Thomas Coville a largué les amarres

© Yvan Zedda / Sodebo

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Le maxi-trimaran Sodebo a quitté le quai du Port du Château à Brest peu après 9 heures ce mardi matin. Le vent de Nord de 25 nœuds souffle déjà sur Ouessant où Thomas Coville doit franchir la ligne autour de 13 heures. Emu et déterminé, le skipper s’est confié quelques minutes avant de larguer les amarres.

L’état d’esprit avant le départ ?

C’est un mélange d’impatience et forcément de beaucoup d’émotion. Celle de laisser ses proches et de quitter la terre pour entrer dans un autre monde. Une fois dans le goulet de Brest, et surtout à Ouessant, je suis dans mon univers. Il faut savoir s’extraire rapidement et se concentrer sur ce qu’on a à faire mais la mer vous l’impose vite !

La fenêtre ?

On a une fenêtre intéressante pour rejoindre l’équateur en sept jours. C’est la nature qui nous offre la fenêtre et pas l’inverse. C’est ça qui est beau. Nous sommes assez tôt en saison, ce qui est optimal en terme de climatologie pour l’hémisphère sud. D’après les études statistiques, du 10 novembre jusqu’au 15 décembre, nous sommes dans la période idéale. C’est donc un timing excellent et de bon augure pour la suite.

Les premières heures ?

Je vais avoir 48 heures difficiles et très physiques pour quitter le Golfe de Gascogne. Je n’ai pas été le seul à attendre qu’il se calme. Comme nous l’avons vu sur la Mini Transat et la Transat Jacques Vabre, beaucoup de dépressions sont passées et la mer résiduelle est forte. Après les Canaries, l’alizé reste un peu plus mou. D’un fichier à l’autre, c’est mieux ou moins bien. Au final, nous n’avons pas voulu nous arrêter à ça. La fenêtre idéale n’existe pas et si tu l’attends toujours, tu ne pars jamais.

L’épreuve ?

Je sais à quoi je m’attends mais dans ce genre de projet, même si tu t’es préparé pendant des moins, il faut être un caméléon et savoir s’adapter à l’imprévu. La première qualité du solitaire est de savoir s’adapter. Même si on essaie de réduire la part d’aléatoire, il persistera toujours dans ce genre d’aventure.

Y retourner ?

Je fais partie des gens pugnaces. J’aime aller au bout des choses et j’ai du plaisir à faire ce parcours. Pour moi, le terrain de jeu de la voile moderne, c’est la planète. Le multicoque, c’est ce qui reste le plus engagé et ce que j’aime. J’y retourne avec plaisir et avec un bateau que je connais par cœur. Je me sens extrêmement privilégié car il existe peu de challenges de ce type encore.

Où gagner encore du temps sur le parcours ?

Sur la remontée du début de l’Atlantique Sud où Francis avait un peu ralenti. Il était aussi monté dans le mât au niveau des Açores mais il y a peu d’endroits où l’on peut grappiller. C’est pareil pour le record en équipage. C’est ça les temps modernes, plus ça va et plus les barres sont hautes ! Il faut être bien préparé, bien entouré et avoir la petite réussite qui fait que ça marche.

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