C’est parti !

  • DOUARNENEZ, GRAND PRIX GUYADER 2015
    © Jacques Vapillon / Sea&Co
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C’est parti pour 10 jours de fête à Douarnenez avec un premier week-end pour le moins intense. Les trois ports sont aux couleurs du Grand Prix Guyader à terre comme en mer, les trois coups ont eu lieu. En baie, ce sont les bateaux du Défi Nautic et les J80 du Trophée Banque Populaire qui ont ouvert le bal, tandis qu’à terre, Le Port Rhu a largement ouvert ses portes sur la culture maritime et les quais de Tréboul se sont animés grâce au village de La CCI Quimper Cornouaille.

Côtiers et bananes

Loïc Ponceau et Jean Coadou étaient les Comités à la manœuvre aujourd’hui, qui sur le Défi Nautic et qui sur les J80. Au programme : Parcours côtiers pour les bateaux de course au large et parcours bananes pour les J80. Les monocoques (60 et 40 pieds) ont été les premiers à régater sur ce 16ème Grand Prix Guyader avec un départ à 11 heures pour un côtier de 22 miles. Trente minutes plus tard, Loïc Ponceau lâchait les multicoques (Multi 50 et Ultime) sur un côtier de 27 milles. Les arrivées de ce premier round se sont rapidement succédées toutes classes confondues et c’est Nicolas Troussel, sur le Classe 40, Bretagne Crédit Mutuel Elite, qui, le premier, a inauguré la ligne d’arrivée du Grand Prix Guyader 2015 en remportant, haut la main, le premier côtier. Et il a renouvelé l’exploit sur le second parcours.

Oman Sail, majestueux et unique dans sa catégorie des Mod 70, skippé par Sydney Gavignet, a évidemment devancé tous les Multi 50 qui étaient menés par Erwan Le Roux (FenetreA Prysmiam) après un duel serré avec Lalou Roucayrol sur Arkema.

Enfin, en Imoca, le tout nouveau skipper de la série, Paul Meilhat sur SMA, démarre en fanfare sa saison en s’adjugeant deux victoires sur deux courses.

Les J80 ont gagné la zone de départ vers 13 heures, le vent était alors quasiment nul et ils ont dû attendre 13 h 43 pour prendre le départ du premier parcours banane de la journée, alors que le vent était revenu et établi à l’ouest pour 12 nœuds. Jean Coadou leur a offert trois belles régates, menées tambours battants par Mathieu Salomon sur Chariot plus/Vannes Utilitaire qui a dominé les débats et gagné toutes les courses, dont la dernière avec un wagon d’avance. A son bord, le plus jeune concurrent du Grand Prix Guyader a 10 ans, c’est un certain Eliot Coville. Avec 16 bateaux, la flotte des J80 n’est pas très imposante, mais les meilleurs sont là, avec notamment le Champion d’Europe et vice-champion de France (Chariot Plus/Vannes Utilitaire) et le vice-champion du Monde.

Le kouign-Amann à l’honneur

C’est la spécialité de Douarnenez, ce gâteau inimitable aurait été inventé par hasard vers 1860 par un boulanger douarneniste, Yves-René Scordia. Sa préparation est réputée délicate, comme en témoigne le dicton qu’affichent certains pâtissiers douarnenistes : «Le fait qui veut, le réussit qui peut». Aujourd’hui à Tréboul, dans le village des marins et de la CCI Quimper Cornouaille, c’est Alain Le Berre, le président de l’association du véritable Kouign-Amann de Douarnenez qui est venu, en personne, réaliser cette délicieuse pâtisserie sous les yeux attentifs d’un public gourmand. La dégustation qui a suivi a naturellement ravi les papilles et prouvé, une fois de plus, que le meilleur Kouign-Amann est bien de Douarnenez !

Kénavo my love !

Inventé par Bruno Jourdren, célèbre régatier et inconditionnel du Grand Prix Guyader, ce ‘Kénavo my love’ est pour lui le mot de la fin de tous les grands prix. « Ça veut tout simplement dire, je m’en vais mais je reviendrai parce que je t’aime. Il y a ici, des gens qui prennent leurs vacances pour être bénévoles sur l’événement, c’est énorme ! Ce sont des passionnés, ils innovent tout le temps. Le Grand Prix, c’est tout simplement incontournable et je pense que je n’en ai pas raté beaucoup. J’ai navigué à la voile ici sur à peu près tous les supports et il n’y a qu’au Grand Prix que l’on voit ça, toutes ces disciplines confondues. Pour moi, c’est un exemple, à terre, comme sur l’eau. L’organisation est formidable, capable de réunir une telle qualité de plateau avec des sportifs de haut niveau tout en conservant cette convivialité unique. Sans parler de la baie, on pourrait organiser les Jeux Olympiques ici ! ». Et ‘Nono’ sait de quoi il parle, puisque après une médaille d’argent obtenue aux JO de Pékin (2008), une 4ème place à ceux de Londres (2012), il est qualifié pour ceux de Rio en 2016. Cette belle histoire d’amour entre la baie de Douarnenez et Nono a commencé il y a bien longtemps, c’était en 1973, quand il est devenu champion de France en Optimist, ici, à Douarnenez. Sur le Grand Prix Guyader 2015, il courra en Dragon (FRA 417) et en Diam 24 avec Kito de Pavant (Made in Midi).

A Douarn’, on se déplace écolo

Le Grand Prix Guyader est donc éclaté sur le territoire douarneniste et pour que le public ne rate rien de tous les spectacles et animations, deux services de transport gratuits ont été mis en place. Par la terre, avec le Bluebus qui relie les trois ports et par la mer avec la navette maritime.

Source

Véronique Guillou Le Bivic

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