L’autre vainqueur

© Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race

Quelques heures avant Team Brunel, un autre bateau – virtuel celui-ci – est arrivé en tête à Abu Dhabi. Cocorico, c’est un Français qui s’est imposé devant le reste de la flotte virtuelle. Il navigue à bord d’Eva Gardner et a gagné un voyage sur la prochaine étape, à Sanya.

J’ai décidé de participer à la Volvo virtuelle. Je suis arrivée autour de la 300ème place sur l’étape 1. Quand on a l’habitude de jouer et qu’on utilise des outils de routage, 300ème, c’est jouable. Premier, c’est une autre paire de manches.

Le principe, c’est de récupérer les infos météo quand elles paraissent, quand elles sont directement publiées par la NOA. La NOA, c’est l’organisme qui publie les prévisions météo sur les 180 prochaines heures.
On les récupère à partir de 4h30 le matin, ensuite à 10h30, ensuite à 16h30 et 22h30. Ça fait donc quatre fois dans la journée où il faut être attentif pour préparer les bascules. Sur le jeu, il y a des rotations de vent toutes les 12 heures.

Si ça m’a affecté socialement ? Sans doute au niveau familial, oui. Mon fils et mon épouse ne m’ont pas beaucoup vu pendant cette période. Il va falloir que je lève le pied à un moment. Je ne me sens pas capable de faire toute la course comme ça. La prochaine étape ? Je n’ai pas encore pris de décision, je n’ai pas encore regardé le parcours.
Les décalages arrivent et c’est souvent favorable au jeu. (note : les joueurs de l’étape 2 sont arrivés à Abu Dhabi avant les vrais bateaux) Le jeu utilise seulement les prévisions. Donc quand on prend la météo à 4h30 pour les 12 heures, on est sûrs de la météo, c’est complètement fiable. Si les conditions sont favorables pour les 12 prochaines heures, elles le sont. Il n’y a pas de variations. En plus, au près, le bateau ne tape pas, on ne se tape pas les vagues dans la figure. Au portant, c’est plus comparable.

Ce qui me motive, c’est le travail de routage ainsi que l’analyse météo.

Je ne vais pas profiter du prix et je ne suis pas du tout disponible à cette période (note : il a gagné un voyage à Sanya).

Ce qui me motive, c’est tout le travail de routage, c’est toute l’analyse météo. Je commence à me passionner pour ça. Et j’ai des copains qui vont faire une transat, et c’est prévu que j’assure le routage à terre. C’est très diffèrent mais c’est une sorte d’entrainement… 

Source

Volvo Ocean Race

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