Croisements dans le Grand Sud

  • © Stefan Coppers/Team Brunel/Volvo Ocean Race
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  • © Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race
  • © Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race
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  • © Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race
  • © Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race
  • © Yann Riou/Dongfeng Race Team/Volvo Ocean Race
  • © Matt Knighton/Abu Dhabi Ocean Racing/Volvo Ocean Race
  • © Matt Knighton/Abu Dhabi Ocean Racing/Volvo Ocean Race

La limite des glaces a conditionné les choix de route des équipages ces dernières huit heures. Les cinq premiers bateaux empannent constamment le long d’une ligne virtuelle située à 300 mètres de leurs étraves.

La réelle zone de glaces est située à 1 300 milles dans leur sud. Les précautions semblent donc être suffisantes pourtant, la direction de course a du repositionner, hier, plus au nord l’un des points de cette ligne virtuelle hier en raison d’un iceberg détecté à seulement 75 milles de celle-ci.

MAPFRE et Dongfeng étaient les bateaux les plus sud de la flotte et ont du faire du nord est pour respecter la zone des glaces et notamment ce point #7. Le reste des bateaux a fait cap au sud est pour descendre vers ce point, croisant la trajectoire de MAPFRE et Dongfeng. Les leaders, Team Alvimedica et Team Brunel, ont croisé juste devant MAPFRE, l’obligeant à réempanner vers la limite des glaces.

Pendant ces manoeuvres, non seulement les quatre bateaux se sont vus sur l’AIS mais les équipages ont même pu échanger quelques mots par VHF. On aurait été curieux de les entendre se saluer et d’écouter leurs échanges. Apparemment, Ian Walker a plaisanté en expliquant qu’il aurait bien aimé voir Jack Lloyd, le directeur de course et Kunt Frostad, le directeur de la course, installé dans un petit bateau avec pavillon, panneau et signal sonore pour leur indiquer le changement de position de la marque ! Tout ça, à 1 600 milles de toute civilisation… Mais si Knut et Jack ne sont pas sur l’eau dans le Grand Sud, ils sont bien présents derrière leurs ordinateurs et veillent à ce que chacun respecte bien cette limite des glaces.

La flotte a donc enchainé les empannages toute la nuit. Le jeu des chaises musicales a beaucoup fonctionné en raison des variations de vent que chacun avait sur zone. Etonnant de voir l’instabilité des conditions au milieu de l’océan, loin de toute côte ou falaise pouvant perturber la force et la direction du vent.

Dongfeng n’est plus très loin derrière, seulement à une vingtaine de milles. Charles Caudrelier et son équipage ont encore fait un retour spectaculaire sur le reste de la flotte en reprenant près de 20 milles à leurs adversaires pendant les huit dernières heures.

Team SCA a été le bateau le plus chanceux. De bonnes conditions de navigation ont permis aux filles de reprendre 42 milles au reste de la flotte en huit heures. Malheureusement, elles doivent désormais gérer aussi ce vent instable et relativement faible comme les leaders.

La flotte doit parcourir encore 140 milles jusqu’à la huitième marque de la ligne virtuelle des glaces. Cela devrait prendre 15 heures ou plus aux premiers. Après ça, ils auront la possibilité de replonger vers le sud jusque 60° ou alors de suivre les routages plus classiques sur une route vers 56° sud.

  • Leader: Team BRUNEL
  • Vitesse du vent : 7-15 noeuds
  • Vitesse moyenne des bateaux : 8-14 noeuds
  • Direction du vent : 278º – 321º
  • Bateau le moins rapide : MAPF, ALVI (8 noeuds)
  • Bateau le plus rapide : DFRT (14 noeuds)
  • Vent le plus faible: ADOR, ALVI (7 noeuds)
  • Vent le plus fort : SCA (15 noeuds)

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Effets Mer

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