Après les grands espaces océaniques, c’est dans une mer fermée et semée d’embûches qu’Yvan Bourgnon franchit une étape supplémentaire dans la réalisation de son défi sportif à la suite de 19 jours de traversée.
Dès le départ, le trafic marchand très dense s’est imposé à lui, renforçant les difficultés au fur et à mesure de sa progression de part les nombreux détroits et autres passages délicats à négocier.
Commencé dans des conditions idylliques de glisse, la mer à finalement vu rouge. Les deux tiers du périple restant se sont déroulé dans des conditions défavorables, par des vents contraires, parfois très violents, accompagnés d’une mer courte et dure. Avec des côtes hérissées de récifs coralliens inhospitaliers présentant que peu d’abris, des archipels d’iles , voire des plateformes pétrolières disséminées un peu partout, la navigation au sextant qu’il s’est imposée lors ce tour du monde est une gageure dans ce genre d’endroit.
La remontée de la mer Rouge restera sans doute l’étape la plus difficile de son parcours, le marin comme le bateau en ont souffert.
Il devrait arriver dans la vile de Suez, demain 7 mai aux alentours de 12h (heure de Paris). Il ne lui reste maintenant plus qu’à franchir le canal de Suez pour revenir naviguer en Méditerranée. Yvan Bourgnon est bientôt de retour parmi nous…
