Grande Parade : ciré, bottes et bon esprit…

© Bruno Bouvry / Images de Mer

C’est une véritable aventure qu’ont commencé à vivre les acteurs de la deuxième édition de la Solidaire du Chocolat dès 15 heures ce dimanche. Ce ne sont pas les conditions météo musclées qui les ont fait renoncer à descendre la Loire à bord des Class’40 pour rejoindre Saint-Nazaire, escortés par le Belem, le trois-mâts ambassadeur de l’événement.

Ainsi que l’a confirmé le directeur de course, Bernard Duval, ce matin, la dépression annoncée est bien arrivée dès 13 h. Elle est forte et passe sur Nantes avec son cortège d’averses. Des vents d’ouest, puis nord-ouest, de force 6 à 7, avec des rafales à 8, ont cueilli les équipages dès qu’ils ont largué les amarres à Nantes. « On n’a pas le choix de l’heure du départ. Nous avons des contraintes portuaires et de marée », a expliqué Bernard Duval. « Nous devons partir au plus mauvais moment… Mais c’est aussi le bel esprit de la Solidaire : partager une ambiance maritime, être ensemble, quelles que soient les conditions. »
A bord des Class’40, les skippers et co-skippers accueillent les représentants d’une association et son mécène, leur partenaire et des collégiens. Tous les bateaux sont attendus devant le port de Saint-Nazaire vers 19 h pour emprunter le sas. Ils devraient être amarrés dans le bassin, ce soir, vers 20h 30.

Mer… Maya… Musique !

Du partage, de l’humain… C’est ainsi que Manu Katché, l’un des parrains de la deuxième édition de la Solidaire du Chocolat, a résumé l’esprit qui anime l’événement lors de son lancement officiel, samedi à 18 heures, sur la scène du Magic Mirror. Ils étaient tous là, les navigateurs, les musiciens, les partenaires, les associations et leurs mécènes pour affirmer leur engagement.

Il y avait du beau monde lors de cette inauguration. Les partenaires toujours aussi mobilisés pour soutenir cet événement riche de sens, les mécènes qui versent cette année 400.000 € à seize associations pour qu’elles puissent mener à terme leurs projets solidaires… Et puis surtout, il y avait tous les parrains de cette édition 2012 qui apportent leur enthousiasme, leur art et leur notoriété pour que vive une certaine idée du sport et de la culture solidaires. Michel Desjoyeaux, la marin le plus titré en solitaire, parrain sportif de cette édition, a ainsi pu confirmer qu’il assumait son surnom de « Solidar’Mich ».
Alex Tassel, trompettiste talentueux a su mobiliser un grand nombre de musiciens hors pair pour qu’un festival apporte tout son souffle à Nantes, avant que la transat ne mette les voiles entre Saint-Nazaire et Progreso, au Yucatan. Manu Katché, Yael Naïm, David Donatien, Sanseverino ne se sont pas fait prier pour rejoindre les marins sur le podium avant d’offrir sur la grande scène du Stéréolux-La Fabrique une série de concerts solidaires.

Ils ont dit…

Yael Naim : « Nous sommes très heureux d’être là et de contribuer à notre manière à ce que des choses se fassent avec des associations. Merci de nous avoir invités à participer. »

Sanseverino : « Il faut continuer pour que les choses bougent. Ici à Nantes, c’est facile, il se passe plein de choses et c’est bien que les impôts servent à autre chose qu’acheter des armes ou payer des flics. »

Manu Katché : « Je suis hyper flatté d’être associé à cet événement, pour la mer et la marins pour qui j’ai beaucoup de respect, mais surtout du fait de la solidarité qui apporte beaucoup de valeur ajoutée. »

Michel Desjoyeaux : « La solidarité en mer, on ne l’oublie pas, on n’a pas le choix. L’intérêt de la Solidaire, c’est de rappeler que la solidarité, c’est aussi indispensable à terre. »

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WindReport'

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