Ascension, options, dispersion

  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, DEPART, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, LA COROGNE, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux
  • 2015, ERIC BOMPARD, ETAPE 2, FIGARO, SOLITAIRE DU FIGARO 2015, VOILE
    © Alexis Courcoux

C’est sur les eaux d’un Golfe pas très clair que les 39 Figaristes de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire ont entamé leur remontée vers les côtes de la Cornouaille. Sur cette deuxième étape très ouverte à la stratégie, la flotte n’a pas tardé à s’éclater et se disperser. Après un début au louvoyage dans la brise, les spis ont fleuri cette nuit dans un vent d’ouest d’une quinzaine de nœuds. Ces conditions plus clémentes n’adoucissent pourtant pas les mœurs, la bataille fait rage d’un bord à l’autre alors que plus de vingt milles en latéral séparent les solitaires. Les honneurs du classement reviennent ce matin à Xavier Macaire (Skipper Hérault), qui emmène le petit paquet, situé le plus au large.

Le scénario de cette deuxième étape La Corogne – La Cornouaille se déroule dans des conditions, qui pour l’heure, tiennent leurs promesses. Après avoir entamé leur parcours de 330 milles entre les côtes de la Galice et celles du Finistère, au près dans une vent soufflant au-delà des 30 nœuds dans les claques, la flotte de La Solitaire a traversé cette nuit une zone de molle. Au large, sur l’échiquier du golfe de Gascogne, les navigateurs progressent désormais sous spi qu’ils ne devraient pas affaler d’ici leur arrivée à Concarneau, dans un vent d’ouest annoncé forcissant dans les heures à venir.

Dans les quartiers nord-ouest…

Sur l’eau, de premiers écarts latéraux se sont créés. Les faveurs du classement reviennent ce matin, à l’aube de cette journée qui devrait voir les vitesses augmenter , au petit groupe emmené par Xavier Macaire (Skipper Hérault), suivi, quelques longueur derrière, par Gildas Mahé (Qualiconfort-The Beautiful Watch). Dans ces quartiers du nord-ouest progressent aussi Jérémie Beyou (Maître Coq), Vincent Biarnès (Guyot Environnement), ou encore le jeune bizuth Arthur Prat (Guadeloupe Grand Large 2), pourtant parti bon dernier, hier à 13h, sur la ligne de départ, au large de La Corogne.

Yann Eliès (Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir), 7ème, à 3,3 milles occupe une position médiane. Les partisans de la côte au coup d’envoi de cette étape ouverte aux options et aux choix de route, à l’image d’Alain Gautier (Generali 40), d’Isabelle Joschke (Generali Horizon Mixité), de Corentin Horeau (Bretagne – Crédit Mutuel Performance), et de Thierry Chabagny (Gedimat), 31ème à 9 milles, concèdent ce matin un peu de terrain sur les leaders. Les prochaines heures diront, si l’accélération attendue dans la journée, leur permet de refaire sous spi ces quelques milles de retard. Affaire à suivre…

Ils ont dit …

Gildas Mahé (Qualiconfort – The Beautiful Watch) : 2ième au classement de 5h00

« On est parti de la Corogne avec du vent, et après la bouée de dégagement on est parti avec un paquet de bateaux, nous sommes allés chercher la rotation du vent à gauche. On a viré hier en fin d’après-midi, nous sommes bâbord. Nous ne savons pas trop ce que cela donne. Je n’ai pas beaucoup dormi. Avec la mer ça bouge un peu, le bateau n’est pas très performant sous pilote. J’attends qu’il fasse jour pour petit-déjeuner : céréales complètes et lait au chocolat. J’ai presque trop mangé hier, j’avais faim, je n’ai pas arrêté de manger ! Quand l’appétit va, tout va ; mais attention à ne pas avoir envie de dormir derrière ! Aujourd’hui, le vent devrait adonner, un empannage est prévu dans la journée pour faire du tribord et faire du spi direction Concarneau. Les conditions sont bonnes, c’est très agréable. »

Jérémie Beyou (Maître Coq) : 4ième au classement de 5h00

« Nous étions un peu dans l’incertitude en partant, car nous étions incapables de trancher entre deux scénarios. Le premier proposait d’aller à la côte, et le deuxième incitait à aller au large, ce que j’ai fait. Je ne sais pas trop ce que donne le classement car nous n’avons plus de bateaux accompagnateurs autour de nous. C’est rentré du 240, de l’ouest, ça va adonner tranquillement et après il y aura un empannage pour attaquer la dorsale qui est derrière. Là, c’est un peu plus cool, la journée ça devrait adonner et on devrait continuer d’avancer sous spi. J’ai fait des siestes et j’ai mangé. On a connu pire, le départ a été un peu pénible on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait 30 nœuds. C’est toujours plus facile au portant qu’au près. »

Corentin Horeau (Bretagne – Crédit Mutuel Performance) : 33ième au classement de 5h00

« C’est sur ce n’est pas évident (de repartir en course après un démâtage), mais ça va, c’est sympa, on a de bonnes conditions, on a envoyé le spi ; je manque un peu de réglages de mât, donc en vitesse c’est un peu moins bien qu’avant. Il me reste des réglages à faire jusqu’à Concarneau, mais sinon tout va bien. On est parti avec beaucoup de vent ; au premier cap, on a eu jusqu’à 30 nœuds avec des claques à 33. Deux groupes se sont dessinés, on attend de voir ce que cela va donner. On a eu une grosse zone de molle cette nuit, et là ça repart tranquillement, cela devrait forcir. J’ai réussi à faire une petite sieste quand on était sous génois, avant la nuit. Je vais attendre que le vent soit de nouveau établi pour essayer de redormir un peu. J’ai Adrien Hardy (Agir Recouvrement) à côté de moi actuellement. J’ai mangé une petite banane pour le petit déjeuner ! »

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RivaCom

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