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© Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race -
© Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race
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© Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race
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© Corinna Halloran/Team SCA/Volvo Ocean Race
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© Yann Riou/Dongfeng Race Team/Volvo Ocean Race -
© Matt Knighton/Abu Dhabi Ocean Racing/Volvo Ocean Race
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© Matt Knighton/Abu Dhabi Ocean Racing/Volvo Ocean Race
Jean-Luc Nélias, navigateur de MAPFRE, fait le point sur ce qui attend l’équipage espagnol dans les jours à venir.
MAPFRE est actuellement cinquième de la flotte à 341 milles du leader Brunel et à 21 milles du tableau arrière de son plus proche adversaire, Team Alvimedica.
A bord du bateau MAPFRE, nous faisons route vers le détroit d’Ormuz que l’on devrait atteindre d’ici trois à quatre jours.
Nous sommes au près dans une mer qui est passée du bleu des tropiques à un gris vert ressemblant à celui du Golfe de Gascogne. La température est toujours clémente. Nous sommes en T-shirt sur le pont avec un bas de ciré. Des oiseaux tropicaux se tirent la bourre dans le ciel. Je ne sais pas si c’est la parade nuptiale ou pas mais ils crient autour du bateau.
Dans les prochains jours, cela va se compliquer un peu car en arrivant proche de Muscat et du sultanat d’Oman, on va rentrer dans une bulle de vent faible avec pas mal d’imprévus, de bascules, de courant, de reliefs, de montagnes autour de nous. Cela va pimenter le jeu.
Aujourd’hui, nous avons eu un petit souci technique. Nous avons cassé le hook (crochet en anglais, pièce permettant de maintenir la voile à poste une fois qu’elle est hissée) du J1, la voile d’avant que l’on utilise pour faire du près. La voile est tombée sur le pont. Cela nous a pris une dizaine de minutes pour remettre ça en route. Nous avons utilisé une autre drisse et le J1 est de nouveau à poste. Mais il faut que l’on continue à bricoler pour garder l’efficacité dans nos changements de voile car là, on utilise la même drisse pour deux voiles. Donc ce n’est pas idéal en course. On réfléchit à la façon dont on peut réparer cela.
