de sorties à bord. Le Trophée Azimut est un excellent galop d’essai pour nous. Il n’était pas question de se priver de ces quelques milles en course, face aux meilleurs de la classe. Mais nous y allons sans pression de résultat compte tenu du timing. »

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Défi Azimut

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