Entre grains et pépins

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© Sam Greenfield / Dongfeng Race Team / Volvo Ocean Race

La Volvo Ocean Race vit au rythme des nuages qui passent sur l’Atlantique Sud. Ils sont nombreux, imprévisibles, et chacun d’entre eux apporte sa petite touche au classement général. 

La Volvo Ocean Race vit au rythme des nuages qui passent sur l’Atlantique Sud. Ils sont nombreux, imprévisibles, et chacun d’entre eux apporte sa petite touche au classement général. Hier, c’est Charles Caudrelier qui pestait contre ces petits cadeaux que le ciel offrait à ses concurrents. « Les nuages doivent être britanniques dans ce coin du globe ! Et ils n’aiment pas les Français et les Chinois depuis le départ » enrageait le skipper. Abu Dhabi Ocean Racing et Team SCA avaient en effet bénéficié d’un vent plus soutenu qui leur avait permis de gagner une douzaine de milles.

Dents de scie

Les trajectoires en dent de scie de la flotte – ainsi qu’une hiérarchie à géométrie variable – montrent la nécessité de s’adapter en permanence aux phénomènes locaux. « Personne ne sait quoi faire avec ce temps » admet Rob Greenhalgh, à bord de MAPFRE. Même si les plans à long terme sont rares, deux tendances se dessinent. Team Alvimedica fait route solitaire, à l’ouest de la flotte, alors que les autres concurrents restent à l’est, chacun espérant être le premier à toucher les alizés. Dongfeng Race Team est deuxième du classement général derrière Team Alvimedica.

1 sur 1 million

Durant cette première semaine, la moitié de la flotte a été victime d’avaries diverses. Dongfeng Race Team s’est fait peur avec un déssalinisateur en panne. Kevin Escoffier a réussi à le remettre en marche mais ne garantit pas que l’appareil leur fournira de l’eau douce jusqu’à Newport. Les filles de Team SCA ont-elles aussi sorti la caisse à outils. L’un des winchs, cet énorme cylindre, a cédé sous l’effort. « La probabilité que ça arrive est de 1 sur 1 million » se désole Aby Ehler, consciente que cette avarie va les pénaliser jusqu’à l’arrivée. Enfin, Abu Dhabi Ocean Racing a cassé son outrigger sur une vingtaine de centimètres. En mer, l’équipe a remplacé le tube après avoir tenté de le réparer. Ian Walker et ses hommes étaient en tête il y a seulement 10 heures. Ils sont maintenant derniers avec 12 milles de retard sur les leaders. Cette journée noire pour l’équipage émirati s’explique autant par la casse de l’outrigger que par un mauvais positionnement au moment de la dernière bascule de vent.

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